Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Asdiwal L'Indien qui avait faim tout le temps

17/10/2011 6145 visiteurs 6.0/10 (1 note)

Q uand un ténor de la littérature policière se voit adapté en bande dessinée, on songe à Tardi, plus récemment Max Cabanes, on pense crime, noirceur, violence, âmes tourmentées… Et voilà que Jacques Loustal arrive avec son dessin faussement naïf, ses couleurs lumineuses, et met en image non pas le polar attendu, mais un conte. Une simple petite fable enfantine, écrite par un père absent pour son jeune fils d’alors, loin dans les années 60.

Jean-Patrick Manchette puise dans le folklore amérindien, plus exactement chez les Tsimshians de Colombie Britannique, cette épopée d’Asdiwal qui est l’un des plus célèbres mythes des peuplades de la côte nord-ouest des Amériques, popularisé sous nos latitudes par Claude Lévi-Strauss, qui en fit le thème central d’un de ces principaux ouvrages d’ethnographie. Mais du mythe original, si Manchette conserva la trame principale et les péripéties les plus saillantes, le cahier des charges du récit pour enfant l’obligea à évacuer détails scabreux et fin dramatique. Malgré ces aménagements, l’histoire reste gentiment iconoclaste, le ton résolument décalé, mutin, complice, faisant la joie des petits, par son écriture en même temps moderne et archaïque.

Loustal semble s’être amusé à illustrer les aventures de ce petit indien, convoquant un riche bestiaire pour peupler les rocheuses canadiennes (ours, saumon, chèvres, morses), déployant de larges paysages sous son trait simple et précis, épousant parfaitement l’ambiance à la fois naturaliste et fantasmagorique de l’histoire. Et il faut reconnaître que l’alchimie fonctionne : le texte, lu à haute voix, prend toute sa saveur, entre formules malicieusement triviales et poésie primitive, cette dernière étant pleinement rendue par les figures idéalisées et figées du dessinateur. Un livre qui ravira les bambins par trop espiègles.

Par O. Boussin
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Asdiwal
L'Indien qui avait faim tout le temps

  • Currently 3.00/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 3.0/5 (1 vote)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.