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aître Lo dévoile au chien blanc aveugle les origines de sa cécité, pensant pouvoir le retourner contre son mentor. Peine perdue, celui-ci est déjà au courant et en profite pour supprimer son adversaire de manière injuste et vile, ce qui est particulièrement bienvenu pour un disciple du mont Tan. Mais le temps de la satisfaction et des félicitations est de courte durée. Il reste encore deux Maîtres à éliminer et, surtout, il faudra ensuite affronter le terrible investigateur du meurtre de Maître Li et de la destruction de son monastère. En plus, il faut supporter la présence de Maï qui, si on excepte l’aspect ornemental, ne sert pas à grand-chose, et qui s’est brouillée avec la muse off.
Voilà le dernier tome des aventures du sale bâtard blanc infirme, légende paysanne, tueur de démons,…, euh, on va en rester là, d’accord ? Une nouvelle fois, c’est déjanté et loufoque au possible, mais surtout pas n’importe quoi ! La parodie – en l’occurrence de mangas, films de kung-fu et plus généralement des quêtes initiatiques – exige une grande maîtrise des codes du genre. Si vous y ajoutez une parfaite utilisation du format et une prédilection pour les dialogues vifs et acérés, vous obtenez un exercice de style parfaitement exécuté et relativement jouissif, pour peu que vous appréciez l’humour qui tâche. De plus, Heric Hanna a trouvé le partenaire idéal pour donner « vie » à ses délires. Dans une explosion de fluidité et de dynamisme, les planches de Redec sont diablement efficaces.
Ah oui, l’histoire. Le quatrième de couverture annonce que « la vengeance s’achève à la fin ». Vous savez tout, enfin presque, il faut aussi vous annoncer que Maï n’était pas là que pour son tour de poitrine. Alors, certes, ce n’est sûrement pas inoubliable, mais quel divertissement !
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