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hibaud partage son temps entre sa vie de célibataire, sa mère et la direction d'un magazine people. Etrangement, lorsqu'il dort, un justicier masqué hante les rues de la ville et ses excès de zèle auront tôt fait de faire la Une des journaux. Son nom : Super Coincoin.
Partition à quatre mains est une des premières bonnes surprises de ce début d'année. Dans cette nouvelle série, Vincent Rioult nous propose un mélange de styles intéressant, jonglant entre fantastique, humour et drame. Le résultat est très plaisant et rafraîchissant et on ne peut que féliciter ce jeune auteur de réussir, sur 30 planches, à planter le décor et développer une intrigue aboutie. Alors qu'à l'heure actuelle, on ne compte plus les premiers tomes d'introduction qui réussissent à peine à capter l'attention, et ce sur 46 planches, cela met en évidence d'indéniables qualités narratives.
Graphiquement, Vincent Rioult a un style agréable. Si certaines planches sont quelconques ou montrent qu'il reste une marge de progression, d'autres plus spectaculaires mettent en évidence le talent de l'auteur, que ce soit dans le dynamisme du dessin ou la mise en page. Quant à la mise en couleur, plutôt vive et dans des tons rougeâtres, elle s'adapte efficacement aux différentes situations du récit.
Super Coincoin est en définitive une série prometteuse. Souhaitons-lui un franc succès en espérant que sa couverture séduisante saura attirer des lecteurs d'ordinaire moins attentif à la production de petits éditeurs.
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