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andis que dame Ygerne, enceinte du futur roi Arthur, voit son ventre s’arrondir généreusement, Merlin et sa petite-fille Morgane goûtent le confort et la douceur d’une affection mutuelle grandissante, au sein de la forteresse où le seigneur Erin leur a prêté refuge. Mais l'évêque Patricius, consumé par sa haine envers Avalon, fomente leur perte à tous, aidé par Cernunnos, le roi-cerf des Pictes. Bientôt, pour l’enchanteur, sonnera l’heure du choix, et celui-ci se révèlera douloureusement cruel.
En se focalisant sur les origines des héros, leurs liens familiaux, les drames entourant leur lignée et, bien évidemment, la genèse d’Excalibur, Istin trace un sillon original dans ce genre pourtant fort rebattu du mythe arthurien. Une variation intimiste et naturaliste autour du thème cher à l’auteur de l’affrontement entre une chrétienté conquérante et le vieil animisme celtique moribond.
Il est idéalement accompagné aux pinceaux par Alain Brion - dont la maîtrise graphique n’est plus à prouver depuis Les insurgés d’Edaleth -, qui adopte ici une technique un peu plus brute, sobre, gagnant en force narrative ce qu’il perd en virtuosité. Son travail en couleurs directes à la palette graphique procède d’une attention toute particulière accordée à la lumière, offrant de beaux effets de matières, donnant authenticité aux personnages et consistance aux paysages. Une prouesse visuelle complétée par une mise en page nerveuse et dynamique.
En attendant la conclusion attendue dans le prochain opus, voici un deuxième tome aussi réussi que le premier, qui fait bien avancer l’intrigue tout en prenant le temps de s’attarder sur les émotions des héros.
Je suis un peu mitigé , si le dessin n'est pas sublime mais colle tres bien à l'histoire ou se trouve le probleme , on a l'impression de retrouver un scenario sans surprise , 1 000 fois exploité , que l'on connait par coeur , bref on s'ennuie car on retrouve les memes acteurs et les memes actions sur un nombre important de serie se regroupant , pour fan de MERLIN , de morgane etc etc