Wilhem Pelosi sera finalement le dernier… Conçue au départ pour une vingtaine de tomes, Immergés s’arrête malheureusement au troisième. Pourtant, de nombreux atouts laissaient à penser que la série avait tout pour réussir : le concept d’une « micro-société » évoluant dans un sous-marin à l’époque du IIIe Reich, chaque album étant destiné à raconter le point de vue de l’un des 19 personnages, un dessin magistral et inventif pour plonger le lecteur à l’intérieur du submersible. Hélas, qualité et succès ne vont pas toujours de pair. Pour se consoler et en attendant (on peut toujours rêver) un éventuel repreneur, rencontre avec Nicolas Juncker qui revient sur cette brève mais riche aventure.
Lorsque nous avons découvert les albums de la série à l'automne dernier, nous avons décidé, enthousiastes, de nous associer au lancement de cette série. Ce coup de projecteur devrait vous permettre d'en apprendre un peu plus sur ce projet. Bonne lecture !
« Qu’adviendrait-il si la solidarité devenait une question vitale au plan individuel ? ». C’est en ces termes que Pierre-Paul Renders présente à Denis Lapière, en 2006, les bases de son nouveau projet. Une période de cinq ans a été nécessaire pour mener à bien cette formidable aventure éditoriale et donner naissance à une série pour le moins atypique. En avril 2011, les deux premiers volumes d’Alter ego, Camille et Fouad sont disponibles dans les bacs.
Alter ego, qu’est-ce que c’est ?
C’est tout d’abord un concept : six tomes, six histoires, six personnages. Chaque album est une pièce d’un immense puzzle, une partie de la solution d’une gigantesque énigme. Un air de déjà vu ? Non, si l’on considère que la série peut être lue de façon aléatoire, sans forcément suivre l’ordre de parution.
C’est aussi une véritable équipe : deux scénaristes, cinq dessinateurs qui se partagent le travail entre personnages, décors et couvertures, et une coloriste.
C’est enfin un thriller d’anticipation, dont le thème principal, celui des âmes sœurs, possède de multiples ramifications prenant leurs sources, notamment, dans la bioéthique.
Voila trois bonnes raisons de donner un coup de projecteur à une série, dont la conclusion est prévue, déjà, pour octobre 2011.
Il était une fois en France (ou l'histoire de Joseph Joanovici, personnage aussi ambigu que fascinant) est plébiscité par les lecteurs, et plus particulièrement sur BDGest, où les deux premiers volumes ont successivement emporté le BDGest'ART Scénario en 2007 et en 2008 puis le BDGest’Art Meilleur album en 2009 pour le troisième opus de la série. A l’occasion de la sortie du tome 4 « Aux armes, citoyens ! », retour sur cette saga historique humaine et sans manichéisme.
Il était une fois en France T.4 : Aux armes, citoyens !PREVIEW
Rarissimes sont les occasions de se sentir fébrile à la découverte d'un album de bande dessinée. Certains sont très attendus parce qu'ils offrent une conclusion ou un nouveau départ à une série mythique, d'autres marquent l'association d'auteurs adulés ou la fin de la retraite d'artistes devenus rares, tandis que certains promettent d'aborder des sujets avec un éclairage inédit. Trois Christs est un mélange de tout cela. Cela fait au bas mot trois ans qu'on en entend parler, qu'on sait qu'il s'agit d'un challenge et en quoi il consiste, que ce sont Valérie Mangin (Le dernier troyen - Soleil) et Denis Bajram (Universal War One - Soleil), auxquels se joint Fabrice Neaud (Journal - Ego comme X), qui se le sont lancés.
Le défi : présenter trois fois la même semaine pascale, à Lirey, en Champagne, en 1353. Les mêmes personnages qui évoluent dans les mêmes lieux pour des évènements différents. Non pas exposer trois points de vue de protagonistes comme on l'a déjà vu, mais utiliser dans chaque récit un maximum de cases et de textes communs à chacun d'entre eux. Un puzzle, un jeu de pousse-pousse, qui au bout du compte donne bien trois histoires distinctes, qui prêtent aux acteurs des desseins et des destins divergents et qui confèrent elles aussi au St Suaire, élément central, une origine, une aura, d'un autre type.
Coup de projecteur sur une oeuvre complexe avec une interview de Valérie Mangin et Denis Bajram (et quelques révélations sur les albums à venir).
UN NOUVEAU CONCEPT Alors que la bande dessinée pourrait bientôt se décliner sous forme numérique, certains prennent les devants en invitant le public à troquer – au moins pour un temps – son bon vieux support papier contre un écran d'ordinateur et une connexion Internet. Thomas Cadène est de ceux-là. Dépassant le concept du simple blog, il crée avec Les Autres Gens une véritable saga en ligne, une « BéDénovela ». Seul aux commandes côté scénario, il a su s'entourer d'une pléthore de dessinateurs de la nouvelle génération pour fixer avec ses lecteurs un rendez-vous quotidien.
Avec le remarqué "A bord de l'étoile matutine", Riff Rebs avait attiré notre attention il y a un an sur Noctambule, la nouvelle collection de chez Soleil. C'était alors avec gourmandise que l'on apprenait que son ancien compère, Cromwell, signerait le deuxième album de la collection avec une libre adaptation du "Dernier des Mohicans". Maintes fois repoussé, le voici qui sort enfin, OVNI visuel au rythme effréné. Le temps de faire un focus à la fois sur l'album et sur l'avenir de la collection.
BDGest a choisi de vous parler d'une collection qui compte 6 albums qui seront publiés en 2010, proposée par les éditions Delcourt sous la houlette de David Chauvel.
Diamond (Christophe Bec - Dylan Teague) en Janvier, Le Troisième Jour (Henri Meunier - Richard Guérineau) en Mars, Soul Man (David Chauvel - Denys) en Mai, La Grande Escroquerie (Fred Duval - Christophe Quet) en Août, Gold Rush (Luca Blengino - Antonio Sarchione) en Octobre et L'Héritage du Kaiser (Hanna - Trevor Hairsine) en Novembre feront l’objet d’articles (interviews, expo, chroniques) sur BDGest.
Il était une fois en France (ou l'histoire de Joseph Joanovici, personnage aussi ambigu que fascinant) est plébiscité par les lecteurs, et plus particulièrement sur BDGest, où les deux premiers volumes ont successivement emporté le BDGest'ART Scénario en 2007 et en 2008. Voilà qui, avec la sortie du troisième tome, le 28 octobre 2009, nous donne trois bons motifs pour consacrer une exposition à cette saga de Fabien Nury et Sylvain Vallée...
C’est un conte pour les grands où s'entrechoquent le monde des pirates, l’amour, les mystérieuses communautés chinoises et le mystère du règne végétal, « la nature et l’homme faisant décidément mauvais ménage »nous rappelle l’auteur. L’ensemble donne un album troublant : la poésie des mots contraste avec la cruauté des faits. La force des dessins exacerbent la violence de certaines scènes et la rigueur des expressions.
Quelques mois après avoir s’être lancées dans la bande dessinée, les éditions Robert Laffont jetaient l’éponge. Et ce, malgré un catalogue de qualité. Émois dans le milieu bédéphile. L’annonce peu après d'une reprise de tout le (jeune) catalogue par les éditions Delcourt donne une seconde chance aux auteurs qui s’étaient engagés dans cette aventure. Nouvelle mise en place, nouvelles maquettes, parutions simultanées, les premiers albums arrivent chez vos libraires. L’occasion de faire le point avec Béatrice Tillier, Xavier Dorison et Marya Smirnoff, directrice de la collection chez Robert Laffont, maintenue dans son rôle éditorial chez Delcourt.