L
e juge Adrael en a la certitude : sa fille, Assinya, qu’il a dû combattre et tuer pour éviter le retour du chaos (voir À la lumière du chaos), est réincarnée. De plus, elle est en grand danger. La plupart de membres de l’Inquisition étant en mission, il n’a d’autre choix que de faire appel à Zakariel, un ancien membre de l’institution parti en mauvais termes, pour la retrouver. Son ancienne partenaire, l’elfe Alwënn, va devoir le convaincre de reprendre du service et l’accompagner, ce qui promet des turbulences car, entre eux, les blessures sont encore vives, même après trente-neuf ans de séparation.
Avec ce cinquième et avant-dernier tome du second cycle, la série Les maîtres inquisiteurs poursuit son petit bonhomme de chemin. Une des forces de la première saison était le fil rouge qui unissait chaque aventure avant un épisode final où tout se dénouait. La seconde a surtout mis en valeur les conséquences sur les mondes de l’Oscitan de la destruction partielle de l’Ordre des inquisiteurs. Les deux derniers tomes faisaient apparaître une menace commune, élément qui n’est que partiellement repris ici. Toutefois, l’histoire se lit agréablement grâce au couple mage/elfe qui détonne par rapport aux binômes précédents et à un rythme narratif bien géré. Le dessin de Popescu est abordable et lisible, avec quelques séquences un peu plus impressionnantes. Les planches se parcourent sans déplaisir mais sans vraiment marquer non plus. Une mise en scène un peu plus audacieuse aurait été appréciable.
Quelque que peu convenu, cet onzième opus reste tout de même de bonne facture, cependant, il ne permettra pas d’effacer le sentiment que la série ronronne.
2,5 étoiles pour cet album.
Lecture sympa, mais pas rien de transcendantal.
La série ronronne avec ce deuxième cycle...
Des dessins très réussis et par moment des planches somptueuses comme cette page 10 ou l’inquisiteur se sert de son pouvoir pour capturer un cerf. Magnifique !
Le scénario est encore une fois très bon même si le côté fantastique du dragon ne m’enchante pas plus que ça. Cette fois ci, nous avons un inquisiteur qui se place aussi en exécuteur et cela ne plait pas à sa partenaire elfe. La relation entre les deux personnages est très tumultueuse malgré l’amour qu’ils peuvent se porter.
L’inquisiteur a un esprit vengeur, durant toute l’intrique, qui lui vient de l’enfance. Il se place alors souvent au-dessus des lois que l’inquisition, qui se place en tant que protectrice, ne saurait permettre. Mais Zakariel ne supporte pas l’injustice et la cruauté surtout quand elles s’attaquent aux plus jeunes.
Encore une fois, l’histoire, scénarisée par Nicolas Jarry (au scénario aussi du génial « le jardin aux moines »), vous transporte sans qu’aucune petite anicroche ne vienne en troubler la lecture.
Que de beaux et bons moments passés avec cette série !