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aut pas trop le chercher, Brum. Trois cents ans au compteur, pourtant, ce seigneur des légions de fer possède toujours la rage de se battre. Aussi, ses retrouvailles avec maître Garem représentent l'occasion de se mesurer au jeune champion, Korom. Que de souvenirs dans le fameux puits ! Une arène où chacun peut se lâcher, déverser ses émotions et sa frustration en s'envoyant des roustes à qui mieux mieux en toute légitimité. Quelles raisons ont fait replonger ce croutard errant dans cette fosse chargée d'ombres et d'éclats ?
Nul besoin de présenter le prolifique Nicolas Jarry, scénariste spécialisé dans le registre de la fantasy. Ça castagne sec dans cette histoire imprégnée de testostérone et de violence, mais pas que. Le lecteur suit les péripéties d'un nain adolescent qui cherche à se sortir de la rue grâce à son intelligence et à ses poings. La voix off qui guide le récit dans les pensées du héros déroule le fil de l'intrigue avec fluidité et clarté. Tout en gardant le mystère sur les motivations de son petit poilu, le scénariste dévoile son parcours initiatique avec intelligence à l'aide d'un flash-back qui tient quasiment la totalité de l'ouvrage et relie légitimement la scène d'introduction... à celle de conclusion. Même si le concept de Nains ne révèle plus de surprise, il reste le plaisir de découvrir des membres de cette race rustre et néanmoins sensible.
Ayant déjà travaillé sur la série après Souvenirs d'un elficologue, Jean-Paul Bordier montre toujours autant d'aisance. Avec son trait fin, ses personnages aux «gueules» charismatiques et ses décors riches de détails, il reste cependant un poil de rigidité, estompé par les plans variés et le découpage dynamique, particulièrement appréciable dans les nombreuses scènes de combat.
Peu de finesse dans ce monde de Brum, mais une construction habile et des protagonistes intéressants qui font de ce quatorzième épisode une lecture relativement divertissante.
Le seigneur Brum, célèbre fondateur de la légion de fer à enfin droit à son album dédié. J’avais hâte d’en savoir plus sur son histoire et sur son passé, c’est maintenant chose faite ! L’histoire nous plonge dans sa jeunesse, quand il n’était qu’un errant luttant contre la violence et la pauvreté, entouré de ses amis. Nous découvrons ce qui a fait de lui le « cognar » que nous connaissons ainsi que ce qui l’a poussé à créer la légion de fer.
J’ai adoré cet album qui se termine malheureusement trop vite. J’aimerais en découvrir davantage concernant la jeunesse de Brum, dans un futur numéro qui pourrait nous montrer la création de la légion.
Brum des errants
Les errants sont maltraités par les autres nains, mais aussi par une dynamique scénaristique qui s'éloigne de plus en plus du mode de vie d'une caste honnie pour se focaliser sur la légion de fer, cette armée naine irrégulière qui compense les limites de l’ordre du bouclier. On a donc ici la genèse de cette armée via son fondateur, Brum.
L'histoire est intéressante et dynamique, malgré une jeunesse de Brum un peu carricaturale, qui passe encore (elfes 24, …) par des affrontements vaguement encadrés. Le concept du berserk est introduit avant nains 15 et 21.
Les dessins sont agréables, avec une attention portée aux corps qui améliore la clarté des combats. Les liens entre les nains sont rugueux, comme souvent, mais l'émotion ne passe pas aussi bien (vs nains 9, 13 eg).
L'album est bon, mais le souffle épique n est pas tout à fait là et le sauvetage final de Brum par des elfes (comme dans elfes 19…) n'arrange rien …
J'ai apprécié cet album qui relate l'origine de la création de la Légion de Fer, ainsi que la jeunesse de celui qui en sera à la tête Brum.
Un agréable moment de lecture.
Je suis assez étonné par les notes mises à ce tome. Pour ma part j’ai pris une claque. Visuellement et émotionnellement. L’histoire est belle, et une vraie identification à Brum est possible. L’un des meilleurs tomes de la série.