L
es Elfes d’Ennlya ont été massacrés et tout porte à croire que le forfait a été perpétré par les Yrlanais, une tribu humaine qui entretient des relations houleuses avec ces voisins immortels. Aidée de Turin, un homme, la belle Lanawyn entreprend d’élucider le mystère. Ailleurs, la prêtresse dévoile son destin à la jeune Vaalann : elle est l’élue, celle qui sera digne de contrôler le cristal qui permet de se faire obéir de l’océan.
Les éditions Soleil lancent une série concept de cinq albums autour de ce peuple mythique, avec des auteurs différents à chaque fois. Cette première histoire propose d’aller à la rencontre des Elfes bleus, dont l’univers est lié à l’eau, et c’est Jean-Luc Istin qui s’y jette. Le scénariste et directeur de collection est très à l’aise avec l’imaginaire et cela se ressent. Bien sûr, le tout souffre du format one-shot qui n’autorise pas le développement des caractéristiques propres aux « longues oreilles ». Cependant, l’alternance entre l’enquête sur le massacre des villageois d’Ennlya et le parcours de Vaalan pour devenir le guide de son peuple est habillement agencée. La narration ne souffre d'aucun temps mort, les personnages, malgré le manque d’espace, sont intéressants et bien présentés.
Ce récit, certes classique, mais tout à fait plaisant, est magnifiquement mis en images par Kyko Duarte (Chronique de la guerre des Fées). Le dessinateur espagnol passe avec une égale réussite de plans rapprochés sur les protagonistes à de grandes cases proposant des décors majestueux, en particulier ceux liés au royaume marins des êtres bleus. Le cadrage varié sert efficacement l’aventure.
Même si, compte tenu du thème, un soupçon d’originalité aurait été le bienvenu, cette épopée possède suffisamment d’atouts pour séduire les lecteurs désireux de s’offrir un bon moment d’évasion.
Pour un bon premier tome, c'est un bon premier tome. Ce fut un bon moment de lecture, meme pour quelqu'un qui adhere rarement a l'univers de la fantasy. L'univers qui nous est propose, de differentes races s'affrontant avec differents dons, empreint de mysticisme et de tours de magie, s'annonce potentiellement excitant. Certains personnages sont d'ores et deja attachants et on a envie de les retrouver. Les dessins sont tres beaux aussi.
En voulant me plonger dans le monde de la Fantasy, j'ai décidé de m'intéresser à celui d'aquilon. Ayant du mal à savoir par où commencer, j'ai décidé de me lancer en testant le premier tome des elfes comme spécifié sur le site du monde-aquilon.
Cette première partie possède tous les éléments d'une bande dessinée réussie. La couverture est superbement réalisée, les dessins sont d'une grande beauté, les traits des illustrations sont d'une finesse remarquable, les paysages sont d'une grande splendeur. Nous sommes complètement immergés dans les différents décors de ce monde fantasy, cela nous offre un dépaysement total. Les illustrations de Duarte sont extrêmement détaillées et d'une qualité magnifique.
Dans ce monde, nous nous retrouvons entre les hommes, les différentes races d'elfes et les orcs (mais pas de nains pour le moment).
On est captivé par le scénario de cette histoire, qui est très bien élaboré. L'intrigue repose sur une recherche autour d'un complot visant un Cristal bleu possédant d'énormes pouvoirs, si celui-ci est utilisé par l'élu. Cette trame principale est entrecoupée par les relations conflictuelles des différentes races de ce monde.
Ce tome d'introduction est bien conçu, je pense que je vais continuer ma découverte de cet univers magnifique. Une série qui doit être très intéressante.
Que dire de cet album, qui n'est pas le meilleur de cette série, mais certainement un vrai chef d'œuvre qui nous permet 10 ans plus tard de compter 90 albums!
Le scénario est vraiment bien conçu. Les dessins et les décors rendent parfaitement. On se retrouve plongé dans un monde qui apparaît cohérent et beau.
Le fil conducteur est bien préservé et la fin apparaît de manière cohérente.
Contrairement à certains avis ici, je ne pense pas qu'il faille être fan d'Heroic Fantasy pour apprécier l'album et la série. La cohérence de l'univers, la richesse du scénario et la qualité des dessins peuvent plaire un public bien plus large auquel je m'identifie plus.
Un album qui reste passionnant à lire malgré les relectures.
Archipel des Polanis. An de grâce 700 du calendrier athéen.
Une Elfe bleue, Lanawyn, et un humain respecté de tous, ou à peu près, Turin, sont en route dans les contrées glacées vers la cité-refuge d’Ennlya.
Avant même leur arrivée, mauvais présage, ils découvrent la ville survolée par des myriades d’oiseaux.
Dans la ville, pas âme qui vive… Et pour cause… Ils tombent sur les cadavres de ses habitants Elfes bleus. Aucun autre cadavre ! Seul indice : une dague yrlanaise ! Les relations entre les hommes du royaume d’Yrlanie et les Elfes bleus sont tendues. Des accusations venues des hommes visent les Elfes qui seraient, selon eux, notamment, la cause de mauvaises pèches. Il faut dire que si ces Elfes sont bleus, c’est sans doute qu’ils sont des Elfes des océans. Comme tous les Elfes, ils sont immortels… Tant qu’on ne les assassine pas…
Le Crystal des Elfes bleus confère à celui qui le détient une puissance incommensurable. C’est pourquoi, dans leur sagesse, ils l’ont confié à l’océan et à des monstres marins chargés de le protéger en attendant la venue de l’élu ou de l’élue…
Une jeune fille se présente pour s’en aller le chercher alors même qu’elle est mise en garde : aucun de ses prédécesseurs n’a réussi…
Critique :
Inutile de chercher l’archipel des Polanis sur Google Maps. Il ne connaît pas ! Comme quoi, Google ignore encore bien des choses !
Toute analogie entre Schtroumpfs et Elfes bleus est un non-sens, si ce n’est peut-être que les Schtroumpfs aussi soient immortels (mais cela reste à prouver).
C’est par cette histoire que Jean-Luc Istin a lancé des sagas qui se poursuivent au fil des ans dans les Terres d’Arran avec différentes séries : Elfes, Nains, Orcs & Gobelins, Mages…
La particularité de ce scénario-ci c’est qu’il mêle enquête policière, manipulations politiques, amitié entre un homme et des peuples différents, et peut-être bien une histoire d’amour entre une Elfe et un humain...
Ce tome donne le ton : les Orcs sont des « humains » comme les autres ! A part leur laideur physique (selon nos critères), ils peuvent faire preuve d’ « humanité », et les humains de « monstruosité ».
La magie, et son extrême pouvoir, est présente de façon originale. N’étant pas un grand fan de la magie, c’est la seule chose qui me rebute dans ce récit qui combine plusieurs histoires qui, finalement n’en forment qu’une.
Les dessins de Duarte ont placé la barre très haut dès ce premier album des Terres d’Arran. Depuis 2013, cette collection a mis au monde de nombreux enfants plus beaux les uns que les autres, incluant de nombreux dessinateurs, scénaristes et coloristes, tous priés de faire évoluer leurs personnages dans le même univers, Maître Istin jouant les chefs d’orchestre pour qu’il n’y ait pas de dissonances au sein de l’orchestre.
C’est un sacré pari que les éditions Soleil ont relevé en recourant à de multiples auteurs tout en gardant la cohérence afin de pouvoir alimenter à un rythme soutenu les envies de lecture d’un lectorat d’autant plus impatient que les mangas ont donné le ton avec des séries qui paraissent à un rythme effréné.
Je cause, je cause, mais il est temps de passer au deuxième album des Elfes pour découvrir les Elfes sylvains !
Cette saga me faisait de l’œil depuis de longues années. Premièrement parce que les couvertures sont d’une beauté saisissante, puis parce que je suis un fan du genre héroïc fantasy depuis ma plus tendre enfance (génération Seigneur des Anneaux de Peter Jackson). Je me suis d’abord lancé sur la saga Nains puis j’ai rapidement élargis mon spectre de lecture avec cette saga Elfes. Un fil rouge relie tous les tomes entre eux, néanmoins nous suivons 5 arcs narratifs simultanément (le tome 6 étant la suite du tome 1 ou le tome 7 étant la suite du tome 2 etc…).
Nous commençons l’aventure avec la découverte des elfes bleus. Nous suivons plusieurs personnages qui se rejoignent uniquement au bout du récit dans un final renversant.
J’ai clairement adoré ce premier numéro, autant le scénario que les dessins. J’ai hâte de découvrir les prochains numéros et espérant que les autres scénaristes et dessinateurs seront du même niveau.
Quel début !
Face à des déceptions douloureuses (les 3 derniers Sylvains, le déclin progressif des noirs jusqu’au délicat tome 30, le chaos des demi-elfes), certains interrogent notre rationalité derrière la lecture de cette série. La réponse, comme souvent, est à la racine : les premiers tomes sont exceptionnels. On l’oublie (au bout de 30 tomes) et je pressens que les tomes 2, 3 et 5 me feront le même effet.
La série des bleus a bénéficié, comme celle des noirs (et des blancs avec ses deux héros), de la survie de ces personnages principaux pour développer une cohérence et une profondeur passionnantes sur la durée. Plus riche et plus table, cette ethnie schtroumfienne porte pour moi le meilleur arc de la série : les meilleurs dessins et couleurs et couvertures, l’absence de titre moyen, des personnages établis et puissants, des scénarios sérieux et dynamiques, une propension à la magie et à l’héroïsme.
Ce premier tome contient tous ces éléments, se donnant même le temps de décrire la société bleue (ce que les suivants feront si peu). Il ne fait cependant pas exception à la suite de l’arc : les bleus sont partageurs et humains et orcs tiennent déjà leur place dans l’histoire. Ce sera le seul album centré sur leur situation.
Il reste pour moi le meilleur tant la richesse (personnages, histoire, culture) du titre est unique au regard de son statut initiatique.
Ce commentaire réactionnaire (le meilleur album de toute la série serait le premier …) ne doit pas être mal interprété : aucune série (en télé également) ne perdure sans un génie initial, qu’il est ensuite difficile de maintenir en permanence. Par ailleurs, les faiblesses des autres arcs ne devraient pas perdurer : le peuple sylvain ne peut pas s’éteindre comme cela, les rouges sont prometteurs (tome 29), la quête des noirs doit aboutir.
Jean-Luc Istin n'en finit pas de nous présenter des univers lié aux elfes, nains et orques tout droit sortis du fameux Seigneur des anneaux. Il se les approprie et crée sa propre mythologie en étant il est vrai le plus grand spécialiste et connaisseur du genre.
L'idée est de nous présenter la multitude de mondes liées aux différentes peuplades des elfes. Chaque volume se lit comme comme un one-shot. C'est encore une série concept car les cinq aventures se déroulent dans un monde commun dont la cartographie nous est délivré en page de garde. Il y aura 5 races elfiques différentes: les elfes blancs ou célestes, les elfes noirs, les elfes vert ou sylvestre, les elfes bleus, les semi-elfes. On y croise également des humains possédant des empires puissants. Les nains et les orks ne sont pas loin. Bref un univers proche du Seigneur des Anneaux.
J'avoue avoir bien aimé les deux premiers tomes (le crystal des elfes bleues et l'honneur des elfes sylvains). Nous sommes entraîner dans un monde fait de rêves mais également de désillusions. Je regrette juste un manque d'originalité ainsi que beaucoup trop de tomes.
Au final, le pari est plutôt réussi quand on voit le résultat malgré son classicisme. Il est clair qu'il faut aimer l'héroïc fantasy pour se prendre au jeu. C'est prenant et dépaysant. A découvrir!
J’ai longuement hésité à me lancer dans cette série qui en 6 ans compte déjà 24 tomes ! Et pourtant, en lisant le premier livre, j’ai été conquis. Il faut dire qu’Istin est un sacré conteur et qu’il sait toujours s’accompagner d’un bon dessinateur, ici Kyko Duarte. D’ailleurs, dans ce style de séries au long cours, dont Istin est souvent l’initiateur, je me demande s’il ne se garde pas les meilleurs dessinateurs…
« Le crystal des Elfes bleus » donne le ton dès les premières pages avec le massacre d’une citée elfique. Qui est coupable ? Les Yrlanais, ennemis de longue date ? Non, la vérité est plus subtile.
L’histoire est captivante à souhait et combinée avec l’esthétique des dessins de Duarte c’est du pur bonheur.
Je sais. Je sais. J'ai 5 ans de retard. Mais je me suis dis qu'à 50 ans, ce genre de BD n'était pas pour moi... Les mondes féériques peuplés d'Elfes c'est plutôt pour les ados. Et finalement, je me suis lancé dans l'aventure. Allez-y! Plongez! Rejoignez Turin ou Gal dans le monde des Elfes. J'avais oublié que les Elfes n'ont pas d'âge. Ils sont immortels.
Un très bon 1er tome pour cette série, les dessins sont somptueux (les paysages sont même grandioses) et le scénario est prenant et relativement fluide une fois les protagonistes de l'histoire mémorisés.
Cette série qui s'articule autour de plusieurs scénariste et dessinateurs contant l'histoire des diverses tribus d'Elfes vient de piquer ma curiosité. A suivre, en espérant que les autres auteurs aient fait aussi bien.
Couverture sublime.
Le dessin est soigné et la colorisation s'harmonise parfaitement avec l'univers. Les elfes ont une belle identité graphique, il y a du dynamisme et l'élément Eau est bien rendu. Les personnages ont chacun de la personnalité. Les planches sont aérées avec quelques pleines pages associées à des cases intelligemment arrangées.
Le récit commence avec deux points de vue classiques et efficaces qui s'entremêlent à travers les planches : un village détruit par un ennemi inconnu et une jeune elfe passant son épreuve initiatique devant la mener à un crystal de pouvoir.
Le thème heroic-fantasy est très bien traité, le rythme, soutenu et la conclusion, à la hauteur.
Un excellent premier tome qui ouvre la série des Elfes.
Tres bonne bd ,juste un petit bemol pour le coloriage vis à vis des autres volumes !mais cela reste tout de meme à un niveau superieur à pas mal de bd ! l'histoire est simple ,mais pas simpliste !! c'est in bon debut pour ce cycle je trouve,à suivre !!
Très bon premier tome de la série Elfes. Les dessins sont vraiment splendides avec des paysages très bien mis en valeur. Le scénario est simple mais plutôt efficace qui est assez adapté au one-shot ne permettant pas de développer énormément ses personnages. Je recommande cette BD pour son graphisme plus que pour son scénario mais on passe néanmoins un très bon moment à la lire.
Très bonne BD.
Un bon scénario (quoique parfois rapide par moment), de très belle couleur et de magnifiques dessins.
Très bien pour un One Shot. On attend une suite pour cette histoire...
Gros coup de coeur ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas dévoré une bd comme ça ! Tout y est, les dessins sont magnifiques, les couleurs aux poils... léger bémol pour le scénario assez bien amené avec une double vision, mais peu original dans le fond. En fait, plus que l'hsitoire, c'est l'univers qui est vu et revu... J'aurais aimé plus de risques pour bouleverser un peu les codes ! Mais globalement, vraiment satisfait. Fan d'héroïc fantasy ? Vous pouvez y aller les yeux fermés...
Un dessin et une couleur bien maîtrisé et joli à voir, mais moyennement servi par un scénario peu original et pouvant être mieux développé. (one-shot).
Une BD toutefois honorable, à garder dans sa bédéthèque pour relire sans trop réfléchir. Je complèterai quand même la série. ;)
Un chouette début, de très beaux dessins.
L'histoire est intéressante et est très bien introduite. La suite ne demande qu'à être lue.
Belle entrée en matière.
J'ai eu un coup de coeur pour cette série très prometteuse que je recommande vivement! Les paysages sont fabuleux et comblent les attentes qu'on peut avoir lorsqu'on lit une BD Heroic Fantasy!
J'ai vraiment hâte de découvrir la suite de cette histoire qui je suis sûr est plus subtile qu'elle ne paraît (voir avis de BIBI37). ;) Par contre, je trouve que le protagoniste masculin aurait pu être un peu plus charismatique, dommage... Donc je mets 9/10 au lieu de 10/10.
Que dire de cette BD?
Les dessins sont excellents tant dans le détail de chaque trait du visage que dans celui des somptueux panorama proposé tout au long des pages.
le scénario est sans surprise très manichéen mais sans fausse note. De plus on nous annonce une série en 5 tomes.
Bien sur ne comptez-pas sur moi vous vous raconter le scénario mais il est conforme aux dogmes de l'héroïc fantasy.
Au total plutôt conquis et en attente du tome 2.
7/10.