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e nos jours, Sophie Bisset est surnommée « The Voice » et elle est enfermée à l’hôpital psychiatrique de haute sécurité de Beltran. Déjà toute petite, elle était capable de lire les pensées d’autrui et de les manipuler comme bon… euh mal… lui semblait. Internée précocement suite à ses nombreux méfaits et suivie par le docteur Sirit, elle demeure incontrôlable et dangereuse. Emprisonnée avec les cas les plus extrêmes, elle est clairement l’élément le plus dangereux de l’établissement et tous espèrent qu’elle ne réussira jamais à s’échapper…
Cette série de super-héros prévue en quatre tomes avait inauguré la collection Comics Fabric des éditions Delcourt proposant des comics réalisés par des auteurs européens. Lors de ce second volet, Herik Hanna et Bruno Bessadi délaissent provisoirement le personnage central du premier tome pour s’attaquer à l’histoire d’une autre super-criminelle aux pouvoirs certes invisibles, mais tout à fait redoutables. Même si l'ado sociopathe aux capacités psychiques effrayantes fut déjà évoquée lors de l’album précédent et que Dead End intervient à la fin de celui-ci, les deux récits peuvent se lire indépendamment. Seul le postulat de départ est identique : s’intéresser à la vie d’une super-vilain complètement barré et très charismatique !
La narration s’effectue de nouveau à coups de flash-backs qui invitent le lecteur à passer constamment du présent de la télépathe à son enfance, permettant ainsi de dévoiler tout le sadisme de sa personnalité. Dans la même veine que Kick-Ass ou Luther Strode, Bad Ass ne renouvelle pas vraiment le genre, mais livre une histoire trash, déjantée, drôle et parfaitement rythmée, qui s’amuse à parodier l’univers des super-héros en multipliant les clins d’œil. Visuellement, le dessin de Bruno Bessadi (Zorn et Dirna) est d’une grande efficacité, l’auteur prenant visiblement plaisir à créer toute une tribu de personnages assez burlesques.
Une saga qui ravira les amateurs de super-slips, même si ces derniers ne sont pas fabriqués outre-Atlantique, mais en France.
conseillé par mon libraire, j'ai encore flashé sur la qualité du dessin de Bruno Bessadi, donc achat du tome 1 et 2 en même temps. Beaucoup de plaisir à la lecture de ces albums (dévorés dans la soirée). L'histoire est déjantée, le dessin génial (mais je l'ai déjà dit).
Mon coup de cœur de cet automne.
très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très BON!!!!!!!
Ce deuxième tome est tout aussi déjanté que le premier, les fans apprécieront.
On y retrouve un personnage charismatique, des scènes violentes et des références évidentes (Hulk, Robocop).
Seule déception, le rôle trop mineur de Dead End, le protagoniste du tome 1, qui n'intervient qu'à la fin de l'histoire, dans un rôle passant trop inaperçu.