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François sans nom 1. Le sculpteur et la voleuse

27/05/2013 7564 visiteurs 5.5/10 (2 notes)

V oleuse à la tire, Félizé se fait repérer alors qu’elle tente de dérober une bourse au marché. Fuyant le guet, elle est aidée par un inconnu qu’elle suit jusque chez un tailleur de pierres. Embauchée comme cuisinière, la gamine côtoie son providentiel sauveur sans parvenir à percer le mystère qui entoure ce François Sans Nom. Débarqué en ville un an plus tôt, l'homme semble marqué par la vie, n’aime guère la soldatesque et devient poète à ses heures, mais reste vague sur son passé. L’arrivée du terrible évêque Thibault d’Aussigny va tout bousculer…

La France de la deuxième moitié du XVe siècle sert de toile de fond à Sylvain Runberg (Les carnets de Darwin, Millenium, Orbital, Reconquêtes) et Sylvain Ricard (La grande évasion, Motherfucker, Toi au moins, tu es mort avant) pour développer une intrigue riche et complexe autour de l’énigmatique personnage qui donne son prénom à la série. Brossant un tableau vif et éloquent d’un pays encore occupé à panser les plaies laissées par la Guerre de Cent Ans, les coscénaristes utilisent au mieux le contexte historique mis en place. Celui-ci leur permet d’évoquer une bande de pillards méconnue du grand public, les Coquillards, ainsi que la figure de Villon dont la disparition inexpliquée en 1463 ouvrit la voie à toutes les spéculations. En prenant bien soin de maintenir le doute sur l’identité de l’énigmatique François, Runberg et Ricard rassemblent tous les éléments associant leur héros et l’auteur de La balade des pendus, laissant ainsi place à l’imagination et titillant la curiosité du lecteur.

Néanmoins, ce mystère ne constitue qu’un pan de l’histoire, cette dernière étant d’abord axée sur la rencontre entre une orpheline débrouillarde et un personnage peu enclin à accepter les abus des autorités, qu’elles soient civiles ou ecclésiastiques. Ce trait de caractère prend rapidement de l’importance puisqu’il conduit le héros à un geste vengeur dont les conséquences nourrissent la deuxième partie de l’album. L’action y bat son plein et les rebondissements se multiplient. Cependant, il est regrettable que tout aille très vite et que certains clichés ne soient pas épargnés. Par ailleurs, le caractère excessif des principaux protagonistes – Félizé, François et Thibaut d’Aussigny – finit par tendre vers la caricature, atténuant ainsi la crédibilité d’un propos par ailleurs bien mené. Ces séquences d’emportement sont illustrées avec force par le trait expressif de Marco Bianchini (Fourmi blanche, Long Rifle) qui livre une copie convaincante de ce Moyen-Âge finissant. Accompagné par la colorisation de Maz !, son dessin crée de belles ambiances et s’appuie sur des décors soignés, tandis que son découpage fluide assure une bonne dynamique de lecture.

Agréable, Le sculpteur et la voleuse ouvre une série qui devra pallier certains défauts narratifs pour captiver durablement l’attention.

Par M. Natali
Moyenne des chroniqueurs
5.5

Informations sur l'album

François sans nom
1. Le sculpteur et la voleuse

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L'avis des visiteurs

    PEB Le 02/04/2023 à 16:48:37

    Le scénario semblait prometteur, avec ce François pète mystérieux… mais l'intrigue et surtout les personnages secondaires sombrent rapidement dans la caricature, pour un résultat final assez médiocre.

    PHP Le 12/10/2022 à 01:40:36

    Dessin un peu lourd malgré des plongées/contreplongées originales. Scénario du même aloi, assez invraisemblable.
    Heureusement, la figure de Villon sauve une série sans éclat, même si l'on aurait préféré que le poète plus que l'hypothétique aventurier soit mis en valeur.

    Erik67 Le 21/11/2020 à 15:19:18

    C'est une bd fort bien dessinée. J'ai tout de suite été conquis par un dessin sublime grâce à des encrages réussis et des décors soignés. Pour le reste, on se plonge dans la France du XVème siècle où la religion dominait les esprits faibles d'un peuple miséreux qui panse encore les plaies de la guerre de cent ans.

    Le récit entre la voleuse et le sculpteur demeure assez classique dans son approche avec des personnages malheureusement bien caricaturaux. Cependant, le dynamisme des planches fait que l'action progresse et procure un plaisir de lecture. Le contexte historique est plutôt celui d'une époque charnière assez méconnue. On s'intéressera par conséquent aux détails historiques comme celui des coquillards.

    Au final, une série qui débute sous de bons auspices. Il faudra sans doute un peu relever le niveau narratif au prochain tome pour tenir en haleine le lecteur.