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« J’ai vraiment mis mes tripes sur la table »

Entretien avec Mélaka

Propos recueillis par L. Gianati Interview 02/05/2018 à 11:15 5072 visiteurs

Un père dessinateur et fondateur de Psykopat, un oncle maître de l'humour absurde, un frère écrivain et scénariste de BD, un compagnon qui vient de reprendre le dessin de la mythique série Aquablue... Vous aurez tous reconnu dans l'ordre d'apparition : Carali, Edika, Olivier Ka et Reno qui gravitent tous autour de Mélaka, blogueuse émérite et Rédactrice en Chef du magazine créé par son paternel. Et la BD dans tout ça ? Paradoxalement, il n'y a qu'une poignée d'albums à mettre à son actif alors qu'elle baigne dans ce milieu depuis plus de vingt ans. Extravertie de nature, elle a eu besoin de coucher sur papier les flots d'émotions qui l'ont accompagnée pendant la maladie de sa mère, l'artiste Gudule, et son décès, il y a maintenant trois ans. Après le beau et poignant Sous les bouclettes, sa carrière d'autrice semble définitivement lancée. 


Sous les bouclettes est votre premier album chez un gros éditeur…

Mélaka : Quand j’ai avancé un peu dans ce projet, j’ai immédiatement senti son potentiel. Ça fait quand même pas mal de temps que j’ai commencé dans la BD, même si j’ai fait une pause d’une dizaine d’années quand j’ai eu mes enfants. J’ai un peu repris la bride en m’auto-éditant. Je me suis ensuite sentie enfin prête pour rentrer dans le grand bain. Concernant le choix des éditions Delcourt, plus grand éditeur de BD en France, ça coulait de source. Tous mes potes sont également chez eux. Mon projet leur a plu tout de suite.

Vous vous sentiez prête pour envisager d’écrire sur la maladie de votre mère ou pour être éditée chez un gros éditeur ?

M. : Les deux. Quand j’ai commencé à faire cette BD, ce n’était pas du tout dans le but de la publier chez Delcourt. C’était avant tout pour sortir tout ce que j’avais dans ma tête et dans mon ventre parce que je suis comme ça, quelqu’un de très extravertie qui a besoin d'expulser tout ce qu’il y a en moi. Néanmoins, en avançant sur ce projet, en le conceptualisant, en le faisant lire à mon entourage, je me suis rendu compte qu’il avait vraiment du potentiel. De plus, j’avais donc fait l’expérience d’une auto-édition juste avant, super expérience puisqu’on récupère l’intégralité des recettes liées à la vente. Par contre, ça veut dire aussi qu’on doit la faire vivre, on doit se vendre, on doit l’expédier… Et sur une histoire aussi personnelle, aussi intense, je ne m’en suis pas sentie capable. Je me suis sentie capable de réaliser la BD mais pas de la vendre. Je ne me voyais pas aller voir les journalistes pour leur demander de parler de la BD que j’ai faite sur le cancer de ma mère. J’ai vraiment eu envie d’être prise en charge.

Cette idée de BD, c’est avant tout pour rendre hommage à votre mère ou pour effectuer votre propre thérapie ?

M. : Je n’ai jamais vu de psy de ma vie. J’ai toujours réglé mes problèmes en les exprimant en BD, de façon très naturelle. Du coup, ce choix s’est imposé très peu de temps après son décès. Quand elle était très malade, je vivais avec elle au jour le jour et je n’avais aucun moyen de me projeter dans l’avenir. Je n’ai d’ailleurs rien dessiné pendant deux ans, à part quelques pages de mon blog. J’ai réalisé Sous les bouclettes d’un seul jet. Mon brouillon, c’est exactement la BD que vous avez entre les mains au crayon et sur papier. Je n’ai absolument pas retravaillé le scénario.

C’était aussi l’occasion de réaliser un album avec votre mère même si elle n’était plus présente physiquement…

M. : Cinquante pour cent de l’album est de son fait. Il y a à peu près autant de pages de Solitude, ces petites histoires qui racontent les gaffes de Gudule pendant toute son existence, que de pages que j’ai moi-même réalisées. C’était une bonne manière de raconter l’histoire de ma mère et pas seulement sa fin de vie. Il fallait montrer qui était cette personne pour justifier l’immense douleur que constitue sa perte. D’un autre côté, cela permet aussi d’alléger un peu le récit.

N’est-il pas périlleux de jongler avec des scènes loufoques et tragiques ?

M. : J’aime bien l’effet sauna - douche froide. (sourire) Même moi, en tant que grosse lectrice et passionnée de BD, j’adore être manipulée. J’apprécie de refermer une BD en ayant des sentiments contradictoires.

Avez-vous demandé l’aval de votre famille avant de vous lancer dans un tel projet ?

M. : On est une famille très liée, une sorte de clan. On est toujours sur la même longueur d’onde, on se comprend, on se connaît par cœur. Mes frères, même si ce n’est pas du tout leur façon de gérer ça, savaient que j’allais réaliser une BD. Nous n’en avons pas parlé directement mais je sais que, tacitement, ils sont d’accord. Je pense en revanche qu’ils n’aborderont pas de la même façon mon ouvrage et que l’un des deux ne sera pas capable de la lire.

Olivier ayant encensé l’album via Facebook, il doit s’agir alors de Frédéric…

M. : Oui, le post d’Olivier m’a vraiment beaucoup émue. Ce qui m’effraie encore beaucoup dans la vie de cette BD qui vient de sortir, c’est ce qu’elle va provoquer chez mes proches. Ma mère était quelqu’un de très aimée, pas seulement par sa famille, mais également par ses compagnons, ses amis… Certains d’entre eux n’ont jamais digéré sa mort.

Malgré tous les personnages qui gravitent autour de Gudule, l’album est très centré sur vous et sur votre mère…

M. : Tout à fait et je préviens d’ailleurs le lecteur à ce sujet dès la préface. Bien sûr que c’est auto-centré car c’est de l’émotion pure, pas du tout réfléchie par l’intermédiaire d’un scénario que j’aurais écrit au préalable. J’ai vraiment mis mes tripes sur la table. Je ne pouvais pas me mettre non plus à la place de mes frères pour savoir comment ils l’avaient vécu. J’ai conscience de tout ça et je l’ai dit, donc les choses sont claires.

Comment est venue l’idée des codes couleur pour les deux parties du récit ?

M. : L’idée est venue très vite. C’était la meilleure solution pour voir en un seul coup d’œil où l’on se trouve, dans quelle partie du récit et qui parle. J’ai toujours rêvé de faire une BD avec ma mère. J’en avais discuté avec elle et je ne m’étais finalement pas décidée. Elle a attrapé ensuite cette maladie… Je pense que c’est la première à avoir regretté qu’on n’ait pas pu réaliser quelque chose ensemble. Moi, je regrette aussi beaucoup qu’elle ne soit plus là pour pouvoir la lire…

Comment avez-vous choisi d’insérer les anecdotes de votre mère dans votre propre récit ?

M. : C’est du saupoudrage, en essayant tout de même qu’il y ait un certain rapport entre l’histoire et les anecdotes. Mais tout ça s’est décidé tout à la fin. J’ai en fait réalisé deux livres séparément, mon histoire et l’adaptation de Solitude. Ce n’est qu’ensuite que je les ai mélangées de la façon la plus logique possible. Parfois, il n’y a aucun rapport… Je n’étais pas sûre du tout de que ça allait donner, ça aurait pu très bien ne pas fonctionner.

C’est paradoxalement quand il n’y a aucun rapport que le choc est sans doute le plus fort…


M. : Oui. Mon récit est en lui-même assez étouffant. Il fallait une respiration indispensable. S’il n’y avait pas eu ces anecdotes de ma mère dans Solitude, je n’aurais jamais osé proposer cette histoire aux éditions Delcourt. Elle aurait été trop lourde, trop pathos…

En parlant de pathos, vous êtes-vous fixée certaines limites ?

M. : Je me suis posée la question plusieurs fois. Comme je le disais, tout est sorti d'un seul jet. Je n’ai quasiment pas changé le scénario à partir du moment où je l’ai sorti de ma tête et rédigé au propre. Il y a plusieurs scènes que j’ai trouvées très fortes, voire violentes, qui me font monter les larmes quand je les relis, alors que c’est moi qui les ai faites. J’ai décidé de tout laisser. Cette maladie-là, on est nombreux à la vivre et on se sent très seuls quand on est impliqués. C’est une maladie qui a des côtés très crus qu’on ne peut pas taire.

La sortie du livre est forcément accompagnée de rencontres presse, de dédicaces… Parler de nouveau de ce drame, n’est-ce pas trop difficile ?


M. : Non, j’ai fait la paix avec tout ça. J’ai pris mon histoire, je l’ai analysée, tripatouillée dans tous les sens. La manipuler ainsi, pendant deux années, m’a permis de la désacraliser, de la personnaliser, de transformer mes souvenirs en scénario. Du coup, cela m’a permis de faire une vraie analyse et de me sentir en paix. J’en parle maintenant en toute sérénité. Je sais que dans mon entourage, il y en a encore beaucoup qui n’ont pas encore réussi à finir leur deuil. Personnellement, cela m’a énormément aidé. Et si ça peut aider d’autre gens, tant mieux. J’ai déjà eu beaucoup de retours alors que la BD vient tout juste de sortir.

Le décès de votre mère est expédié en deux pages autour d’une conversation sur Skype…


M. : Ce n’était tout simplement pas le but de l’histoire. Sous les bouclettes n’est pas un bouquin sur la mort mais sur la vie. On dirait pas comme ça ! (rires) C’est un livre qui commence par la mort, qui finit par la mort, mais qui contient beaucoup de vie mais aussi de l’amour, de la famille… La maladie n’est qu’un élément de l’histoire.

L’album photo présent en fin d’album est aussi un moyen de donner vie à tous les personnages…

M. : Absolument. C’est aussi une façon de donner une petite touche de réalisme. J’avais remarqué cette astuce dans Ce n’est pas toi que j’attendais de Fabien Toulmé, un livre que j’adore, tout  comme l’auteur. Après 240 pages pendant lesquelles on suit sa petite famille, en pleurant, en riant, voir des vraies photos en mettant un visage sur les personnages est passionnant. J’ai décidé de faire la même chose, je voulais que les lecteurs sachent de quoi on parle. J’adore aussi les autobiographies de Riad Sattouf et je regrette qu’il n’ait pas mis des petites photos à la fin de ses albums.

Cela donne aussi presque envie de relire l’album une fois que des vraies visages ont été mis sur les personnages…

M. : Il ne faut pas hésiter ! (rires)

Avez-vous cherché à rester fidèle au physique de chacun ?

M. : Tout est vu à partir de ma propre interprétation. J’ai donc représenté mes frères et mes proches comme mon cerveau les voit. J’ai essayé d’être au plus près mais je n’ai jamais eu la prétention de tenter de représenter ce qu’ils ressentaient. J’en suis incapable, tout simplement.

Castor Tillo en castor, est-ce une demande de sa part ?

M. : Non, c’est moi qui ai fait ce choix. C’est une personne plutôt timide qui a une forte activité sur internet mais qui n’a jamais laissé passer une photo de son visage. Il s’est toujours représenté sous la forme d’un castor. Cela s’est donc imposé naturellement à moi de le représenter de la même façon. C’est comme ça que je l’ai connu et c’est aussi comme ça que nous nous fréquentons aussi virtuellement. J’aimais bien aussi ce petit côté incongru dans mon histoire. Je pense que le lecteur est surpris de prime abord mais qu’après il oublie très vite.

Ce livre est aussi un moyen de découvrir l’œuvre de Gudule. Quels ouvrages pourriez-vous conseiller à ceux qui ne la connaissent pas ?

M. : Cela dépend du type de lecteur… Pour les parents qui souhaitent faire une lecture à leurs enfants, il faudrait sans doute commencer par son best-seller, La Bibliothécaire qui est une sorte de balade dans les classiques de la littérature. Ma mère possède une écriture très facile qui lui a permis de faire des livres jeunesse pour des enfants qui ne lisent pas. Pour les adultes, je ne conseillerais évidemment pas des œuvres jeunesse. Ce que j’ai préféré dans l’œuvre de ma mère, ce sont ses œuvres autobiographiques notamment la série des Rose chez Grasset. Je conseillerais également quelques œuvres un peu plus fantastiques comme Petit théâtre de brouillard qui parle de la maladie d’Alzheimer de sa mère. Elle a fait plus de 250 livres, c’est très difficile de choisir. Pour le reste, j’ai fait une bibliographie en préface de mon livre très sélective de ma mère.

Le livre se termine par « et si on déménageait ? ». L’avez-vous fait ?

M. : (Rires) Oui, j’ai déménagé. J’ai vécu au jour le jour avec quelqu’un qui était en train de mourir. Quand elle a disparu, on s’est demandé quoi faire. Soit on faisait un grand voyage et on retournait ensuite dans nos rues si marquées et si lourdes, soit on partait. On a choisi de partir et d’aller vivre ailleurs. On a donc acheté une maison en campagne près du village. Mais on a désormais un grand jardin et je vis au milieu de mes poules, de mon canard et de mon chat. Si un jour on peut changer de maison pour aller encore plus loin au fond des bois, je signe de suite. (sourire)

Vous avez réalisé en 2017 des planches pour la campagne de La France Insoumise. Pourquoi pas pour Europe Ecologie - Les Verts ?

M. : Ça me fait très plaisir qu’on parle de ça. C’est en fait le programme de La France Insoumise qui m’a séduite. Le seul avantage de Mélanchon est de savoir bien s’exprimer et d’être compréhensible par tous. C’est le seul politique qui n’utilise pas de langue de bois. Pour moi, La France Insoumise ce n’est pas l’extrême-gauche, juste la gauche. En ce qui concerne l’Écologie, ça ne peut pas être un parti. L’Écologie devrait être la priorité de tous les partis. Elle n’est pas politique, elle défend la préservation de la seule planète qu’on a. Je suis aussi très attachée à l’égalité, j’ai du mal avec les grands financiers… Je suis donc proche de toutes les valeurs véhiculées par La France Insoumise. Ces planches nous ont prises trois mois de boulot non payé. Ce n’était pas une commande, on a fait ça de nous-mêmes. On était portés par un formidable espoir et on s’est dit qu’il était temps de convaincre de plus en plus de monde. Le programme de La France Insoumise est pour moi la réponse à tous les problèmes de la société d’aujourd’hui. Malheureusement, on est actuellement dans son exact opposé. Que faire, à part de se désoler tous les jours et de s’enfoncer très loin de la civilisation.

Faire éditer ses planches en album, ça ne vous a jamais traversé l’esprit ?

M. : S’il y a un éditeur qui me le propose, je signe de suite ! On a bien conscience que c’est un peu derrière nous et qu’on s’est pris comme tout le monde une énorme baffe au moment des Présidentielles. On avait pour la première fois l’impression que les choses pouvaient vraiment changer. On la revoit avec amertume cette BD… Puis elle n’est pas là pour nous rapporter des sous mais pour faire passer des idées. Elle a déjà été transformée en livret par les Insoumis, je crois ceux de Marseille et de Montpellier.

Comment se porte Psykopat ?

M. : Ça va. Je n’ai jamais eu l’envie de travailler dans une vraie boîte avec des collègues et des horaires précis. On a tout fait pour garder cette liberté. Cela fait maintenant vingt ans que je travaille pour Psykopat, j’en suis la rédactrice en chef. On a su rester petit. On a gardé nos fidèles et on parvient à faire tourner la boutique comme ça.

La crise de la presse vous a-t-elle poussée à changer votre ligne éditoriale ?


M. : On a fait un revirement depuis quelques années. Au tout début, je n’en étais pas convaincue. Mais mon père, Carali, fondateur du journal, a toujours eu un instinct formidable pour ce genre de choses. On était auparavant un journal tout à fait comparable à Fluide Glacial avec un thème et des BD’s généralistes. On fait désormais de l’actu avec des dessins de presse, ce qui est plutôt original. On s’est donc fait notre niche à nous, plutôt que d’être dans l’ombre de Fluide Glacial. À part ça, on n'a rien changé. Comme on est resté petits, on a beaucoup moins de pression, moins de salaires à payer par rapport à tous les autres journaux. On serre les fesses et on prend la vague comme tout le monde. Je pense qu’on est bien barrés pour s’en sortir. Ce qui se passe en ce moment dans la Presse est très grave, même si on n’en parle pas beaucoup. Dans quelques années, le paysage de la Presse aura bien changé.

Vous avez été l’une des premières à avoir créé un blog BD en France. N’avez-vous pas participé involontairement à la fuite des lecteurs de la Presse vers internet ?

M. : Je pense que ça n’a rien à voir. Ce n’est pas soit l’un soit l’autre, les deux formats peuvent très bien être complémentaires. On peut très bien avoir son journal dans les toilettes avec les dessins de presse et, d’autre part, entre deux boulots, faire tourner internet. Ce n’est absolument pas concurrentiel. De toutes façons, en tant qu’Insoumise et en tant qu’écolo dans l’âme, c’est clair que le système de la Presse est obsolète. Faire fabriquer des millions de journaux quotidiennement qui sont transportés par camion dans toute la France pour être jetés pour la grande majorité, ça ne peut pas durer.

Quelle serait alors votre solution ?


M. : Le numérique. Mais je ne sais pas si les gens sont prêts. Il y a beaucoup de questions qui se posent. Je ne peux pas en dire plus mais on y réfléchit.

Avoir réalisé cette BD, même sur un sujet aussi sensible, vous a-t-il donné envie de vous lancer définitivement ?

M. : Ma mère a commencé sa carrière à 40 ans. Elle a fréquenté un dessinateur, a fait des enfants, puis s’est mise de côté pour les élever. Elle a ensuite lancé sa carrière d’autrice. Je pense que je suis en train de suivre exactement le même schéma. J’ai donc l’intention de faire des BDs et de devenir une vraie autrice !




Propos recueillis par L. Gianati

Bibliographie sélective

Sous les bouclettes

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L'ange ordinaire

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Dans ma tête

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