Coupe d'Europe 2021-22 : UEFA = MAFIA !

[rennois]

Message précédent :
Pas possible autrement, il aime être haï, Pérez

« Haaland ou Mbappé ? Pas sans la Super Ligue »

[Giuseppe]

C'est sûr qu'elles trouveront autre chose, mais ce que dit Brian, c'est que si les clubs se sont déclarés, ils avaient déjà tous les financements de manière certaine. Tu sautes pas en parachute sans parachute.

Les 12 n'ont pas peur du ridicule mais je pense qu'on peut leur faire confiance pour avoir couvert leurs arrières vis à vis des banques...

Tout ce cirque ne va rien changer. Agnelli plus président de l'ECA. La belle affaire, au moins il se recentrera peut être sur sa présidence de la Juve et prendra de meilleures décisions que depuis 3 ans.
L'UEFA continuera à écouter et à répondre aux exigences des gros en proposant des formules de plus en plus ridicules qui seront sensées rapporter plus... A certains.

Après pour le PSG, ils ont mis 10 ans à devenir crédibles aux yeux de l'UEFA, ils n'allaient pas tout gâcher en souscrivant à une ligue qui, à mes yeux, n'avait aucune chance de se faire maintenant et qui n'avait que pour seul but de renégocier avec l'UEFA.

[Giuseppe]

J'ai fait cogiter mon petit cerveau pour essayer d'envisager comment tout ça va finir.

D'un côté Perez et Agnelli s'entêtent, pour eux la Ligue Perez aura lieu. Ils auraient tort d'en douter, la plupart des clubs anglais seront prêts si ça ressemble à quelque chose, le Barca aime trop croire qu'ils sont le club élu, les italiens ont trop besoin de fric pour pouvoir continuer à merder, Aulas laisse entendre qu'il ne loupera pas le wagon, Nasser doit simplement attendre que sa CdM soit finie.

En fait il n'y a que chez les allemands que ça coince structurellement.

Si ça se fait, l'UEFA deviendra une organisation de seconde zone. Mais il ne leur reste que trois possiblités :
- le status quo => ils se font bouffer à court/moyen terme, si Perez dégonfle son melon, trouve une agence de com moins bidon et n'a plus Nasser dans les pattes
- lâcher encore plus de lest => ça ne suffira pas, ils gagneront juste un an ou deux
- reste à taper fort => trouver un ou deux boucs émissaires et sanctionner méchamment. Personne n'y croit, en plus ils ne l'ont jamais fait, sauf cas du Heysel, mébon, c'était autrement plus grave. Ceci dit, couplé à une com montrant que le foot est vraiment ouvert à tous et avec un regain de régulation, notamment des transferts/salaires et de Coupes d'Europe moins organisées autour du sauvage de cul des gros, y'a peut être moyen que...

Ouais, nan, première solution.

Perez et Agnelli (les autres aussi mais ils ont finalement moins de couilles) veulent et assument vouloir, comme déjà dit, une assurance de retombées financières pour pouvoir continuer à dépenser (bien ou mal ça c'est un autre débat). Ils veulent la même chose que n'importe quel secteur industriel, de la vision et de la stabilité.
Leurs demandes me semblent logiques pour des financiers / industriels... Le seul souci c est que c'est une industrie particulière où l'incertitude du sport doit encore avoir sa place (même si c'est déjà vraiment de moins en moins).

[Charlus]

Il y aura peut-être un impact à l'ECA. il y quand même quelques clubs qui risquent d'y perdre de l'influence.

Pabel, je comprends pas en quoi les allemands ont un problème structurel avec la superligue. Karle Heinz a juste eu la bonne idée de ne pas se déclarer trop vite (comme Nasser), mais il travaille depuis longtemps au projet.

Je me demande depuis quelques temps si il n'y a pas un nouvel axe de coopération sur ces sujets politiques entre le Bayern et le PSG.

[rennois]

Sauf à se faire couper l'herbe sous le pied...

Comme le rappelle the sun, il y a un projet de league au royaume-uni qui, avec les anglais, inclurait par exemple le Celtic et les Rangers. Je ne vois pas les 4/5 poids lourds anglais s'en défausser au profit de la league à Pérez puisque c'est eux-mêmes qui l'initient...( ils pensent sans doute, et à raison que ce nouveau serait assez excitant auprès des fans de foot pour générer des revenus encore plus conséquents )
L'uefa et la Fifa sont favorables à ce genre de plan, selon Marca, qui rappelle également que hors royaume-uni, des idées germent pour des rapprochements pays-bas/belgique ou etats-unis/mexique, par exemple

[pabelbaba]

Pabel, je comprends pas en quoi les allemands ont un problème structurel avec la superligue. Karle Heinz a juste eu la bonne idée de ne pas se déclarer trop vite (comme Nasser), mais il travaille depuis longtemps au projet.

Le Bayern peut en être de la Ligue Perez mais en l'état, l'organisation de leur championnat + le fonctionnement actuel de la ligue des champions, leur permet de gagner des titres, de rester compétitifs et de gagner du blé. Je comprends qu'ils réfléchissent à demain, mais actuellement leur modèle tourne super bien et ils n'ont aucune raison de le remettre en cause.

En plus on oublie pas mal de parler du fonctionnement de la Ligue Perez. Il y a le problème de la ligue fermée, ok, mais c'est pas un problème pour les clubs qui sont dedans. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Mes que un club peut pisser sur le reste de la planète foot en gardant le sourire. Mais l'autre vrai souci, c'est qu'il faut la diriger cette foutue instance, et là tout le monde va se tirer dans les pattes. D'autant que ce machin a été monté sur l'esprit : tout pour ma gueule, rien pour les autres.

Les allemands n'ont rien à foutre là-dedans et tout à perdre.

[Bolt]

Surtout que le Bayern n'a pas le déficit structurel des autres clubs.
Concernant Rummenigge, je ne sais pas quoi penser de lui... Il a piloté l'ECA depuis sa création avant de vouloir s'en dégager en 2017. Je crois que les football leaks sont sortis à la même période, il était cité comme l'un des instigateurs de la Superleague (et ça devait être la première fois où le projet de ligue fermée avait un visage concret), avec les larrons habituels Agnelli et Perez, et à l'époque Bartomeu. Mais il avait fermement démenti, disant même ne pas être au courant, et s'y était toujours opposé.

Pas possible autrement, il aime être haï, Pérez

« Haaland ou Mbappé ? Pas sans la Super Ligue »

J'ai commencé les quelques retranscriptions de l'interview de Perez donnée à la Cadena Ser... Comme d'habitude dans le foot, il y a des gens de pouvoir qui n'ont peur de rien quand ils prennent la parole.

Le format de la Ligue des champions est obsolète, vieux et n'a d'intérêt qu'à partir des quarts de finale. Avant, il n'a aucun intérêt. Ce format ne fonctionne pas et il nous est venu l'idée de faire un format dans lequel joueraient les équipes les plus importantes d'Europe. Nous avons regardé les chiffres et nous avons vu que nous pouvions en tirer beaucoup plus d'argent.

Nous avons travaillé, passé beaucoup d'années sur ce projet et nous n'avons peut-être pas su bien l'expliquer.

L'argent vient des bons matches, où il y a de qualité. Il faut faire des matches comme les Federer-Nadal (en tennis) tous les mardis et mercredis. Des matches de très haut niveau sans exclure personne.

Les fans de Chelsea ? C'étaient 40 personnes à l'extérieur de Stamford Bridge ... et si vous voulez, je vous dirai qui les a emmenées là-bas. C’est la même personne qui a donné à Cadiz des t-shirts.

C'est difficile de l'expliquer mais il y avait un club parmi les Anglais qui n'était pas très intéressé. Il a commencé à contaminer les autres. Un autre n'était plus convaincu. Ils ont signé un accord contraignant. Les 12 clubs avaient signé un contrat. Si aujourd'hui ils partent, c'est parce que l'UEFA met la pression. Nous aurions pu accueillir d'autres équipes, mais nous n'avons pas eu la chance de le proposer. Ce n'est pas possible que les grosses équipes perdent de l'argent et les petites en gagnent.

Alors Florentino, il y a des pénalités pour les lâcheurs ?

[pabelbaba]

Lire du Perez c'est toujours ravissant.

Je réfléchis aux différents rapports de force et en fait dans le cadre de la Ligue Perez, il n'y en a pas. Ou en tout cas il n'y aura qu'une instance gérée par les différents clubs qui n'ont pas d'intérêt commun. Du coup comment font les ligues fermées US pour s'en sortir? Ben elles ont en face d'elle des syndicats de joueurs, qui décident des lockout et négocient des règles. Ca fait une sacrées différence avec le foot européen, où les intérêts autres que ceux des clubs sont portés par une instance plus ou moins indépendante, l'UEFA.

C'est le plus gros souci interne de la ligue Perez, n'avoir aucun contrepouvoir. Et avec les génies qui la dirigeraient, ça pourrait effectivement être rigolo.

[Raven2b]

J'ai commencé les quelques retranscriptions de l'interview de Perez donnée à la Cadena Ser... Comme d'habitude dans le foot, il y a des gens de pouvoir qui n'ont peur de rien quand ils prennent la parole.

Le format de la Ligue des champions est obsolète, vieux et n'a d'intérêt qu'à partir des quarts de finale. Avant, il n'a aucun intérêt. Ce format ne fonctionne pas et il nous est venu l'idée de faire un format dans lequel joueraient les équipes les plus importantes d'Europe. Nous avons regardé les chiffres et nous avons vu que nous pouvions en tirer beaucoup plus d'argent.

Nous avons travaillé, passé beaucoup d'années sur ce projet et nous n'avons peut-être pas su bien l'expliquer.

L'argent vient des bons matches, où il y a de qualité. Il faut faire des matches comme les Federer-Nadal (en tennis) tous les mardis et mercredis. Des matches de très haut niveau sans exclure personne.

Les fans de Chelsea ? C'étaient 40 personnes à l'extérieur de Stamford Bridge ... et si vous voulez, je vous dirai qui les a emmenées là-bas. C’est la même personne qui a donné à Cadiz des t-shirts.

C'est difficile de l'expliquer mais il y avait un club parmi les Anglais qui n'était pas très intéressé. Il a commencé à contaminer les autres. Un autre n'était plus convaincu. Ils ont signé un accord contraignant. Les 12 clubs avaient signé un contrat. Si aujourd'hui ils partent, c'est parce que l'UEFA met la pression. Nous aurions pu accueillir d'autres équipes, mais nous n'avons pas eu la chance de le proposer. Ce n'est pas possible que les grosses équipes perdent de l'argent et les petites en gagnent.

Alors Florentino, il y a des pénalités pour les lâcheurs ?

Le meilleur passage, c'est sur la fin :

Perez : « Le football des supporters ? Bien évidemment. Nous devons penser à eux, qui payent la tv et les maillots »

[Charlus]

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous sur le Bayern. Longtemps, le modèle éco du Bayern, c'est de payer les joueurs pour qu'ils aillent au bout de leur contrat pour les prendre sans transfert. ça passe probablement par des contrats anti-datés et des mouvements à la marge de ce que prévoient les règlements européens et nationaux.

Pareil pour les joueurs qui ne veulent QUE le Bayern. Et du coup, ça ne choque personne qu'ils signent Sané à 45 M€. Le modèle complémentaire, c'est de signer gratuitement les meilleurs jeunes formés ailleurs en Europe, et particulièrement en France.

je veux bien qu'on me dise que c'est un modèle sain, moi c'est pas mon avis. Et je pense que je ne suis pas le seul, notamment en Allemagne. Moralité, il y a 4 ans, le Bayern se foutait de la gueule du PSG qui signait Neymar et Mbappé en expliquant que jamais il ne mettrait plus de 50 M€ sur un joueur. Y a pleins de clubs qui avaient les boules, après s'être fait piller.

[pabelbaba]

Je ne dis pas que le modèle du Bayern c'est le rêve, je dis juste qu'ils sont moins dépendants de cette Ligue Perez. Ils font aussi partie du problème général, comme le Qatar qui sort le chéquier pour signer n'importe quoi.

Cependant pour le Qatar, j'ai plus une logique à la Haroun, s'il achète cher, c'est aussi et surtout parce qu'on lui propose cher.

[mistercoyote]

Elles sont folles ses déclarations à Perez.

Et prendre pour exemple Federer Nadal c'est une belle connerie, je suis ultra fan de Roger et j'aime beaucoup Djoko mais les victoires à la chaine du Big 3 ça devient presque lassant.

[noise]

Perso je suis nostalgique du format d'avant 91-92, je suis un vieux con?

[pabelbaba]

Je m'en souviens pas des masses... désolé.

[Bolt]

Le modèle complémentaire, c'est de signer gratuitement les meilleurs jeunes formés ailleurs en Europe, et particulièrement en France.

Signer (gratuitement) des jeunes formés ailleurs, quel gros club ne le fait pas ? Quand à ceux formés en France, mis à part Kouassi, je ne vois pas.

[pabelbaba]

C'est plus le modèle de Red Bull/Leipzig.

[Charlus]

Dans ceux qui sont partis et encore aux Bayern, tu as juste Coman.

[Bolt]

Dans ceux qui sont partis et encore aux Bayern, tu as juste Coman.

Il est passé par la Juve entretemps.

[wamuu]

Elles sont folles ses déclarations à Perez.

Et prendre pour exemple Federer Nadal c'est une belle connerie, je suis ultra fan de Roger et j'aime beaucoup Djoko mais les victoires à la chaine du Big 3 ça devient presque lassant.

Ce n'est pas ce qu'il dit. Il évoque un match Federer - Nadal (qui hormis à RG sont des matchs très plaisants à regarder) et pas des matchs Federer/Nadal contre un quidam du circuit.

[Bolt]

La défaite de la Super Ligue n’est pas encore une victoire pour le football de Jérôme Latta, redac-chef des Cahiers du football

Il y aura une histoire à écrire de ces quelques jours trépidants et finalement comiques qui auront vu la météorique Super Ligue passer du statut de plus grande révolution des compétitions européennes depuis l’invention des compétitions européennes à celui fiasco sans précédent.

On sera aussi passé d’un sentiment de déprime, en voyant se concrétiser un bouleversement longtemps redouté, à une atmosphère quasiment euphorique, en le voyant voler en éclats. Les prophètes rétrospectifs ne manquent pas d’affirmer aujourd’hui que le projet était voué à l’échec. La réalité est qu’il s’avançait avec un boulevard devant lui et, en dehors de supporters relégués en marge, pas le moindre bataillon à l’horizon pour lui opposer une résistance.

Puis, sorties de nulle part, des légions se sont subitement levées aux côtés des supporters, et le désaveu a été unanime de la part de toutes les parties prenantes. La Super Ligue a été balayée en deux jours, ses promoteurs ridiculisés, leurs contrats de 187 pages envoyés au broyeur. Il fallut du matériel de forage pour trouver un partisan de la future compétition (et c’était soit Fred Hermel, soit un bot qui répétait : « the super league is a good idea and will revolutionize football »).

Aussi réjouissants soient ce dénouement et cette déroute, quel que soit le soulagement, il faut revenir sur les événements avec un peu de sérénité. Ils laissent perplexes à trop d’égards, les retournements de situation ayant été suivis de troubles hallucinatoires : l’UEFA, bastion de la pureté du football ; la Ligue des champions, immaculée coupe d’Europe ; Nasser Al-Khelaïfi, chevalier blanc du foot populaire. Quelques questions se posent donc.

POURQUOI CE RÉVEIL EN SURSAUT ?

Ce n’est pas un reproche, c’est une question : où se cachaient ces réserves de résistance ? Par quelle magie des dérives évidentes depuis des années, et qui n’ont fait que s’accentuer durant ces années sans jamais être discutées, sont-elles tout à coup visibles et condamnées ? Pourquoi est-ce l’aboutissement du processus qui a suscité une révolte et pas le processus ?

C’est un peu comme si le football était passé devant un miroir pour la première fois depuis vingt-cinq ans et qu’il avait poussé un cri d’effroi en se voyant. La Fédération, les éditorialistes de L’Équipe et les consultants de RMC se sont mis à parler comme un article des Cahiers du football. Surtout, les mots justes ont enfin été mis sur les faits : libéralisation, dérégulations, enrichissement des plus riches, dérive oligarchique, caste, cartel, accaparement, imposture, honte.

Même les pouvoirs publics ont inexplicablement pris leurs responsabilités – une plus grande surprise que d’entendre bon nombre de joueurs confirmer leur récente politisation. La réaction collective n’a pas seulement condamné la Super Ligue (ce n’est pas si étonnant), elle a aussi mis la lumière sur la révolution libérale qui a mené à elle.

La création effective, et non plus brandie comme une menace, d’une ligue privée a sans nul doute porté atteinte à un tabou collectif, constitué une transgression intolérable. La colère était en tout cas palpable, et elle n’a pas été amoindrie par les conditions imposées par l’épidémie : au contraire, elles ont souligné l’indécence de la démarche.

LES ÉLITISTES SONT-ILS DES BRANQUIGNOLS ?

Certes, les dirigeants des superligués ont eu des raisons d’être surpris par l’ampleur du désaveu. Mais sur le plan de la communication, la disasterclass est anthologique. Un communiqué nébuleux diffusé au milieu de la nuit, relayé sans commentaire par les clubs, un site officiel minimaliste évoquant une mire télévisuelle, l’absence de prise de parole publique : l’atmosphère d’un coup d’État a été parfaitement reproduite.

En Angleterre, les propriétaires sont restés des fantômes lointains et muets, comme s’ils n’étaient en rien comptables de leurs actions sur des clubs qui signifient en revanche quelque chose pour des millions de supporters. Florentino Pérez et Andrea Agnelli ont agi comme des personnages des frères Coen, embarqués dans une aventure qui les dépassait complètement, multipliant les aveux de bêtise, déshonorant leurs clubs.

S’étant involontairement mis à nu, on les a vus au naturel : cupides, cyniques, stupides. « Tout comme le pétrole fait partie de l’industrie du pétrole, la stupidité fait partie de l’industrie du football », écrivirent Simon Kuper et Stefan Szymanski dans leur livre Soccernomics. Les propos des présidents du Real et de la Juventus ont trahi une vision du football aussi indigente qu’insupportable.

ÉTAIT-CE UN COUP DE BLUFF PLUTÔT QU’UN COUP D’ÉTAT ?

L’amateurisme de ce lancement est tel qu’il en deviendrait suspect, même si on peut admettre que les instigateurs ont mieux préparé leur dossier juridique que leur communication. Cependant, l’absence de trois membres fondateurs sur quinze, de calendrier et de diffuseur, le flou sur le choix des cinq-qui-font-vingt suggèrent un décor de carton-pâte, clinquant mais de pure façade.

Soit il faut accréditer l’idée que nos héros n’ont aucune notion de la réalité, en particulier de la réalité de leurs capacités cognitives, et ils ont mené l’opération comme Homer Simpson piloterait le Millenium Falcon. Soit ce qui a mal tourné n’est pas un hold-up, mais un énième coup de bluff – très mal calculé.

L’hypothèse n’est pas très réaliste. Une telle manœuvre ne fait pas sens à la veille de l’officialisation de la réforme de la Ligue des champions. La communication en catimini indique que nos insurgés étaient tout de même un peu conscients de la portée d’un geste – préparé de longue date et dont on savait qu’ils n’auraient aucun scrupule à l’accomplir. Ensuite, on voit mal comment une banque comme JP Morgan se serait laissée embarquer dans un canular. Enfin, la situation économique désastreuse de plusieurs de ces clubs peut à elle seule expliquer l’initiative.

(...)

La suite à lire dans le lien.

[pabelbaba]

Ca fait du bien, même si c'est gentiment utopique.