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Centre Pompidou - BD à tous étages
Partie 1 : Intro + Underground + Effroi + Rêve

26/10/2024 40 planches

Partie 1 – Intro + Underground + Effroi + Rêve


La BD à tous les étages – Bande dessinée (1964-2024) 1/6

Du 29 mai au 4 novembre 2024, le Centre Pompidou met la bande dessinée à l’honneur avec une programmation riche de plusieurs expositions. Exposition phare, Bande dessinée (1964-2024) revient sur soixante années de production à travers le monde. 

Une anomalie enfin réparée

À l’aube d’une fermeture pour plusieurs années pour travaux, le temps peut être venu pour le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou (ouvert en 1977) de regarder un peu dans le rétroviseur. En s’y penchant de plus près, il peut alors être constaté que la relation entre l’institution et le 9ème art est pleine d’ambivalence, entre liens étroits et ignorance. À vrai dire, il y a bien longtemps que la bibliothèque publique d’information (BPI), qui occupe trois étages du Centre Pompidou, s’intéresse à l’art séquentiel et y fait honneur. Du côté du musée national d’art moderne, en revanche, les relations sont bien plus distantes. L’exposition Bande dessinée (1964-2024), installée au sixième étage – tant par son ambition que par la quantité et la qualité des planches exposées – vient, au fond, combler un manque dans la programmation majeure de « Beaubourg » depuis cinquante ans et réparer ce qui pouvait apparaitre comme une anomalie.

Pourquoi 1964 ?

La première salle apporte une réponse à la question qui peut, immédiatement, venir à l’esprit en découvrant le titre de l’exposition : pourquoi 1964 ? Dans cet espace dédié à la contre-culture, l’explication est donnée. Dans les trois points du globe qui ont vu l’émergence de la bande dessinée, les années 1960 marquent une sortie progressive de la bande dessinée de la sphère de l’enfance. Les revues Hara-Kiri, en France, et Garo au Japon explorent de nouveaux segments, graphiquement mais aussi du point de vue des thèmes abordés. Une volonté de dessiner ce qui dérange le plus grand nombre (et surtout les conservatismes établis) pointe le bout de son nez à l’heure où, aux États-Unis, des auteurs comme Robert Crumb inaugure les comics underground.

Terrifiante bande dessinée…

L’émergence d’une production destinée à un public adulte se révèle également avec l’apparition des bandes dessinées d’effroi. Au Japon, dès les années 1960, des récits macabres naissent sous les crayons de Shigeru Mizuki ou encore Kazuo Umezz, dont Junji Itō perpétue l’héritage. Les œuvres destinées à faire peur, à créer une certaine gêne chez le lecteur, se font de plus en plus nombreux et plusieurs noms sont, par la suite, associés à ce genre, de Charles Burns à Daniel Clowes.

Dans une troisième salle, l’exposition propose un coup de projecteur sur la thématique du rêve, soulignant à quel point le medium se prête à imager la subtile frontière entre fantasme et réalité.

Voir le site du Centre Pompidou.

Catalogue de l’exposition.

Damien Kebdani