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hevauchant au beau milieu des plaines enneigées du Montana pour aller rendre visite à un ami, Tex Willer, cow-boy solitaire et itinérant, tombe sur les restes d'une tribu indienne qui a été entièrement massacrée. Les premiers indices trouvés sur les lieux et les renseignements obtenus auprès d'un mourant désignent un négociant en peaux de bêtes, prêt à tout pour alimenter son commerce lucratif. D'une manière ou d'une autre, le coupable devra répondre de son crime.
Nées en 1948 sous le crayon du dessinateur transalpin Gian Luigi Bonelli, parues en format A5 sous la forme de périodiques, les aventures de Tex Willer restent à ce jour la bande dessinée la plus vendue en Italie. Aux côtés de Buck John, Kit Carson, Jerry Spring, Red Dust et Durango, il fait figure de précurseur du western et bénéficie d'une place de choix dans le saloon des plus grands noms du Far West. Aujourd'hui ,pour le meilleur espère-t-on, celui qui n'a qu'«un seul toit sur la tête, les étoiles», fait son grand retour.
Soixante dix ans plus tard et quelques cartouches en plus, le personnage ressuscité par Giulio De Vita (James Healer – Le Décalogue #2) reste identique : aucune ride n'est venue garnir le front du héros et le travail effectué, tant sur sa posture que sur les personnages qui gravitent autour de lui, est remarquable. Coté vestimentaire, rien ne manque : la chemise jaune, le jean délavé, le chapeau country et le bandana noir ornent toujours le physique du célèbre «vacher» américain. Pour les décors et arrière-plans, que ce soit les paysages, ranchs ou scènes d'action, le dessin est soigné et renvoie de très jolies cases parfaitement colorisées, dans une mise en page particulièrement soignée.
Dédié à leur confrère Italien Ade Capone disparu il y a peu, cet ouvrage d'une quarantaine de planches seulement concocté par Gianfranco Manfredi (Nick Raider #4 – l'esprit du vent) manque indéniablement de puissance et de développement. Les ingrédients réunis sont connus et l'alliage habituel - amitié, amour, injustice et vengeance - peine à accrocher l'intérêt du lecteur dans un récit complet qui, tel un canasson lancé au galop, va beaucoup trop vite. Heureusement, le sujet traité sur fond de premières malversations commerciales conjugué à quelques répliques piquantes et / ou humoristiques ("ton scalp décorera ma selle") viennent égayer le livre.
A travers Montana, les visages pâles néophytes et autres papooses trouveront certainement de quoi se satisfaire d'une histoire ordinaire de "cow-boys et indiens" ponctuée de quelques coups de revolvers. Quant à l’œil exercé des vieux peaux rouges, experts en westerns et adeptes des grandes histoires, leurs bourses auront peut-être un peu de mal à s'alléger de quelques dollars pour investir dans cette reprise.
Un raccourci pour l'enfer.
Dans les montagnes sauvages et boisées du Montana, Tex Willer chevauche afin de rejoindre son ami Birdy dans le besoin. Au cours de la traversée, des coups de feu retentissent dans le lointain et Tex découvre peu après un camp indien massacré et calciné. Il pense alors que Birdy est peut-être impliqué dans la tuerie. La rencontre pourrait être déflagrante entre Tex et Birdy mais la vérité est plus complexe et Tex va devoir affronter de bien sinistres soudards.
Réussir à déployer une histoire dans le format album relève de la gageure tant la série Tex Willer fédère ses aficionados sur la longueur de ses récits. Deux cents pages constituent un minimum pour que la magie s'installe avec les passages obligés du saloon, du bivouac ou du trading post, la violence et le sadisme des tortionnaires frustrés (sudiste en déroute, chasseur de primes, renégat, officier véreux, etc.), la traque et la patience des pisteurs (sixième sens, lecture des traces, longue-vue, etc.), une trame identique, toujours recommencée mais avec des nuances, des finesses, des échappées qui en font tout le charme. L'assassin, son misérable forfait accompli, doit payer (tabassage, exécution sommaire, bagne...) et Tex Willer n'a pas son pareil pour remettre les pendules à l'heure du juste. La catharsis opère à chaque fois. Que la crapule soit donneuse d'ordre en col blanc ou engluée dans la gangue de ses turpitudes, pleine de suffisance, assurée de son autorité, confortée par sa force et son adresse, elle paie pour les ignominies commises. Finalement Tex Willer et Jack Reacher (interprété par Alan Ritchson) ont bien des "poings" communs avec leurs capacités de déduction hors norme et leur détermination sans faille, même s'ils n'agissent pas à la même époque et que leurs armes diffèrent. Néanmoins, le scénariste Gianfranco Manfredi tend son récit sur une corde raide et les scènes d'action s'enchaînent crescendo jusqu'à l'ultime affrontement. Il n'a pas la place pour creuser ses personnages et leur donner de l'épaisseur. Giulio de Vita dessine superbement et ses grands espaces ont du souffle. La mise en couleur de Matteo Vattani est superbe. L'album édité par Le Lombard est une traduction de Romanzi e Fumetti, la série en albums couleur de Sergio Bonelli. Dommage que l'éditeur belge ne se soit cantonné qu'à un one-shot !
Un album de Tex en solo, plutôt jeune, visuellement magnifique, surtout pour les décors et paysages. L’histoire est simple et sans surprise, mais côté tempo et flashbacks, tout est extrêmement bien maîtrisé.
Je préfère toujours les récits de Tex au long cours, bien développés, complexes, souvent en N&B, comme les « Special Tex », mais des bons petits récits dynamiques comme celui-ci sont aussi les bienvenus.
Moi non plus, je ne connaissais pas Tex Willer, un cow-boy qui officie depuis 1948 en Italie soit près de 70 ans. C'est dans les vieux pot qu'on fait les meilleures confitures me disait ma grand-mère non sans arrière pensée. Ce personnage est par conséquent repris par des auteurs italiens pour lui refaire vivre de nouvelles aventures.
Ce one-shot a pour cadre non seulement le Texas mais également le Montana. Ma première réflexion est de me dire que décidément depuis Enrico Marini, j'adore le dessin italien qui est très réaliste et très soigné notamment dans les décors. C'est sans doute mon type de graphisme de prédilection.
Pour le reste, cela reste une trame assez classique mais efficace. Un bon western comme je les aime.
Très beau dessin (les décors dans la neige sont superbes). Un scénario simple mais efficace. Je pensais cependant que c'était le début d'une série et non pas un one shot. Dommage, car avec 46 planches, on reste sur notre appétit. Pas le choix, je vais devoir apprendre l'italien pour suivre les aventures de Tex. ;-)
Très bien dessiné, cet album dépeint des paysages magnifiques. La mise en scène des personnages et la richesse des paysages est très aboutie et donc réussie. C'est là le point fort de l'album. Hélas, le scénario ne brille que par son classicisme et le fait que cet album soit un one shot réduit énormément son intérêt.
À lire si vous êtes fan de Tex.
Un bon album bien dessiné, bien mis en scène, avec une très belle colorisation, le tout dans un décor hivernal authentique, mais qui se lit beaucoup trop vite et c'est bien dommage.
Le scénario, bien qu'efficace et prenant, est très succinct et va à l'essentiel sans chercher à nous surprendre et nous laisse sur notre faim avec un air bâclé. On aurait aimé en avoir plus…
Très joli album, avec des paysages, qui nous emmène dans ce western hivernal, la qualité du dessin est parfaite, un vrai petit bonheur de plonger dans ces cases, en revanche le scénario est trop court et l'on resterai bien volontier plus longuement dans l'aventure.
J'avais apprécié Giulio De Vita dans la série Kriss de Valnor. J'ai le plaisir de le retrouver ici avec ses qualités au dessin : découpage dynamique des planches, cadrages avec des plans larges ou au contraire très rapprochés, l'effet est saisissant. Superbes planches, dommage que l'histoire se termine si vite !
Un beau western, classique et austère, des paysages à couper le souffle. Tous les ingrédients du genre sont présents.
Le dessin a la flamboyance de celui de Michel Blanc-Dumont, et la mise en couleurs est un modèle.
Le format 46 planches est un peu court, on en redemande, avec une intrigue et une narration plus poussées on pourrait faire la comparaison avec Mike S.
Une très bonne surprise que ce Tex ! Certes, le scénario est assez convenu mais cela n’enlève rien à la qualité de l’ensemble.
Si une série découlait de cet album avec les deux mêmes auteurs, il ne fait aucun doute que j’achèterais tous les volumes. Le personnage est ténébreux, juste ce qu’il faut, et sans concession même avec son ami Birdy.
Les dessins sont excellents et parfois somptueux comme le combat de Tex avec le grizzly ou encore les paysages sous la neige. Vraiment dommage qu’il ne s’agisse que d’un « one shot »…
Le dessin est bon, la colorisation très bonne, le scénario plutôt simple, quelques cases et on passe à la suite, ça se lit vite, très vite.
TEX c'est le superman du western, on sait qu'il sera toujours vainqueur ou trouvera la solution, c'est l'impression que m'a donné cette album où je découvre ce personnage.
Finalement sans grande surprise, ni grande déception, un bon moment.
Mention spéciale : aux couleurs qui apportent un souffle aux décors, j'ai adoré; à la maquette de l'album; la matière de la couv' et la couv' tout court.
Cette BD n'est pas encore sortie en France. J'ai lu la version italienne (la collection en compte 5, dont 1 (e héros et la légendel, de Serpieri, est paru en France). C'est un bijoux. Le dessin et le découpage sont excellents et le scénario cohérent et typiquement western. Pour les amateurs du genre, c'est du béton, et pour ceux qui veulent découvrir ou redécouvrir le western, c'est par là qu'il faut commencer. (Pour la petite histoire, en France le prix est de 12,45 et en Italie de 8,90.... Il faut croire que nos amis italiens n'aiment pas être pris pour des pigeons (je suis poli)et que chez nous nos chers (Grrrr) éditeurs sont loins d'avoir compris que la BD est devenue trop, beaucoup trop chère....
Enfin, ce "Montana" est vraiment une excellente BD.