Trois bateaux s'avançant vers une terre inconnue sur laquelle, seule, une colonne de fumée trahit une présence humaine, le tout sur des tons bleus et verts avec le titre, Florida, qui sonne comme un appel au voyage. Forcément, la couverture fait rêver. Quand on lit alors le nom de Jean Dytar, qui est aussi rare dans la bande dessinée que ses albums sont bons, le temps de l'hésitation a définitivement disparu. Entretien avec un auteur qu'on risque de retrouver, avec bonheur, de façon plus régulière sur les étals des librairies.
Quant on jette un oeil sur votre site, on se rend compte très vite que la richesse des informations qu’il contient a dû nécessiter un énorme travail de recherche…
Jean Dytar : Ce projet m’a pris quatre ans, à temps partiel puisque j’étais aussi enseignant pendant cette période pendant deux ans. Je me suis ensuite mis en disponibilité pour terminer l’album à temps plein.
Après les miniatures du Sourire des Marionnettes et la peinture de La Vision de Bacchus, vous continuez à prendre de la hauteur avec la cartographie…
J.D. : (Sourire) Oui, c’est vrai. Je n’avais pas fait la généalogie des trois albums. Cette question de la hauteur et de la distance a été le point d’entrée de mon projet, de la carte jusqu’au territoire et aux hommes qui le peuplent et aussi à la botanique.
C’est exactement le questionnement de Richard Hakluyt au début de l’album…
J.D. : Oui. Dans ses mots, il y a effectivement un peu mon intention et mon intérêt à l’origine de ce projet. Ces notions de distance se développent ensuite tout au long de l’album. Dans la première planche, par exemple, on commence sur une carte et on finit sur Eléonore qui épluche une carotte.
Tout est parti des cartographes Waldseemüller et Le Testu ?
J.D. : Oui, même si Waldseemüller n’apparaît pas dans l’album. Le Testu m’a également intéressé et je l’ai beaucoup évoqué dans le récit. Je n’en ai pas fait mon personnage principal car il a eu une vie presque trop riche et trop romanesque dans le sens héroïque du terme. Ce n’était pas ça que je voulais raconter. Je voulais plutôt me pencher sur des destins contrariés, des personnages qui vivent des choses par procuration. La trajectoire de Jacques Le Moyne pouvait correspondre exactement à ce que je voulais raconter.
Vous dites avoir plus recherché la vraisemblance que la réalité historique…
J.D. : La réalité n’est pas atteignable quand on fait une représentation. Il y a forcément un écart avec le réel et on peut juste espérer faire quelque chose de vraisemblable et de crédible. Je me suis appuyé sur pas mal de témoignages mais il faut aussi les analyser. Certains occultent des choses quand d’autres les transforment. Il faut donc recouper tout ça. En revanche, nous avons très peu d’images de la Floride. Nous avons par contre quelques images du Londres de l’époque mais pas tant que ça… Un grand incendie a eu lieu juste après l’époque à laquelle se déroule mon récit. Il ne reste donc que très peu d’informations concernant la ville avant cet événement. J’ai donc dû retrouver certains éléments dans des gravures. Pour la Floride, nous n’avons que les images gravées par Théodore de Bry, évoquées dans l’album, et qui posent certains soucis quant à leur vraisemblance. Mon enjeu était de rendre plus vraisemblable ma version de la Floride à l’aide de ces gravures. Il y a donc eu beaucoup de recherches diverses pour essayer de s’approcher de quelque chose. Je sais pertinemment que ça reste ma représentation de la Floride. Je la montre à travers les yeux de Jacques Le Moyne qui est lui-même en train de faire une confession et qui est sans doute en train de recréer l’Histoire puisqu’il la transforme forcément à travers son souvenir et ses affects.
Les thèmes sont finalement très actuels, notamment celui de la religion qui sert des intérêts particuliers mais aussi celui de la désinformation et de la propagande…
J.D. : Oui. On peut retrouver tous les problèmes de géopolitiques de l’époque aujourd’hui avec d’autres acteurs et d’autres rapports de force. Sans forcément parler de religion même s’il y a encore aujourd’hui des guerres de religion. Sur la question de la propagande, et même sur la question de l’imprimerie, il y a l’invention de ce procédé technique qui bouleverse le rapport à l’information. C’est quelque chose qui fait forcément écho à l’apparition d’internet. On retrouve parfois des discours qu’on pouvait retrouver à l’époque, notamment de ceux qui se désolent de ces avancées techniques. Je prête des mots à des personnages qui se disent que n’importe qui peut écrire et se faire un nom. Ce sont les mêmes mots employés par ceux qui disent que tout le monde peut désormais prendre la parole sur internet. Cet accès à l’information et sa diffusion ont été un bouleversement fondamental à l’époque. C’est un phénomène qui connaît aujourd’hui une nouvelle forme de développement. Au 16ème siècle, je l’évoque à travers les publications des récits et des gravures. C’est évoqué aussi à travers l’émergence du Protestantisme avec Luther qui a profité de l’imprimerie. C’est aussi la raison pour laquelle Amerigo Vespucci a été plus célèbre à un moment donné en Europe que Christophe Colomb. Ce dernier, en homme du moyen-âge, écrivait au roi et à la reine d’Espagne alors que Vespucci a publié ses récits d’exploration qui sont devenus célèbres partout en Europe.
Comment avez-vous personnellement démêlé le vrai du faux des textes d’époque ?
J.D. : Je me suis assez vite mis en lien avec différents spécialistes de ce sujet. J’ai eu la chance qu’ils me répondent tous rapidement. Le premier d’entre eux a été Frank Lestringant, le grand spécialiste de ces voyages entrepris au 16e siècle et de tous les textes qui tournent autour de ça. J’ai beaucoup appris de lui à travers de nombreuses discussions ainsi que des documents qu’il m’a transmis. Il y a aussi d’autres historiens qui sont remerciés dans l’album. Le livre aurait été totalement différent si je n’avais pas pu avoir ces liens-là. Ils ont nourri considérablement mon travail. Des recoupements de sources m’ont fait ainsi découvrir d’autres textes et j’ai pu les comparer et soumettre aux historiens mes hypothèses.
Vous avez aussi utilisé des moyens plus modernes comme Google Maps pour localiser Fort Caroline !
J.D. : (Sourire) Je ne sais pas si je l’ai localisé exactement, ça reste une hypothèse. Il n’y a pas de trace archéologique. Je n’ai pas pris contact avec Google pour savoir qui avait implanté le Fort Caroline à cet endroit et sur quelle base. J’ai effectivement fait ma petite enquête grâce à internet pour essayer de trouver un endroit plausible en m’appuyant sur les textes de l’époque. Je me suis fixé sur un endroit qui est localisé sur Google Maps. J’ai décrit tout mon cheminement sur mon site internet en expliquant pourquoi je me suis arrêté sur cette hypothèse plutôt que sur une autre. Cela m’a servi pour mon histoire, pour mes représentations, car j’arrivais mieux à visualiser l’espace dans laquelle elle se situait. Cette étape de travail a été très importante.
Vous n’avez pas eu envie de vous rendre sur place pour visualiser les lieux que vous avez décrits ?
J.D. : Ce n’est pas indispensable. J’avais déjà beaucoup d’images provenant d’internet. Les paysages aujourd’hui sont surtout constitués de marécages et de forêts. Je n’ai pas ressenti le besoin de me rendre sur place, contrairement à Venise, où je me suis rendu pour mon précédent album, La Vision de Bacchus.
Les transmissions inter-générationnelles sont très présentes : celle d’Eléonore et son père, de Jacques et son père…
J.D. : Oui, c’était un thème important dans ce projet. Les rapports du couple Eléonore-Jacques également. C’est à travers cette histoire intime que je rentre dans mon récit et que je vais déployer la grande histoire. Ce couple est pour moi celui des aspirations contrariées. Cette tension de projeter sur l’autre une vie que l’on aimerait réaliser soi-même est le noeud du drame de tout l’album. Ce dernier évoque toute une facette de la vie de ce couple au quotidien. Pour Eléonore, elle a plus de rapports avec son père spirituel, Guillaume le Testu, qu’avec son vrai père. Elle se fait une image idéalisée de ce cartographe qui était à la fois un aventurier et un homme de représentations. J’évoque cette figure comme s’il était un homme complet. Les autres personnages de cet album sont soit des hommes d’action, soit des hommes de représentation mais pas forcément les deux. Raleigh, par exemple, est plutôt un homme d’action alors qu’Hakluyt est plutôt un homme de représentation. Jacques Le Moyne ne se révèle pas forcément à la hauteur de la vie d’aventurier dont Eléonore rêvait. Concernant la relation père-fils, la relation entre Jacques et son père est très compliquée. Ce dernier, justement, ne cherche pas la transmission mais est plutôt dans la non-communication.
Jacques se met à peindre des natures mortes et porte des lunettes, telles des oeillères, pour s’empêcher de voir ce qui se passe autour de lui…
J.D. : Jacques est un personnage qui a subi un choc post-traumatique, qui est hanté par ce traumatisme et qui le recouvre par des images inoffensives. Ces dessins de botanique, de fleurs ou d’oiseaux lui permettent de rester dans une bulle, une sorte de monde de douceur qui ne fait pas de mal. Jacques Le Moyne a réellement réalisé ces dessins après avoir vécu en Floride. L’interprétation psychologique m’est propre et me permet de véhiculer des choses liées à la complexité humaine. Je montre aussi ces images de fleurs la première fois où il est rattrapé par ses souvenirs. Ces images sont à la fois douces et violentes. Je voulais montrer ce paradoxe par la bande dessinée, comme si ce refoulement violent était recouvert par quelque chose de beaucoup plus doux. Dans mon storyboard, je n’avais pas mis ces images de fleurs, je voulais y insérer des images de souvenirs, comme des flashbacks. Ayant pris le parti de montrer le travail de dessinateur botanique de Jacques, j’ai trouvé plus intéressant de mettre ces images de fleurs. D’autant qu’elles viennent de manière violente avec des couleurs plutôt rouges sur des ambiances de pages dans les tons sépia et gris.
Les fleurs évoquent aussi la racine et le désir de rester ancré quelque part plutôt que de partir voyager…
J.D. : Oui, c’est vrai. Je n’avais pas pensé à ça comme ça mais c’est intéressant. J’ai choisi de faire des copies des dessins de Jacques Le Moyne que je trouvais très beaux et de les insérer comme têtes de chapitres. On le voit dessiner par moments et on n’a pas l’occasion de s’arrêter dessus. Ces reproductions permettent d’aérer le récit.
Concernant ces reproductions, il y en a deux qui représentent une fleur avec, à côté, un papillon et un oiseau. Un joli symbolisme de la relation entre Eléonore et Jacques…
J.D. : J’ai effectivement choisi cette image avec le papillon pour ça. Vous remarquerez également que la page en vis à vis de celle avec l’oiseau et la fleur représente un oiseau qui, lui, est dans sa cage. On voit également une maison faite de structures verticales qui ressemble également à une cage. Par ailleurs, la présences de fleurs fait aussi référence au mot Florida. Ce nom a été donné par les espagnols car ce territoire a été découvert le jour des Pâques Fleuries - Pascua Florida. Je trouvais ça amusant de rappeler cette connotation.
Eléonore est un personnage que vous avez créé de toutes pièces, donnant une touche de féminisme. Un sujet très actuel…
J.D. : Pour moi, Eléonore est le personnage principal du récit. C’est elle qui est en permanence le moteur de la narration, on rentre d’ailleurs dans le récit à travers elle. Même si elle est souvent confinée dans la vie domestique, elle a une forte envie de s’en extirper. On découvre beaucoup de choses à travers son regard à elle. Quand j’ai décidé de créer ce personnage, je savais que Jacques Le Moyne avait une épouse. Elle a d’ailleurs un rôle à un moment qui est avéré dans l’Histoire. Je ne voulais pas faire un personnage qui reste en arrière-plan, d’autant que Jacques a plutôt un rôle de victime dans le récit. J’avais besoin d’un personnage qui vienne en contrepoint de ça. Cela m’a permis d’entraîner l’histoire dans une voie qui n’est pas trop déprimante. Je trouve aussi qu’elle apporte beaucoup de lumière à cet album. Elle cherche à être partie prenante de l’action du monde et ça m’intéressait de la mettre en regard de figures évoquées sans qu’on les voit vraiment comme Elisabeth 1ere, Marie Stuart, Catherine de Médicis… C’est d’ailleurs assez paradoxal de voir à cette époque des femmes qui étaient au pouvoir.
Prenez-vous plus de plaisir à la création de personnages ou à reconstituer le plus fidèlement possible des personnages historiques ?
J.D. : Les deux aspects se mélangent. Jacques Le Moyne, bien qu’ayant existé, devient un personnage de fiction. Je lui ai donné une apparence que j’ai inventée, je lui prête des problématiques en m’appuyant sur tout ce que je peux connaître de lui. Néanmoins, j’ai totalement inventé sa psychologie. Je ne sais pas s’il a exactement vécu les choses de cette façon là. Je trouve que c’est crédible, que ça peut révéler son travail de dessinateur d’une façon que je trouve intéressante. Mais c’est quand même la fiction qui prend le dessus. Et c’est le cas pour tous mes personnages. Je n’ai pas triché avec les faits qu’on connaît des uns et des autres mais c’est un travail de mise en scène. Le plaisir vient de jouer avec ce qu’on sait, avec la réalité. Par exemple, le personnage du père de Jacques… On sait qu’il a existé, qu’il a été le valet de chambre de Marie Stuart et qu’il a bien cet âge-là par rapport à Jacques Le Moyne. Par contre, il n’est pas avéré totalement qu’il soit bien le père de Jacques. Je ne l’ai pas inventé, c’est une hypothèse historienne. Ayant découvert ça, j’ai trouvé que c’était un moyen fantastique de lier l’histoire intime et familiale avec la grande Histoire.
Etait-il fréquent qu’on puisse trouver dans la même famille des catholiques et des protestants, comme Jacques et son père ?
J.D. : Nécessairement, puisque tous les protestants le sont devenus à moment donné. (sourire) Bien sûr, cela s’est passé sur plusieurs générations. Il y avait donc bien entendu des conflits dans les familles.
Les lignes de rhumb sont très présentes…
J.D. : Je n’étais pas un spécialiste de la cartographie et je n’en suis toujours pas un. Je trouvais un intérêt esthétique pour les cartes. En faisant quelques recherches et en m’intéressant au fonctionnement des cartes, j’ai découvert ces lignes qui m’ont beaucoup intéressé. Elles peuvent s’apparenter aux lignes horizontales et verticales que l’on retrouve en BD, entre les cases. Du coup, j’ai rajouté ces lignes qui font des sortes de rayonnement. Globalement, je les ai mises en surimpression pour toutes les séquences en flashbacks. Il y a une double page au centre de l’album où j’ai utilisé ces croisements de lignes pour éclater la mise en page.
Pensez-vous que la bande dessinée peut être un bon moyen d’appréhender l’Histoire ?
J.D. : Bien sûr. La fiction est une belle porte d’entrée pour aller dans une époque ou vers des territoires lointains ou pour explorer une autre culture. On va d’abord être accaparé par des personnages et des situations humaines pour lesquelles on va se sentir proche, ce qui peut nous rapprocher ensuite de l’Histoire.
Sur votre site, vous prévenez le lecteur du risque de sortir de l’histoire s’il venait à lire toutes les explications données. Quel genre de lecteur êtes-vous ?
J.D. : En tant que lecteur, je préfère me laisser porter par l’histoire. (sourire) Je suis un lecteur rapide et j’aime lire une bande dessinée vite. J’aime ensuite pouvoir y revenir et la déguster quand elle m’a nourri. Ce n’est pas si fréquent que j’aille faire des recherches en plus. Pour le From Hell d’Alan Moore, j’ai bien lu tous les appendices qui justifient les choix de l’auteur sur chacune des pages. C’est quelque chose qui m’a totalement captivé. Je pense que mon site pourrait intéresser de la même façon des lecteurs qui auraient envie de voir un peu mes partis pris et de découvrir les documents qui ont nourri tout ça. Paradoxalement, je ne fais que très rarement cette démarche là pour les livres que je lis.
Comment avez-vous imaginé la couverture ?
J.D. : C’est une reprise d’une case de l’album et qui a été refaite. Au départ, je voulais travailler sur une couverture qui rende compte en même temps du moment où Jacques se dévoile à Eléonore et d’images sur la Floride. Mais je n’ai pas trouvé quelque chose qui fonctionne de manière suffisamment évidente pour une couverture. Pour cette fameuse case, j’ai conservé les bateaux puis supprimé ce qu’il y avait en dessous en y mettant du vide pour y insérer le titre. Le titre est d’ailleurs fait à partir d’un scan de Théodore de Bry. J’ai trouvé que ça fonctionnait bien et qu’il y avait une évidence. Je trouve qu’elle représente le voyage avec plein de promesses. Elle est aussi d’un grand calme, avant la tempête. Elle a un côté fantomatique avec ces bateaux bleus. Il y a une présence très discrète des fumées d’indiens qui montrent qu’il y a sur ce territoire une présence humaine. C’est une image très épurée mais qu’on peut néanmoins contempler. La distance fonctionne aussi avec une impression d’immensité à la fois de l’océan et de la forêt qui s’oppose à la fragilité toute relative de ces petits bateaux. Du coup, comme il n’y a pas de personnages visibles sur la couverture, j’ai voulu ramener de l’intime sur le quatrième de couverture en y mettant ce plan très rapproché de Jacques et Eléonore, qui est aussi la reprise d’une case.
Vos trois albums sont parus dans la collection Mirages de chez Delcourt. Fidélité ou terrain de jeu idéal ?
J.D. : Les deux ! J’avais le nombre de pages que je voulais pour réaliser l’album, j’aime bien le format, j’aime bien aussi la qualité de l’objet. J’ai aussi une belle relation avec Grégoire Seguin (Editeur aux éditions Delcourt, NDLR) qui me suit depuis le début. C’est une relation de confiance qui a nourri mon travail.
Ce rythme d’un album tous les quatre ou cinq ans vous convient-il ?
J.D. : Je vais essayer de me consacrer exclusivement à la bande dessinée. Je n’ai pas repris l’enseignement et j’ai donc renouvelé ma disponibilité. J’ai l’envie de faire davantage de bande dessinée et de publier donc un peu plus. Le fait de ne plus être enseignant va donc forcément me conduire à travailler différemment. Quatre ans sur un seul projet, c’était parfois un peu long. J’ai envie d’aller plus vite… On verra.
Quelques projets à mettre en route ?
J.D. : Je suis en train de travailler sur un album jeunesse toujours avec les éditions Delcourt mais en co-édition avec Le Louvre. Ce sera quelque chose de beaucoup plus léger que ce que je viens de faire. Il y sera encore question d’images mais présentées de façon plus ludique.