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Un putain de salopard 1. Isabel

13/05/2019 8762 visiteurs 6.8/10 (6 notes)

« Lui, jamais vu ! Mais l'autre, si c'est ton père, c'est un salopard... un putain de salopard ! »

Cette antienne grossière mais efficace donne le ton d'Isabel, premier tome d'Un putain de salopard. Une sortie qui représente un événement dans le microcosme de la bande dessinée. Deux auteurs de renom, une exposition des planches et pas mal de couverture médiatique, difficile, pour qui suit l'actualité du 9ème art, de passer à côté de la nouvelle série Rue de Sèvres.

S'inspirant de leurs souvenirs guyanais, Régis Loisel et Olivier Pont invitent le lecteur à suivre les traces d'un jeune homme à la recherche de son paternel. Après un début aux allures de comédie aux accents hippies portée par un trio féminin, la trame mute et bascule dans l'action. Dans la jungle d'Amérique du Sud, les dangers ne tardent pas à apparaître, habillement développés en deux lignes narratives. D'un côté, la quête d'identité de Max, qui place sur sa route des personnages peu recommandables et rappelle que dans la jungle équatoriale, c'est la loi du plus fort qui règne. De l'autre, Christelle et Charlotte, qui en même temps qu'elles commencent leur pige dans le dispensaire prennent la mesure des règles de vie dans ce coin loin de tout.

Avec à propos, le graphisme installe un cadre dépaysant, tant par les décors luxuriants et colorés que par les teintes chaudes et nuancées de François Lapierre. Elles mettent en valeur l'encrage du trait vif et expressif d'Olivier Pont. Très régulier tout au long des quatre-vingt-quatre planches, son dessin fait mouche. Ses cases, axées sur une cinématique parfaite qui rend vivante chaque séquence, sont d'une belle lisibilité. La généreuse pagination permet à Régis Loisel de développer les personnages, tantôt par le biais d'anecdotes, tantôt en détaillant leur passé, et d'en étoffer la psychologie. Percutants et fluides - même avec une muette ! -, les dialogues ajoutent à la sympathie qui se dégagent des protagonistes, faisant pardonner quelques scènes à la vraisemblance moins évidente. Après le tournant dramatique, la dynamique du récit accélère à mesure qu'ils avancent dans leurs expéditions respectives. D'abord lent, le rythme, comme la tension, iront crescendo et ne laisseront aucun répit jusqu'à l'ultime page et l'intrigante touche de fantastique conclusive.

Isabel débute cette nouvelle série sous les meilleures auspices. De l'aventure, du danger, de l'exotisme et tout le savoir-faire d'un duo d'auteurs au talent indéniable.

Par M. Moubariki
Moyenne des chroniqueurs
6.8

Informations sur l'album

Un putain de salopard
1. Isabel

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Note: 4.2/5 (119 votes)

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L'avis des visiteurs

    minot Le 10/12/2024 à 23:09:06

    Un excellent tome d'introduction. Une énigme de départ pour titiller l'intérêt du lecteur, des personnages variés et bien pensés auxquels on s'attache très vite, des événements qui s'accélèrent puis virent au drame pour accrocher le lecteur, une once de fantastique en fin d'album pour nous décontenancer ... Le tout illustré par un dessin hyper classe.
    On a tout de suite envie de poursuivre la lecture à la fin de cet épisode.

    Erik67 Le 27/08/2020 à 20:13:30

    Je vais commencer par une remarque fort désagréable mais qui me semble malgré tout assez pertinente. En effet, lors d'un dialogue de départ avec les principaux protagonistes de cette aventure amazonienne, on discute musique. L'action se situe exactement en 1972. Or, l'une de nos héroïnes nous parle du fameux titre Hôtel California d'Eagles qui ne sortira sur les ondes qu'en 1977. J'avoue qu'un peu de culture musicale aurait fait du bien aux auteurs. Je me suis renseigné pour savoir si ce titre était la reprise d'une chanson plus ancienne mais que nenni. C'est franchement stupide d'introduire dès le départ ce genre d'anachronisme car cela ne fait pas très sérieux. Certes, la volonté de nos auteurs était d'introduire une ambiance très seventeen. Mais bon, encore faut-il ne pas se tromper.

    Après cette petite méchanceté non gratuite, je dois dire que c'est plutôt pas mal voire franchement bien pour un départ. On pardonnera aisément au vu de la qualité de l'ensemble. Rien à redire par exemple au niveau du graphisme qui est tout simplement magnifique.

    Pour le reste, c'est très entraînant comme intrigue. On notera une incursion du fantastique vers la fin de ce premier tome qui fait un peu genre décalé. Il faut dire que les conditions de ces chantiers en pleine jungle sont savamment décrites avec des bûcherons peu recommandables surtout pour la gente féminine.

    C'est un très bon début et on attend la suite avec impatience. Bon, peut-être faut-il prendre le temps de vérifier tous les détails afin de ne pas se vautrer.

    xof 24 Le 21/06/2020 à 17:18:49

    Un petit 3 étoiles, car pour l'instant on est dans un album d'introduction, mais qui ne m'a pas non plus emporté, envoûté.
    Certes on se pose un tas de questions à la fin de ce premier album, mais je suis resté sur le bord du chemin. J'ai presque envie de dire que après tout , il peux bien arriver tout et n'importe quoi aux protagonistes...je n'y suis pas attaché.
    Et les dialogues du début..."Bonjour je me prénomme Christelle mais on m’appelle Cri Cri"...Ok mais ensuite tout de long ce n'est que Christelle...
    Bon si j'ai l'occasion de lire le tome 2, pas de soucis, mais si je ne le lis pas, j'ai l'impression que pour l'instant, je ne louperais pas grand chose...

    Jozef Le 19/03/2020 à 01:02:08

    Le dessin est splendide et dynamique. De très belles planches avec des cadrages variés à chaque case, une leçon pour les jeunes auteurs de BD ! Inspirant en tout cas. Scénario plutôt frais qui recèle des surprises et une suite intéressante... A découvrir

    Wonderphil Le 27/01/2020 à 19:07:11

    Sur le fond, l'album est inattaquable : on entre dans l'univers brésilien par le biais d'un jeune homme qui se pose la question peu banale de savoir si son père est plutôt sur la première, ou sur la deuxième photo. On croit donc partir sur une sympathique quête initiatique sur la recherche de ses origines, mais on rentre peu à peu dans une ambiance beaucoup plus sombre, au milieu de trafics, prostitution et meurtres impunis.

    Restons dans le positif : le dessin magnifique et admirablement colorisé d'Olivier Pont, avec la palette délicate et chatoyante de François Lapierre. Son dynamisme et caractère unique accompagne la narration avec virtuosité et une certaine truculence.

    Restent, malheureusement, des dialogues bâclés. Loisel ayant rédigé cette histoire il y a des années (source : lui-même), il est étonnant qu'il n'ait pas tenté de moderniser la langue utilisée par ses protagonistes, surtout les trois BFF (Best Friends Forever), véritables créations de télé-réalité (diplômes en plus), avec registre nunuche et cri de guerre bêtasson insupportable. C'est d'autant plus dommage que le sujet traité, qui, donc, s'assombrit et s'aggrave au fur et à mesure de l'histoire, jure franchement avec la légèreté qui transparait des personnage dans leur traitement et leur manière de s'exprimer.

    thieuthieu79 Le 31/07/2019 à 11:44:49

    Une très prometteuse nouvelle série. Certe, au début l'histoire parait un peu trop enjouée, festive et nous fait penser qu'on va simplement suivre l'évolution des personnages dans une province brésilienne reculée.
    Mais très rapidement plusieurs éléments perturbateurs se mêle à l'histoire pour au final nous faire plonger dans la terreur. De multiples retournements de situation rendent l'ensemble prenant et très rythmé. Mais qui est donc ce putain de salopard et quels sont les secrets autour de lui ? Le magnifique cliffhanger de dernière page nous donne d’ailleurs furieusement envie de découvrir la suite.
    Coté dessin, le trait léger mais pas moins profond d'Olivier Pont, correspond parfaitement à l'histoire de Régis Loisel. Les couleurs qui alternent entre pastel et noirceur s'adaptent bien aux ambiances et situations de l'album.
    Entre poésie, authenticité et malaise sociale, cette première collaboration est parfaitement réussie et annonce une future grande et belle série.

    Thomaswae Le 18/06/2019 à 23:44:51

    Titre accrocheur et cette histoire l’est tout autant
    Personnages qu'ont découvre avec plaisir au fil de ce 1er tome qui dresse un scénario efficace où l’on referme la 88eme page en se disant «vivement la suite »
    Dessins et rythme à la hauteur du duo scénariste / dessinateur que Loisel et pont
    À recommander

    bd91130 Le 09/06/2019 à 19:11:11

    Un début de série très accrochant, très réussi. Je découvre le dessinateur et je me suis laissé séduire par le style. Mais surtout, un scénario de Loisel parfait pour donner envie. Un côté "la bande de gentils petits jeunes qui se trouve confrontée aux méchantes brutes" et pourtant les personnages m'ont semblé parfaitement crédibles, les premiers rebondissements plausibles. L'état d'esprit d'une certaine jeunesse de l'époque est bien rendu : un peu aventuriers, un peu de guitare, de l'amour sans se poser trop de questions. Et... un goût certain de "vivement la suite"!
    Bon allez, juste une remarque, l'action est située en 1972, et Hôtel California c'est 1976 ! Mais bon, c'est un détail. J'attends le tome 2 avec plaisir. Et impatience.

    Shaddam4 Le 15/05/2019 à 11:40:54

    La couverture est superbe et le titre diablement intrigant et accrocheur. Un pari réussi sur ce coup de poker étonnant qui a fait parler de lui! Une biblio des deux auteurs est proposée en ouverture. Hormis cela rien de particulier. A noter que contrairement à ses habitude, l’éditeur n’indique pas de nombre de tomes prévus, ce qui est bien dommage, surtout sur une série de Loisel qui nous a habitué à des séries relativement longues.

    Années 70, frontière du Brésil, Max arrive en terre inconnue pour retrouver son père, dont il ne connaît pas le nom… Il tombe sur un trio de copines délurées qui le prennent sous leur aile. Entre chaleur tropicale, camps d’ouvriers où règne une loi très primitive et amours simples, Max entame une quête improbable au sein d’une hostile Amazonie où les Mythes et croyances semblent ne pas avoir tous disparus…

    Je dois dire que le titre a été l’élément accrocheur qui m’a fait m’intéresser à cette série en titillant ma curiosité. Les deux noms d’auteurs m’ont poussé à l’acheter: si je ne suis pas un fanatique de Loisel dont j’ai tendance à apprécier plus les scénarios que les albums qu’il a dessiné, j’avais énormément aimé le style d’Olivier Pont sur Où le regard ne porte pas… série qui a beaucoup de proximités avec Un putain de salopard (j’y reviens).

    Ma première surprise après avoir refermé ce premier volume porte sur le ton de l’album, que j’attendais beaucoup plus sombre au vu du titre. Or si le sujet est bien « Max au pays des salopards » avec un univers féroce qui contraste avec la bonhomie des « 3C » (Corinne, Charlotte, Christelle, les trois filles de l’équipée), le traitement rappel l’atmosphère colorée et rigolote du Magasin général ou du diptyque d’Olivier Pont et Grégoire Abolin. Dès les premières planches à la superbe mise en couleur de François Lapierre (que Loisel a amené dans ses valises depuis ses séries précédentes), on savoure le style à la fois cartoon et très graphique d’Olivier Pont, qui se retrouve dans un univers familier fait de cabanes bricolées, de ciels azure et de feuillages verts profonds. Les respirations ésotériques apportent cette touche de mystère que le dessinateur avait su tisser dans son grand succès… une autre histoire de copains! Cette proximité entre les deux séries n’est pas une redite, elle raconte l’univers personnel d’un grand dessinateur qui rencontre un autre auteur amoureux de la nature. Car du vert il y en a dans ce Putain de salopard! Pages après pages, une bonne partie de l’histoire se déroule en effet dans une fuite de Max et son équipière muette, l’indienne Isabelle, aussi belle que mystérieuse, au sein de la jungle où entre fauves, pluie et maladies la chasse va se rapprocher de la quête initiatique. Malgré ce décors monotone, les planches ne le sont jamais. Avec un art du cadrage et des détails remarquable, le dessinateur (et son scénariste?) parvient à rendre chaque case superbe, inspirée, dessinée. Je note très souvent dans mes critiques la différence entre les bons albums où le dessinateur délaisse ses arrières-plans et les grands albums où chaque détail est travaillé. C’est le cas ici, au-delà d’un simple jeu premier/arrière-plan où la BD vire presque au documentaire animalier, Olivier Pont prends le temps tout au long de ses quatre-vingt pages de peaufiner ce qui fait vivre un univers, ces mille petits détails, mouvements, personnage qui donnent envie d’aller de l’autre côté de la page.

    Cette vie est aussi apportée par les personnages, la grande force de Loisel. Ici l’on n’est pas chez les apollons et nymphes que beaucoup de BD nous dépeignent. Si le dessinateur sait dessiner de beaux traits, le duo croque volontairement des filles un peu grasses, un peu maigres, des ouvriers-esclavagistes pas-tibulaires mais presque, ou son héros bien couillon avec ses grandes dents. Les trognes de Corinne, la nympho libre, sont à mourir de rire et les séquences aux dialogues très dynamiques rendent la lecture rapide et joyeuse. On se sent bien avec les « trois C », un peu naïves, amoureuses de la vie, positives en diables et qui apportent une modernité à cet espace loin de la civilisation.

    Le dernier élément qui rend cette BD attachante c’est son féminisme béat. Les deux gugus aux manettes de l’album nous dépeignent ce que l’on imagine la Guyane (l’album commence sur un tarmac au Brésil mais tout le monde parle français), où seules les femmes sont intelligentes et rassurantes. Les bonshommes sont soit moches, soit inquiétants, soit violents, soit les trois. Les filles sont amoureuses, optimistes et ont le savoir… J’ai pris beaucoup de plaisir en compagnie des quatre zigoto dans ce début d’odyssée contre l’injustice que l’on imagine virer vers le grand feu d’artifice dans les prochaines tomes. Sur un sujet presque aussi sombre que le Katanga de Nury et Vallée, je préfère cette lumière et cet optimisme où la beauté des feuillages rencontre la beauté des personnes. Et avec deux auteurs aussi talentueux on aurait presque envie que l’aventure se prolonge sur la longueur…

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/05/15/un-putain-de-salopard-1-isabel/

    kingtoof Le 13/05/2019 à 22:28:15

    Solide scénario de Loisel.
    Les dessins d'Olivier Pont collent parfaitement avec l'ambiance loisellienne.
    Si c'est un triptyque, ce tome 1 prédispose d'une excellente série en posant des bases solides pour la suite.

    Arnusse Le 09/05/2019 à 22:00:49

    Excellent premier tome qui annonce une suite pleine de rebondissements. Une histoire qui débute en douceur, avec les retrouvailles d'une bande de copines, mais qui vire très vite au cauchemar avec la découverte de la dure réalité du coin. Plusieurs quêtes s'entrecroisent, plusieurs tranches de vie, et la découverte des différents personnages est un régal. Puis quelle ambiance, quelle tension, quelle mise en scène, quels décors ! Je trouve que ce tome 1 démarre très fort, alors vivement le tome 2.

    kurdy1207 Le 30/04/2019 à 13:34:57

    Max, qui vient de perdre sa mère, part au Brésil le pays où il a vécu les premières années de sa vie. Il est en possession de deux photos. Sur chacune d’elle un homme différent. L’un d’eux est probablement son père.

    A son arrivée il fait la connaissance des trois « C » Christelle, Charlotte et Corinne et contrairement à Herve26 dans son avis les « Coco, Chacha, Cricri » pages 8 et 29 ne m’ont pas insupporté. Je n’y vois que le bonheur de trois copines de se retrouver.

    Max commence à investiguer dans le village où habite Corinne. Ses recherches le pousseront à se rendre au camp Hermann pour y rencontrer un certain Zachary qui aurait pu connaître les hommes des photos.

    A partir de ce moment, tout va s’accélérer et Max accompagné d’une jeune femme muette, Baïa, et d’un camionneur va découvrir la dure réalité du pays. Entre gros Machos et bandits qui n’ont aucune conscience de la charité humaine et qui considèrent les femmes comme des objets jetables, il va devoir fuir à travers la forêt amazonienne suite à un accident de camion.

    Quant à Christelle et Charlotte, infirmières venues faire une expérience de trois mois dans un coin perdu du Brésil, elles auront fort à faire pour échapper à deux brutes.

    Après un début d’histoire qui ressemble à une présentation du mode de vie des jeunes et/ou hippies des années 70, on passe à une enquête ou Max découvre que l’un des deux hommes des photos est un « putain de salopard » puis à plusieurs courses poursuites haletantes. Pas le temps de s’ennuyer surtout que le dessin est vraiment une réussite et Loisel a su alterner, par son scénario, les planches avec textes (sans en abuser) et les planches ou le dessin parle de lui-même.

    Attention, messieurs les auteurs, nous sommes en 1972 et, page 12, les protagonistes ne peuvent pas parler d’Hotel California car la chanson est sortie en 1976 et a vraiment percé en Europe en 1978 après qu'Eagles ait reçu le Grammy award de la meilleure prestation d'un groupe Pop la même année.

    Peu importe ce détail, j’ai adoré cette BD ! Loisel est vraiment extraordinaire comme conteur et Olivier Pont nous offre des planches magnifiques. Comme Herve26, j’espère que le côté fantastique voire mystique ne prendra pas une part trop importante dans l’histoire. La série peut comporter autant d’albums que nécessaire si je prends autant mon pied. Chapeau bas Messieurs et Bravo !

    herve26 Le 29/04/2019 à 21:32:48

    J'avoue avoir hésité avant d'acheter cet album. D'une part, j'ai peur que Régis Loisel nous réitère le coup de la trilogie en 9 volumes comme sur "Magasin général" et d'autre part, les derniers opus d'Olivier Pont ne m'avaient guère tentés ("Bouts d'ficelles" et "DesSeins"). Mais j'avoue que l'alchimie des deux auteurs m'a intrigué.
    J'ai retrouvé dans ce premier volume, la fraicheur du dessin d'Olivier Pont que j'avais très apprécié avec "là où le regard ne porte pas". Les personnages sont très facilement identifiables et ont tous des trognes particulières. Je dois saluer au passage les couleurs de François Lapierre qui réalise là un travail remarquable sur cet album.
    Que dire du scénario? Et bien, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde à la lecture de cet album de près de 88 pages. C'est rondement mené , cela va très vite, même si les cris des "coco,Chacha, Cricri"m'ont fatigué.
    Bien sur, on devine que les routes parallèles des deux infirmières idéalistes au sein de la forêt amazonienne et celle de Max vont une nouvelle fois se recroiser.
    J'espère seulement qu'au vu de la dernière planche (magnifique pleine page au demeurant) que le petit côté fantastique que j'entrevoie, ne l'emportera pas sur le récit de la recherche du père de Max.
    Un apriori plutôt positif pour ce premier album d'une série qui en comptera trois selon les dires des auteurs (enfin, je l'espère)