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ddidas et son père sont toujours chacun dans leur trou. Julius creuse, pendant que sa fille fait plus ample connaissance avec son monstre, et prépare un plan d'évasion du "Grand Trou". Réussira-t-elle à faire sortir son père de la mine par la voie officielle malgré ce "con" de commissaire, ou devra-t-elle utiliser la force surhumaine de son ami ?
Ce troisième tome suit de manière logique les deux premiers, sans surprise ni réelle avancée dans le scénario. Wazem, toujours impressionnant de par sa narration fluide et son sens du rythme, creuse dans ce tome la psychologie de ses personnages, la relation entre les hommes, leur machine et "leur" monstre, curieux trio qui s'ignore et qui est à la base même de la série. Le dessin de Peeters reste un régal pour les yeux et accompagne parfaitement le récit avec ses grands yeux touchants, ses sourires dentus et ses expressions si vivantes. Les couleurs très soignées d'Albertine Ralenti, bien moins sombres que dans les tomes précédents, habillent le trait du dessinateur d'ombres et de clartés qui laissent la part belle à l'imagination.
Koma est un petit ovni chez les Humanoïdes Associés, avec son rythme lent, son histoire tendre et ses personnages très fouillés qui laissent dans la bouche et dans la tête un gout de rêve. A suivre donc...
Ca continue très bien avec toujours le dessin impeccable de Peeters. L'intrigue avance significativement dans ce tome très rythmé et souvent très drôle. La petite addidas est toujours aussi craquante (la petite fille que l'on rêve tous d'avoir !). Suffisament de zone d'ombres subsistent pour que la lecture du tome suivant soit attendue !
Mais quand même, le dessin de Peeters est vraiment superbe :o)
Je ne vais pas laisser un avis sur chaque tome et celui-ci comptera pour les 3 premiers.
C'est une série merveilleuse qui nous fait oublier le train train quotidien pour nous plonger dans un monde mi-réel, mi-fantastique, mais avant tout d'une naïveté désarmante qui nous fait lâcher prise vis-à-vis du quotidien.
Contrairement à ce que j'imaginais, le scénario n'est pas contemplatif ou niais, mais plutôt rythmé et bien construit.
Je ne peux que vous conseiller de découvrir cette série si ce n'est déjà fait.
Une BD intelligente et poétique dans une ambiance rappelant par certains aspects Métropolis du fabuleux Fritz Lang.
La noirceur du début de l'histoire (mort de la mére d'Adiddas, séparation d'avec son père, maladie et faiblesse de la petite fille) est contre balancé par la sympathie, la naieveté et la chaleur de la jeune Adiddas.
On avance doucement dans cette histoire, mais il n'en peut être autrement d'une histoire sociale, poétique et mystérieuse à la fois.
Le dessin est bigrement efficace (surtout sur les expressions des visages).