A
ttachés à la surveillance de deux inconnues contre un gros chèque, Cyprien, Mehd et Marc éprouvent de plus en plus de difficultés à supporter leur isolement et l’absence de réponse aux questions qu’ils se posent a propos de Judith et Julia.
La vérité est ailleurs. Pourtant, point de fantastique ou de surnaturel dans ce Volume II, en dehors de quelques cauchemars aux airs de déjà-vu et la présence de gorilles à panoplies de Men in black. Non l’explication du mystère, les protagonistes vont simplement la chercher et la trouver au-delà des murs de la propriété qu’ils s’étaient engagés à ne pas quitter. Et de ce fait, les auteurs n’exploitent plus que très superficiellement un thème qui faisait l’intérêt du 1er volet : le comportement de ces hommes cloîtrés, livrés au désoeuvrement et pressés de sortir de cette prison dorée. Tout n’est plus alors qu’une affaire de secret (mal) caché, de pseudo femmes fatales et de scènes d’action arthritiques (pathétique poursuite dans le métro).
Pourtant, le dessinateur semble s’être bien amusé. Non pas pour soigner des décors d’un grand dénuement mais tout d’abord en appuyant un clin d’œil sans finesse à une autre série de la collection Grand Angle (la couverture du Messager est reprise dans deux cases). Puis en se lançant dans la ferronnerie le temps de ciseler un balcon dont la symbolique paraît plus évocatrice que de bon goût. Ou encore en transformant ses jeunes femmes graciles en culturistes caoutchouteuses. A moins qu’il s’agisse pour ce dernier point d’une facétie de lecteur. Chacun son tour.
La mauvaise impression laissée par le tome 1 se confirme.
Le scénario ne tient décidemment pas la route avec des révélations finales très abracadabrantesques.
Dessins perfectibles.
BD qui peut séduire à la lecture mais pas à l'achat.
4/10.
Les questions qu'on se poses au tome 1 trouvent petit à petit des réponses. L'intrigue est très bien conservée de bout en bout. Les dessin sont sympas. Judith est une mini-série très agréable à lire.
Suite et fin de cette série grand angle, j'aime bien le principe de cette collection faire une série en deux tomes, on n'a pas besoin d'attendre 10 tomes pour avoir une fin qui n'arrivera peut-être jamais.
L'atmosphere de ce tome II est toujours aussi pesant, et efficace.
Comme tout les albums de cette collection grand angle, vous avez l'impression de regarder un film plutôt que de lire une Bd. Divertissant.