Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

L'appel des origines 1. Harlem

14/03/2011 7097 visiteurs 7.0/10 (1 note)

S erveuse dans le restaurant de son oncle et de sa tante le jour, Anna laisse tomber son tablier pour vibrer au rythme du jazz dans les clubs populaires de Harlem la nuit venue. À cheval entre deux couleurs qu’il n’est pas bon de mélanger, la jeune métisse doit cependant faire face aux attaques racistes régulières des Blancs, comme des Noirs. Cherchant sa place au sein de la société et tourmentée par ses origines, elle découvre par hasard les traces de son père en Afrique. Elle décide alors de tout laisser tomber et de partir à la recherche de cet inconnu qu’elle croyait mort. L’aventure peut débuter !

Passé expert dans l’écriture de thrillers palpitants (Comptine d'Halloween, Dans la nuit, Enchaînés, Tatanka), Joël Callède change donc totalement de registre pour ce triptyque qui s’ouvre dans le Harlem des années 20. Dès les premières planches, le lecteur est happé par le célèbre quartier noir de New York. C’est au sein de ce décor fascinant, mêlant culture afro-américaine et banditisme, prohibition et blues, clubs clandestins et racisme, que l’auteur invite à suivre la quête de cette femme parfois trop blanche, parfois trop noire, mais toujours attachante. Au milieu de notes de musique envoûtantes, l’appel des origines résonne cependant de plus en plus fort, alimentant constamment son besoin d’évasion, cette envie de fuir un quotidien qui ne tient que peu de promesses.

Au niveau du graphisme, Joël Callède s’associe à nouveau à Gaël Séjourné, avec qui il signa déjà la série Tatanka. L’auteur donne non seulement vie à une héroïne qui ne met que quelques cases à séduire, mais parvient également à faire revivre l’ambiance de l’époque. Un travail remarquable, encore rehaussé par la somptueuse colorisation de Jean Verney.

Malgré une intrigue qui demeure pour l’heure assez classique, l’atmosphère contagieuse, des personnages qui ne laissent pas indifférents et la promesse d’une suite sur les traces de Jeanne Picquigny, se déroulant sur le sol africain, donnent grande envie de poursuivre cette aventure jusqu’au bout.

Par Y. Tilleuil
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

L'appel des origines
1. Harlem

  • Currently 4.11/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 4.1/5 (63 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    jeanmariewiket Le 25/09/2020 à 10:21:52

    En 1920, à Harlem, Anna jeune fille métisse insouciante travaille la journée dans le restaurant de sa tante et passe ses nuits dans un club de jazz.
    Elle apprend de la bouche de sa grand-mère qu'elle a un père parti en Afrique à l'aventure.
    Elle décide de tout abandonner pour retrouver ce père qu'elle n'a jamais connu.
    Dans le tome 2 , elle part en Afrique pour un tournage de film dont elle est l'héroïne. Le metteur en scène est un personnage célèbre et elle tombe amoureuse d'un jeune premier. Le tome 2 s'achève sur la mort de ce metteur en scène, dévoré par les lions.
    Le scénario est intéressant bien qu'il reprenne certaines idées de récits semblables.
    Beaucoup de personnes sont à la recherche de leurs parents et sont souvent déçus, soit parce qu'ils ne les retrouvent pas ou qu'ils ne ressemblent pas à l'image qu'ils en avaient.
    La lecture de cet ouvrage m'a néanmoins procuré un plaisir certain, surtout avec le très bon dessin de Séjourné que j'ai apprécié dans Lance Crow Dog.

    Hugui Le 05/06/2011 à 19:30:45

    L'ambiance des années vingt à Harlem est très bien rendue dans ce premier album où on suit la vie d'une jeune métis découvrant qui est son père en même temps que l'amour. Les préjugés de l'époque sont bien décrits et les personnages sont attachants. Et comme la mise e image est très bonne, cet album de démarrage est très agréable, et on espère une suite de même qualité. Le début d'une série que l'on espère incontournable.

    DixSept Le 05/03/2011 à 18:06:57

    Dans le Harlem de la prohibition, Anna mène une vie d’insouciance entre le " Benny’s Diner" de tante Vivian où elle officie en tant que serveuse et le " Blue Diamond", un club de Jazz, dans lequel elle danse toutes les nuits. Mais un jour, le père que tous croyaient mort, resurgit au centre d’un drame se jouant en … Afrique. Dès lors, cette belle afro-américaine n’aura de cesse de le retrouver, lui et ses origines…
    "Harlem" aborde avec justesse les rapports particuliers qu’une jeune métisse, orpheline de surcroît, entretient avec ses origines familiales (qu’elle découvre) et sa place au sein des deux communautés dont elle est issue. En alternant les séquences de narration et de dialogues, en partant sur l’histoire (somme toute banale) d’une jeune serveuse new-yorkaise mais en lui inventant un père (disparu) chasseur de grands fauves, en posant l’action à Harlem durant la prohibition et la naissance du Jazz, Joël Callède nous offre un scénario dense et rythmé et ce sans tomber dans la facilité. Tout juste peut-on regretter certains raccourcis qui auraient pu faire l’objet de quelques planches supplémentaires.
    Pour sa part, Gaël Séjourné réussit également un très bel album avec un dessin très maîtrisé notamment dans l’expression des visages et les cadrages.
    Une mention spéciale à la mise en couleur de Jean Verney qui participe (pour beaucoup) au rythme et à la densité "dramatique" de l’album.
    Au final, une série qui commence sous les meilleurs hospices… avec un 1er album particulièrement réussi.
    A lire absolument...