A
près la gargouille mélancolique qui attendait plus ou moins patiemment sa bien-aimée dans le premier tome, c’est le comportement étrange d’une licorne qui inquiète Enola, une vétérinaire spécialiste des animaux fantastiques et imaginaires. L’agressivité de l’équidé pousse certains habitants du village voisin à chercher une solution radicale pour protéger les enfants qui ont l’habitude de se promener près de son territoire. La mission d’Enola est simple : elle doit trouver la solution pour éviter l’affrontement.
Les stickers accompagnant les deux premiers volumes d’Enola et indiquant « Par le scénariste des Carnets de Cerise » ne sont sans doute pas étrangers au petit succès de cette série éditée par La Gouttière. Cependant, le nom de Joris Chamblain ne justifie pas à lui seul la qualité des histoires de la jeune femme aux cheveux bleus. Et même si la comparaison avec celles de la petite rouquine est naturelle, les thèmes sont bien différents et surtout, elles ne s’adressent pas au même public. Ce sont les moins âgés qui vont être charmés par les récits tendres et drôles d’Enola, redécouvrant un bestiaire merveilleux qu’ils connaissent par le biais d’autres lectures et admirant le dessin tout en rondeur et les couleurs éclatantes de Lucie Thibaudier.
Quelques personnages secondaires de qualité, comme le chat Maneki ou de nouveaux amis qui font leur apparition, et le tour est joué. Au bout de trente-deux pages rondement menées, les enfants, et même les parents, en redemandent encore.
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