malicia78 a écrit:gibrat dans le vol du corbeau
Je vois qu'apparemment cette phrase n'a pas marqué que moi !... malicia qui porte bien son nom s'en est probablement souvenu !
Pour être plus précis, c'était Gibrat qui faisait dire ça à son personnage François répondant à Jeanne (voir ci-dessous)
Dans une interview Gibrat disait :
https://www.moveonmag.com/Jean-Pierre-G ... a1098.htmlIl y a d’autres frontières plus poreuses, plus subtiles entre les anarchistes et les bolchéviques. Oui, les anarchistes ont très vite vu la confiscation du pouvoir par les bolchéviques. J’ai grandi dans le milieu communiste et je m’en suis éloigné quand j’ai eu 21/22 ans. J’avais l’impression de trahir tous les miens, les cocus de l’Histoire qui ont toujours cru jusque dans les années 70 que l’Union Soviétique, si elle n’était pas le paradis, était en construction quand même, meilleure que le système capitaliste. J’ai beaucoup d’affection pour ces gens qui, comme mon grand père, ont été naïfs, crédules…
Ils cherchaient peut-être davantage une fraternité. Les gens de la base, oui, pas les autres. Je connais bien cette mentalité .Dans Le vol du corbeau, Jeanne est une communiste de base et son copain François, un petit voyou qui vit de larcins lui dit « Moi aussi je suis communiste, je prends aux riches pour donner aux pauvres ; j’ai simplement supprimé les intermédiaires. » Jeanne lui répond qu’il faut d’abord penser aux autres pour être communiste et François lui rétorque que
les communistes ne pensent pas aux autres mais à la place des autres. Ça résume tout.
A toi la suite... je pensais que ça durerait plus longtemps !