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Atom Agency 1. Les Bijoux de la Bégum

05/11/2018 5998 visiteurs 6.5/10 (2 notes)

A tom Vercorian aurait voulu suivre les traces de son père et devenir inspecteur de police. Mais ce dernier s’y oppose formellement. Il lui propose plutôt le métier d’artiste, comme son oncle, Charles Aznavourian, qui connait un petit succès. Le garçon n’entend cependant pas l’appel de la scène et il finit par créer une agence de détectives privés. Elle ne compte d’abord que deux employés : lui et Mireille, puis s’ajoute Joseph Villain, alias Jojo la toupie, un ex-catcheur. Lorsque les bijoux de la Bégum sont volés, le jeune homme décide de s’en mêler.

Dans ce premier opus de la série Atom Agency, Yann a judicieusement choisi ses protagonistes : un cerveau, une intuitive et un costaud pour animer le tout. En toile de fond, un paternel au passé mystérieux (le lecteur devine qu’il y a là un fil conducteur et qu’il en sera question dans les tomes à venir) et ses collègues de travail. Une distribution somme toute classique pour un récit qui l’est tout autant. Les bijoux de la Bégum rappelle les histoires policières de Maurice Tilleux : une énigme, un limier qui comprend tout très vite et des vilains davantage ridicules que vraiment méchants. Dans cet album initial, le scénariste prend le temps de situer ses personnages ; l’action se révèle d’ailleurs un peu lente à démarrer et le dénouement un tantinet précipité. Les dialogues, truffés de termes empruntés aux argots parisien et marseillais, sont sympathiques et donnent du rythme au projet. Bref, l’auteur ne réinvente pas le polar, mais il le fait bien.

Le dessin rétro d’Olivier Schwartz est également de qualité. Les acteurs ont de bonnes bouilles facilement identifiables et l’esprit de la France de l’après-guerre est rendu avec justesse. Les décors fourmillent de détails et le bibliophile peut longuement explorer les cases pour découvrir les publicités de l’époque. Certaines vignettes présentent néanmoins des soucis de proportions, par exemple un braqueur beaucoup trop grand par rapport à une voiture (qui n’est pas une 2 CV). Dans l’ensemble, le coup de pinceau d’influence « ligne claire » s’avère néanmoins plaisant.

Ce livre devrait plaire aux enfants et à leurs parents nostalgiques de Gil Jourdan, de Tif et Tondu et, pourquoi pas, d’El Spectro (lui aussi lutteur).

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
6.5

Informations sur l'album

Atom Agency
1. Les Bijoux de la Bégum

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Note: 3.8/5 (56 votes)

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L'avis des visiteurs

    Pierski Le 23/02/2021 à 23:13:49

    Ah ! quel dessin d'Olivier Schwartz ! Nous voici plongés dans la France des années 50, ses couleurs, ses bistrots, Paris, Marseille... Superbes couleurs également de Hubert, tout à fait en accord avec les dessin. Mais il y a aussi le scénario et les dialogues. De même que trop d'impôt tue l'impôt, Yann devrait quand même parvenir à modérer son appétit pour la caricature. Et, du point de vue du langage, tant marseillais que pour l'argot parisien, tout n'est que caricature ! PERSONNE ne s'est jamais exprimé comme le garagiste marseillais ou comme les héros de l'histoire ! A vouloir remplir tous ses dialogues d'un vocabulaire spécifique, Yann décrédibilise son travail qui ne devient que caricature. Il devient alors pénible de lire ses dialogues et de rester attaché à l'histoire. Pour moi, ces verbiages faussement argotiques gâchent le travail d'ensemble, même si l'album peut se montrer agréable. Je ne poursuivrai pas la série.

    Johnny Fletcher Le 21/05/2019 à 00:56:56

    Un album au charme certain grâce à un dessin plein de classe et à des dialogues bien trempés à l'encre des années 50. L'histoire "à l'ancienne" se suit agréablement, rappelant à dessein les aventures d'un Gil Jourdan. On est devant de la belle ouvrage rétro, je dis Chapeau!

    Yayayoute Le 08/04/2019 à 19:33:56

    J'avais été plutôt séduit par la première et la quatrième de couverture : un dessin dans la mouvance de la ligne claire, dans une époque rétro polar des années 50.
    En fait coté album, le dessin est bien dans cette veine où officiait le Grand Maitre Tillieux.
    Malheureusement, n'est pas Tillieux qui veut ; il ne suffit pas de mettre en scène un détective aux abois financiers, un malabar pour servir de punching-ball, une minette aux formes sexy et un flic à la traine, pour s'approcher du Maitre. Le scénario part en diverses branches inventées pour les besoins de la cause, mais ça le rend peu crédible et peu cohérent (que vient faire la diaspora arménienne dans ce polar ?).
    En bref : BD correcte pour le dessin de Schwartz. De nos jours, c'est rare de voir circuler des "4 pattes" dans les BD.

    Cellophane Le 22/12/2018 à 19:08:30

    D’un côté, le dessin.

    Excellent.

    Un petit air années 60 très réussis, dans le trait franco-belge comme dans les couleurs. Le mouvement est plutôt fluide et fait très « époque ».

    Et puis les plans larges regorgent de détails vivants et très agréables. C’est un plaisir de s’y plonger.

    Pour ce qui est de l’histoire…

    Un détective, un cogneur, une fille qui n’a pas sa langue dans sa poche, un flic… Tout cela n’est pas sans rappeler Tillieux et son Gil Jourdan…

    Sauf que Tillieux avait énormément plus d’humour. Les blagues, ici, marchent moins bien, l’enquête est un peu plus lourdaude, le héros ne sert à rien (ce sont tous les autres qui font tout…), le tout est un peu embrouillé pour pas grand-chose...

    Alors oui, c’est agréable à regarder mais si c’est pour se plonger dans du simili-Tillieux, aurant relire Gil Jourdan…

    marcomaltese Le 06/11/2018 à 21:39:48

    Pour moi un régal du début à la fin.
    Bon! Schwartz n'atteint pas le niveau de Chaland mais c'est frais, bien rythmé, jouissif et Yann (parfois inégal ces derniers temps) nous présente ici un scénario bien concocté qui nous rappelle aussi bien Gil Jourdan que Freddy Lombard.
    Merci aux auteurs

    Tonton Calou Le 29/10/2018 à 12:56:32

    Un polar rétro dont le concept est sympa, avec ses références évidentes et une ambiance amusante (même si certaines situations peuvent paraître un peu forcées). Le décor de cette nouvelle série est donc plutôt bien planté.

    Le gros point positif, c’est qu’on prend un vrai plaisir à détailler le dessin très juste et précis de Schwartz, tant pour les cadrages et le soin apporté aux décors que dans les attitudes des personnages et leur dynamique.

    Par contre, là où l’album pèche un peu, c'est que l’intrigue manque singulièrement de ressort : pour du polar, on aurait apprécié davantage de suspense, de quoi donner au lecteur l'impression d’être actif et de participer à l’enquête, et non de se contenter d'un simple rôle de spectateur.

    Bref, un premier album dont les ingrédients sont intéressants et qui laisse entrevoir de belles possibilités.

    kurdy1207 Le 22/10/2018 à 08:24:44

    Quel drôle d’idée de mettre François Fillon jeune comme héros de cette série !!! Non je plaisante, mais les gros sourcils… J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire mais au bout du compte je me suis plutôt bien amusé au fil des pages.

    Nous avons affaire à de nombreux personnages ayant existé, comme la Begum Yvette Labrousse et à de nombreux clins d’œil comme (je pense) Léon Zitrone comme commentateur des matchs de catch (je le connaissais plutôt commentateur de courses hippiques), Aznavourian ou encore la référence (en page 30) aux débuts de catcheur de Lino Ventura.

    Yann et Schwartz s’en donnent à cœur joie pour offrir un album que j’ai trouvé pas mal « déjanté ».
    Cette Atom Agency est née sous les meilleurs auspices. La mise en place des personnages empêche l’excellence (à mon goût) mais je suis plutôt confiant pour les tomes à venir.