« Mignola, sors de ce corps ! », aurait-on envie de s’écrier après avoir lu ce premier volume des aventures de la Lazy Company. Il faut dire que tout y est, du délire nazi au réveil de puissances ancestrales, le tout avec un peu de second degré. Pas question de plagiat pour autant, car, malgré tout, le ton n’est pas tout à fait le même. Un peu moins sérieux, un peu moins sombre aussi. Plus d’humour, et des personnages qui ne se prennent pas vraiment la tête.
Le dessin se démarque également et Ullcer s’en sort à merveille, avec ce qu’il faut de dynamisme pour bien rendre une action qui porte le récit vers une conclusion maline. Et puis les protagonistes sont bien typés, autant dans leur représentation que dans leur parler. Il n’en faut pas plus pour que ces pages s’avalent sans trop réfléchir, suivant un rythme trépidant et parfaitement dosé.
Tirées de la série TV du même nom, les trépidations de nos quatre hurluberlus appellent d’autres épisodes. Espérons qu’elles se fassent remarquer ; elles le méritent.
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