C
’est l’heure de l’événement heureux pour la famille Marsupilami. Le temps de l’éclosion est arrivé et les parents vont enfin découvrir leur nouvelle progéniture. Mais oh surprise, issus du même œuf, débarque une magnifique paire de jumeaux affichant un fait rarissime : ils sont siamois, reliés par la même queue. Respectueux de l’ingéniosité de leur race, les deux frères ont tôt fait d’utiliser leur particularité comme un avantage plutôt qu’un handicap. Malheureusement, face aux dangers de la jungle, cela n’est pas toujours suffisant. Pris au piège d’une plante carnivore, les deux bébés se verront sauver par Elias et Ameline Gaze, les enfants gâtés pourris du richissime Steve Gaze. Le genre d’homme qui déteste perdre son temps et qui n’hésite pas à régler ses problèmes en sortant la monnaie. Toujours conséquente. Loin de leur jungle, loin de leur famille, les jeunes marsupilamis réussiront-ils à survivre ?
Deuxième tome, déjà, pour cette série dérivée de l’animal jaune à pois noirs et à la longue queue. La première chose à dire, au risque d’énerver, est qu’il faut absolument mettre de côté tous les a priori quant à l’aspect commercial du concept. Car la qualité est là, à tout point de vue, et parmi toutes les séries jeunesses actuelles, les Marsu Kids se placent dans le haut du panier. N’en déplaise aux sceptiques. Wilbur nous gratifie une fois de plus d’une histoire sans temps mort et d’une galerie de personnages secondaires bien attachants. Placer son intrigue dans un milieu citadin aurait pu s’avérer dommageable. Il n’en est rien, au contraire. Le retour au nid n’en prenant que plus de saveur. Conrad, de son côté, montre de nouveau toute l’étendue de son art : environnement naturel ou urbain, bestiaire humain ou animal, lisibilité de la mise en scène, tout y est. Sans coup férir. Quant aux couleurs, Gom transforme lui aussi l’essai en nous proposant des planches ô combien chaleureuses. Sa jungle en séduira plus d’un.
Les Marsu Kids de Wilbur et Conrad sont une réelle réussite, qui ravira tous les jeunes lecteurs ainsi que leurs parents. Cette série offre un réel plaisir de lecture. Seul regret, la suite n’arrivera pas forcément tout de suite, Didier Conrad ayant été choisi pour succéder à Uderzo sur les aventures d’Astérix. Au vu de l’album présent, on ne peut décemment pas blâmer ceux qui ont pris une telle décision.
Encore une critique à charge de Chriscolorado, décidément très bougon ...
Marsu KIDS, comme son nom l'indique, c'est une série destinée ... aux KIDS ! Bah oui !
Donc, évidemment ce n'est pas une BD pour adultes, comme peut l'être le Marsupilami, mais une version "enfant".
Bref, si tu n'en es pas un, alors ce n'est pas pour toi.
Autant les BD adultes peuvent paraitre ennuyeuses pour les enfants (allez faire lire XIII à un gosse de 7 ans, il trouvera ch*ant à mourir), autant les BD pour enfants (je veux dire, pas les BD grand public, mais bien les BD écrites et dessinées POUR les enfants) paraissent insipides aux adultes.
Je l'ai lu et, avec mes yeux d'enfants, j'ai passé un bon moment. Moins en tant qu'adulte et C'EST NORMAL !!!
Et voilà ! Wilbur et Conrad ont récidivé !
Encore que pour cet album on peut noter un léger mieux avec une bonne idée de départ = des marsupilamis siamois ! Mais je vous rassure c'est tout !
Le reste ne sert qu'à remplir le vide abyssal de cette aventure. L'histoire tenant dans un mouchoir de poche, tout juste digne d'un épisode de dessin animé.
Donc pour faire faire des économies aux plus jeunes (+ 8 ans passés votre chemin) voila le spicht :
- deux bébés marsus siamois viennent au monde
- on assiste à leurs premiers pas, avec tous ce que cela comporte comme gags sans imaginations = queue transformé en balançoire, queue pris dans une branche, solidarité des deux petits marsus pour affronter le danger ("l'union fait la force"), ....
- puis par le plus grrrand des hasaaard deux enfants pourris gâtés(eh oui encore des enfants, que voulez vous il faut bien que nos chères petites têtes blondes s'identifient) se pointent avec Papa et deux gardes du corps (idiots bien évidement les gardes du corps).
Déjà le prétexte justifiant leur présence est complétement stupide puisque c'est le père qui emmène ses enfants (qui n'en ont rien à faire) voir la plus grande fleur du monde, sachant que ce dernier ne supporte pas le moindre contact avec la végétation.
Et là que va - t - il se passer ?! ...(suspens).... Les deux merdeux récupère les marsus ! (Ouais je sais vous ne vous y attendiez pas)
- ensuite il ne s'agit ni plus ni moins qu'une succession de gags encore sans imaginations, basés sur la volonté des marsus de s'évader, des enfants à vouloir jouer avec eux et le père débordé par la situation.
Bref on atteint les sommets du rire et de l'originalité.
Et encore je ne vous ais pas raconté la fin... Indice : c'est de pire en pire.
Voila en ce qui concerne l'album.
Maintenant concernant la chronique de l'album (désolé je ne peux pas m'en empêcher) :
"il faut absolument mettre de côté tous les a priori quant à l’aspect commercial du concept "
Mettez les de côtés, ils reviendront en force, après lecture de l'album.
"Car la qualité est là, à tout point de vue, et parmi toutes les séries jeunesses actuelles, les Marsu Kids se placent dans le haut du panier. "
Jetez vite ce panier il est plein de fruits pourris !
"Wilbur nous gratifie une fois de plus d’une histoire sans temps mort et d’une galerie de personnages secondaires bien attachants. "
J'ai lu cette histoire dans le journal Spirou... et ben j'étais pas plus impatient que ça de la retrouver chaque semaine. Ah si ! Avec l'espoir qu'elle s’améliorerait.
Quant aux personnages attachants... entre deux merdeux et un bobo bourré de pognon... sans commentaire.
"Seul regret, la suite n’arrivera pas forcément tout de suite, Didier Conrad ayant été choisi pour succéder à Uderzo sur les aventures d’Astérix"
Aucun regret... à part le choix de Conrad pour Astérix.