L
a Petite Mort n'aime pas son cartable HelloKittu, la Petite Mort ne veut pas être amie avec Ludovic parce qu'il a la leucémie et qu'elle n'aime pas ramener du travail à la maison. Lorsque la Petite Mort s'ennuie, sa maman l'envoie tuer des vieux, des cœurs brisés ou des SDF, ça dépend de la saison. Son chat s'appelle Séphi, car il rote. Quand la Petite Mort sera grande, elle sera... fleuriste.
Tout d'abord, les éditions Delcourt offrent à la concupiscence de leur lectorat un bel objet gothique noir satiné - attention aux doigts sales car les traces paraissent ne pas vouloir partir - qui ne déparerait pas sur une étagère du Grouft avec son médaillon blanc et argent. L'intérieur a ce parfum de nostalgie des cahiers de texte que les élèves noircissent de pentacles, customisent avec des découpes de (fausses) publicités ou de magazines. En strips de trois, plus rarement six ou neuf cases, Davy Mourier fait découvrir la scolarité décalée et percutante d'une apprentie faucheuse ainsi que les réponses à ses questions existentielles, telles que le sexe des psychopompes, l’origine des bébés squelettes ou bien encore la communication du planning de fauche du Grand Tout ... Avec en bonus : les tourments de ce pauvre Buzz Aldrin que l'auteur se régale à torturer dans l'immensité du désert lunaire. Le dessin est lugubre, évidemment, personnages de noir et blanc qui semblent être détourés et collés sur des décors macabres au crayon gras. En option, des goodies en réalité augmentée complètent l'ouvrage.
Préfacé par Alexandre Astier, la Petite Mort est un joli petit livre-concept qui ravira les amateurs d'humour morbide de tout âge.
Agréable.
Ok, le sujet est original de suivre la petite mort comme personnage.
Ça permet, parfois, souvent, un humoir noir et décalé, agréable à la lecture.
Mais ça reste de l’humour strip : ça marche ou non, pas tout le temps…
Le personnage est original mais l’ensemble ne l’est finalement pas tant que ça, restant dans le genre.
Sympa à découvrir mais c’est tout.
Un humour assez noir, plutôt décalé avec des dessins sympas présentés sous forme de strips. Dans l'ensemble j'ai apprécié mais j'émet un bémol sur la partie avec buzz Aldrin en plein milieu de l'album qui n'apporte rien et semble correspondre a du remplissage. Ce bonus aurait du être mis en fin de bd pour ne pas casser le rythme de la lecture.
Mettons de coté cette " réalité augmentée" dont je ne suis pas fan , pour moi l'intérêt d'une BD c'est la feuilleter , c'est le toucher du papier, les dessins , quelque chose de sensuel en sorte.
Alors concernant ce que j'ai tenu en main tout à l'heure , j'ai pris une claque. Au premier abord cela me semblait naif , amusant et puis après quelques cases j'ai été poussé par une curiosité morbide à continuer et on y trouve de quoi sourrire plus ou oins jaune suivant son vécu.
Bref je l'ai terminé , je le relirai surement un autre jour, mais en attendant j'ai l'impression d'avoir été envouté par cet objet tout noir .