L
es changements climatiques sont, de loin, le plus gros défi à se mettre sur la route de l'humanité. Face à l'urgence, il est impératif que les gouvernements prennent des décisions efficaces pour diminuer drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, il en va de la future qualité de vie de nos descendants. Heureusement, des solutions industrielles de remplacements existent déjà et leurs implémentations est « juste » une question de volonté politique et d'acceptation sociale.
Même s'il est unanimement accepté par la communauté scientifique, le rôle de l'homme dans la dégradation du globe continue à être nié par une partie de la population ou, pire, passé volontairement sous silence par certains intérêts particuliers. Publié à l'initiative du conseil scientifique consultatif du gouvernement fédéral allemand (WGBU), La Grande Transformation présente un état des lieux neutre et factuel de la situation et propose des pistes de réflexion pour le futur. Cet ouvrage documentaire est organisé autour de neufs entretiens avec les membres du WGBU, des spécialistes reconnus internationalement dans leur domaine (scientifiques, mais aussi juristes et sociologues). Tour à tour, ces « cerveaux » présentent les conclusions, souvent catastrophiques, de leurs recherches.
Des faits, des faits et encore des faits.
La narration, mêlant discussions, graphiques, histogrammes et autres démonstrations, est plus que dense. La majorité des informations est néanmoins accessible, même si la diversité des notions abordées demande une bonne dose de concentration pour ne pas se perdre au milieu de tout ce savoir. En près de cent cinquante pages (y compris un très utile lexique) de vulgarisation de haut niveau, La Grande Transformation apporte les réponses que beaucoup se posent sur cet important sujet. Oui, tout n'est pas rose, mais il y a de l'espoir !
Sur le même sujet :
Le site internet du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)
Encore une fois, je n'ai guère été convaincu par le message des différents professeurs allemands qui se succèdent dans cet ouvrage sensé nous faire peur sur le futur de l'humanité. J'ai retenu que je devais consommer moins et manger des insectes en lieu et place de bonne viande. Désolé mais là, je ne peux vraiment pas.
Néanmoins, je vous assure que je fais beaucoup d'effort à mon niveau individuel pour sauver la planète en ayant une démarche développement durable et des gestes écolo dans ma vie quotidienne. Cependant, on ne peut pas me demander de renoncer à la viande pour des insectes.
Et puis, je crois qu'il ne faut pas se tromper de cible en nous culpabilisant. Ce sont les Etats et parmi les plus importants de la planète qui doivent se sentir concernés au premier degré et responsables voir coupables. A eux de manger des insectes et d'être moins carnivores ! Certes, je dois certainement montrer l'exemple mais bon.
Un ouvrage très austère également sur le plan de vue graphique.