A
près le fiasco de la tentative de colonisation d’Antarès, Kim revient enfin sur Aldébaran. Malheureusement, ce n’est pas pour la détente ou retrouver les siens. À la demande spécifique des Tstaltérians, elle doit représenter l’humanité lors d’un sommet diplomatique inédit. Évidemment, ce choix n’est pas du goût de tous chez les humains. La situation est d’autant plus critique que les scientifiques qui étudient le mystérieux cube quantique achoppent à comprendre sa vraie nature. Ce serait en fait un portail vers un nouveau monde éloigné. Différentes circonstances vont faire qu’une équipe de courageux explorateurs est mise sur pieds dans le but d’aller voir ce qu’il y a derrière cette porte dimensionnelle.
Fort du succès jamais démenti de sa série interplanétaire, le créateur de Terres lointaines ajoute un cinquième cycle aux aventures de Kim Keller et ses compagnons. Grande réunion et amorce de péripéties nouvelles, Retour sur Aldébaran rassemble tous les tics – les bons et les mauvais - de l’auteur. Pris séparément, les différents composants de l’album semblent être de simples redites, tant sur la forme que sur le fond, des tomes précédents. Étonnement et c’est bien là que réside le talent du scénariste, leur assemblage constitue un récit astucieusement ficelé et finalement addictif. Les caractères des personnages, Kim en premier lieu, sont logiquement déjà établis et leurs émotions toujours autant à fleur de peau. Du déjà vu juste réarrangé ? Ce n'est même pas le cas, les ajouts de Manon et d’Alex, les protagonistes de Survivants, le rôle contrasté joué par les Tstaltérians et le cube, ce passage ouvert vers l’inconnu, dynamisent et complexifient la narration. Léo ouvre boîte de Pandore après boîte de Pandore pour le plus grand plaisir des lecteurs.
Graphiquement, le dessinateur, qui a laissé le soin des couleurs à Florence Spitéri, rend une copie solide et, comme à son habitude, passablement guindée. Ce n’est pas au vingt-deuxième tome (La catastrophe date de 1994 !) que les choses vont changer. Blague à part, à près de soixante-quinze ans, Léo démontre qu’il n’a pas perdu la main. Le trait est précis et parfaitement en place. Le seul regret à formuler vient de la nature très introductive de l’histoire. Entre les rappels des forces en présence, les interminables retrouvailles et les ébauches d’intrigues en devenir, la vraie exploration ne commence qu’au quatrième quart de l’album. Résultat, peu de géographies surprenantes ni de créatures originales.
On prend les mêmes et on recommence. Ce Retour sur Aldébaran s’annonce mouvementé et la suite encore plus. Chapeau l’Artiste !
Les mondes d’Aldébaran, quelle saga incroyable. Quelle imagination ! La faune et la flore de ces planètes sont tout simplement incroyables. Leo, l’auteur, aime particulièrement les femmes jeunes, belles et fortes. C’est sympa, mais à certains moments, on a l’impression de regarder une série TV qui pourrait s’intituler "Kim et les garçons". Aussi, le thème des fanatiques religieux ou de moralité, qui revient en permanence, est plutôt lassant. Il y a tellement d’autres possibilités de méchants personnages dans de tels mondes.
La série "Aldébaran" est l’une de mes préférées avec la découverte de la Mantrisse, "Betelgueuse" est la mise en place de Kim en tant que leader, "Antares" le contact intensifié avec les extra-terrestres. "Les survivants" sont pour moi l’une des meilleures séries où il y a un renouveau du contexte et des personnages, et enfin "Le retour sur Aldébaran" qui, quelque part, fusionne toutes les séries de cette belle saga. La série "Bellatrix" retombe encore sur une histoire de fanatique religieux rétrograde. Pas intéressant du tout. Dommage.
En conclusion, c’est vraiment excellent, jusqu’au "Retour sur Aldébaran" qui clôt cette saga d’une très belle manière.
== Avis pour les trois tomes ==
La série commence à manquer d'idées. Je me suis profondément ennuyé en lisant ce cycle. Beaucoup de bla-bla sur le rapprochement humain-extraterrestre, avec une dose d'eau de rose trop importante. C'est beaucoup trop mélodramatique avec tout le monde qui s'aime et qui se lance des fleurs en continu.
Sinon, la nouvelle planète découverte grâce à la porte quantique offre très peu d'intérêt. On apprend quelque chose d'important pour la série, mais c'est à peu près tout ce que ce cycle a à offrir.
Ce retour sur Aldébaran n’a pas été aussi déplaisant que cela. Il faut savoir que les quatre séries sur les mondes d’Aldébaran constituent l’une des épopées de science-fiction les plus abouties de ces deux dernières décennies.
Notre héroïne Kim a 26 ans mais elle a vécu déjà pas mal d’aventures. Et puis, il y a la dernière à savoir Manon qui fait partie des survivants ayant fait un bond de 100 ans dans le temps pour rejoindre l’époque de Kim. Elles ont incontestablement des points communs car ce sont des femmes fortes et très courageuses qui font honneur au genre.
Certes, ce premier tome est centré sur la rencontre de ces deux femmes semblables mais aux situations différentes puisque Kim est par exemple une mère de famille qui sera d’ailleurs victime d’un odieux attentat mené par une clique de religieux fanatiques et intolérants racistes. Oui au droit de s’accoupler avec des extra-terrestres !
Le rythme est lent mais l’auteur a pris la peine de prendre son temps pour un album dans un format plus long qu’à l’accoutumé. J’ai beaucoup apprécié cette mise en place malgré quelques petites maladresses dont on ne tiendra pas rigueur car le plaisir est bien là pour les fans de la série. Le retour sur le monde d’origine de Kim était attendu depuis bien longtemps.
Et puis, il y a une véritable relance de l’intrigue avec ce mystérieux cube ouvrant sur des mondes inconnus et le tout sur une coopération entre le peuple terrien et extraterrestre. La dimension diplomatique ne sera pas oubliée également. On pense nécessairement à des liens avec l’actualité existante.
Globalement, je trouve que c’est un très bon démarrage pour la suite des aventures avec une bonne idée de départ que la réunion de nos deux héroïnes. Gageons qu’elles vont faire des ravages ! Un nouveau cycle qui promet plein d’action et de mystère !
Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5
Leo continue son exploration des mondes d'Aldebaran et commence un nouveau cycle avec le retour de Kim sur sa planète natale. Si l'histoire n'est pas forcément originale, l'intrigue se tient et donne envie de lire la suite !
Décidément Léo sait nous embarquer. Cette nouvelle histoire, un peu verbeuse pour la mise en place, nous prend déjà dans ses filets pour nous faire attendre la suite avec impatience !
Dessin qualité Léo, c’est à dire lecture et décors au top, expression des visages quelquefois déroutante.
Reste au sommet de la BD.
J'ai du mal avec les visages mais bon comme vous le dites , ca fait quelques 22 tomes que c'est comme ca :)
La recette de Léo fonctionne toujours. Très peu d’ingrédients nouveaux dans ce cycle mais la lecture est toujours fluide et agréable. Surtout, on est toujours impatient de lire la suite... Ce premier tome d’introduction a le mérite de remettre de l’ordre et de la cohérence dans les différents cycles précédents. Le format 60 pages permet un temps de lecture plus long que d’habitude, et c’est tant mieux.
Cet album est donc la suite de la suite et du spin-off de la série Aldébaran. Connaissant les séries précédentes, le scénario est surprenant tant il semble cartésien. On comprend à la fin, qu’il permet de faire une pause dans l’histoire pour localiser géographiquement tous les personnages rencontrés au fur-et-à-mesure des séries afin d’aller plus loin par la suite et donc dès le prochain album.
Même si ce long album souffre de longueurs, il est une introduction à ce que j’espère une nouvelle aventure que sera le Tome 2.
Je suis toujours très attiré par cet univers et j’attends la suite non sans une certaine impatience. Celle-ci est prometteuse avec toutes les spécialités de Léo.
Alors, bonne lecture et bonne attente !
En fait, après des retrouvailles, des reretrouvailles, des plantations de décor à répétition l'histoire démarre enfin page 50. C'est une longue introduction. Bon je suis fan et je suis impatient de découvrir cette nouvelle planète. J'attends la suite avec impatience et surtout avec de l'action, des découvertes, du mouvement.
60 planches pour ce retour à Aldébaran qui ne déçoit pas totalement. Le dessin est fidèle à lui-même mais le scénario est un peu planplan. Ceci dit, il n’est pas désintéressant. Mais il y a ce manque de rêve qui n’arrive qu’à la page 53… mais, cela laisse augurer un deuxième album de haut vol (du moins je l’espère) avec l’exploration d’un nouveau monde et un bestiaire fabuleux comme Léo sait si bien les inventer. Au final, j’ai passé un bon moment avec le fol espoir d’une suite digne d’Aldébaran ou Bételgeuse. J’y crois…