A
près quelques subterfuges nécessaires pour convaincre ces dames, Marc et ses potes réalisent enfin leur rêve : une virée moto aux USA, de Los Angeles à Las Vegas via la mythique route 66 ! Une escapade sans histoire ? C'est mal connaître cette bande de copains. Go West !
Pour ce troisième volume de Je veux une Harley, Marc Cuadrado ne fait pas dans la dentelle, ni même la mécanique fine. À défaut de proposer une histoire à peu près construite, il se contente d'aligner les poncifs du touriste découvrant les États-Unis (les douaniers peu aimables, l'art du pourboire dans les restaurants, le mercantilisme à tout va, etc.) en les reliant tant bien que mal dans le cadre de l'épopée motocycliste des héros. Plus proche du dépliant publicitaire au ton vaguement décalé que d'un vrai scénario, la narration valse entre gags mal amenés et références culturelles tout droit sorties du Guide du Routard. Résultat, un album qui ne mérite pas le détour, ni même le voyage.
Le style sympathique de Frank Margerin n'arrive malheureusement pas à faire passer la pilule. Le créateur de Lucien se contente du service minimum et illustre ces pérégrinations sans trop se poser de questions. Les scènes « typiques » sont néanmoins bien réalisées, le dessinateur n'ayant pas son pareil pour habiller et faire vivre ses décors grâce à la multiplication de détails (publicités, accessoires divers, etc.). Par contre, il se révèle nettement moins à l'aise quand la route s'ouvre vers les grands espaces, ce qui est pourtant la principale caractéristique géographique de cette région. Le peu qu'il en montre (le Grand Canyon ou Monument Valley, par exemple) se limite à quelques petites vignettes peu inspirées.
Sans réel contenu hormis quelques boutades éculées, La conquête de l'Ouest marque un temps d'arrêt dans la série. Espérons que les prochaines virées seront plus convaincantes.
entièrement d'accord avec cette critique, on est dans le dépliant touristique total avec une histoire qui n'est qu'une série de gags relativement moyens, en tout cas sans surprise - reste le dessin de MARGERIN et son univers inimitable qui ravira au plus haut degré les aficionados ! Un temps mort dans la série, qui à n'en pas douter redémarrera sur les chapeaux de roues pour le prochain album, Mais MARGERIN devrait probablement s'impliquer un peut plus dans le scénario, au risque de lasser les fans les plus fervents. 4/10
On est loin de l'univers de "Lucien". Un voyage bien monotone... Album inintéressant. Qu'écrire de plus pour remplir les 100 caractères obligatoires pour émettre un avis ?
manque d'inspiration ? Margerin s'est contenté de mettre en images un dépliant publicitaire de voyages moto aux USA en reprenant des gags de Lucien chez les ricains. On parle peu de Harleys. On sourit peu.... Bref,à oublier.