Sans aller jusqu'à la sympathie, il y a quand même tout un éventail entre les 2 extrêmes.
Pour moi,
Penss aurait pu être fermé
et donc ne pas expliciter sa "quête", ce qui génère souvent ses ennuis et les rebonds de l'histoire
sans pour autant être autant antipathique.
Dans la littérature ou l'audiovisuel, tu as plein de héros/personnages fermés, à différents niveaux, aux autres sans pour autant qu'ils soient constamment antipathiques.
Là comme ça, je citerais Monsieur Grumpf dans "sous les arbres", Sherlock Holmes qui ne partage pas ses théories, ne se confie pas, ni sur sa vie ni sur ses envies et ne se sert de Watson que pour se mettre en valeur mais, de par ses failles, reste (ou devient) moins antipathique ou Norton Sinclair dans le comics Gideon Falls (qui ne parle qu'à sa psy mais met des barrières entre lui et le reste du monde).
D'ailleurs ce sont souvent des paranoïaques ou des gens qui veulent se protéger pour ne pas que les autres entravent leur quête ou impliquer leur entourage, etc.
Ma lecture remonte à quelques semaines et j'ai beaucoup lu depuis mais je ne me souviens pas avoir été touché par
Penss hormis la scène que je cite
et même là, on ne peut pas dire que sa peine soit communicative, l'émotion venant plus de la situation que de ce que le personnage exprime.
Après et ta vidéo l'exprime bien, c'est magnifique en terme de narration (graphique aussi) mais j'ai eu plus de passion pour Grimrr qui n'était pas un modèle de bonhommie.
Je ne sais pas si je suis clair...