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ous la houlette de Charlie, l’aînée, la serviable Geneviève, la coquette Bettina, Hortense l’écrivaine en herbe et Enid, la benjamine casse-cou, mettent de l’animation dans la vieille demeure de la Vill’Hervé. Pourtant, derrière leurs occupations diverses, leurs fous rires et leur entraide, les cinq sœurs Verdelaine restent marquées par le décès de leurs parents, quelques mois plus tôt. Est-ce en partie pour cela qu’Enid croit entendre les hurlements d’un fantôme certains soirs ? En tout cas, intrépide, la benjamine entend bien éclaircir le mystère avec l’aide de son meilleur ami. Ce qui ne l'empêche pas d'apprécier la venue de la jolie Colombe et de remarquer les coups bas d'une Bettina, folle de jalousie.
Après le succès remporté par ses romans à l’École des loisirs, Malika Ferdjoukh voit la saga des sœurs Verdelaine adaptée en bande dessinée. Co-scénarisé par l’auteure et Cati Baur, ce premier tome, intitulé simplement Enid, reste très fidèle à l’œuvre originale. À travers le quotidien du clan, le duo brosse une chronique familiale douce-amère, toute de tendresse et de délicatesse, dans laquelle la complicité évidente qui lie la fratrie donne lieu à bien des moments amusants. Cependant, le drame vécu par les sœurs est constamment présent, chacune voyant les spectres de leurs parents disparus, sans oser en parler aux autres. Pour Enid, c’est l’occasion d’une aventure haute en couleurs qui l’amène à explorer les endroits les plus étranges de la propriété et à découvrir une bien belle légende. Par ailleurs, si l’album est surtout centré sur la plus jeune, le reste de la bande n’est pas pour autant en reste, puisque le lecteur apprend à connaître le caractère de chacune. C’est ainsi que le séjour de Colombe à la Vill’Hervé prend des accents singuliers et met notamment en avant les vilains travers de Bettina. Porté par le trait délié et la mise en couleurs aquarellée aux tons un peu passés de Cati Baur, le récit n’en est que plus goûteux. Croquant les sœurs et leur environnement avec talent, la dessinatrice leur confère une épaisseur et une réalité supplémentaire qui ne manque pas d’être plaisante.
Un premier volume frais, poétique et très agréable à lire. Vivement la suite !
Lorsque les parents des cinq sœurs Verdelaine décèdent, c'est Charlie, l'aînée qui prend la relève. Tout au long des quatre tomes, nous suivons donc l'évolution de ces jeunes filles.
Je ne remercierai jamais assez ma collègue Delphine de m'avoir incité à lire ses BD. En effet, de prime abord, ce n'est pas du tout vers ce genre d'esthétique que je me serai tournée. Mais, elle m'en a parlée avec tellement d'intensité et l'ayant croisée sur les blogs, je me suis dit qu'il fallait donner une chance à cette série. Je ne regrette absolument pas ce choix. En effet, je suis complètement tombée amoureuse de cette série. Le scénario est prenant. L'histoire de ces filles m'a pris aux tripes et je n'ai eu de cesse de les accompagner dans leur travail de deuil et leurs aventures.
Outre son histoire, ce sont les personnages qui font la vraie force de ces BD. Chaque tome se centre sur un personnage en particulier, découvrant ainsi un pan de personnalité. J'ai aimé les relations qui se tissent entre ces sœurs. Leurs secrets, leurs moments de joies et de blues, leur complicité... Finalement, au fil des lectures, je suis devenue moi aussi un peu une Verdelaine. Je me suis sentie comme un témoin privilégié de leur histoire.
Comme je le disais précédemment, de prime abord, je ne me serai pas tournée vers cette lecture car l'esthétique ne me plaît pas. Si je ne devais m'arrêter qu'à ce seul point, je dois avouer que mon avis n'a pas changé. Les couleurs sont un peu trop pâles à mon goût, le dessin n'est pas vraiment précis, cela fait un peu brouillon.
Autre petit bémol, le dernier tome de la série. En effet, je l'ai trouvé un peu en dessous du reste. Je n'ai pas reconnu les sœurs dans leur décision et je me suis retrouvée toute bouleversée. En revanche, les trois dernières pages m'ont mis les larmes aux yeux.
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C'est l'adaptation absolument magnifique d'un de mes romans préférés. Bravo pour se travail tout en finesse.
Cinq soeurs... tiens oui c'est bizarre ça pourquoi cinq au lieu de quatre ? cinq.. chacune en a quatre, voilà pourquoi ! Donc cinq soeurs orphelines depuis peu se retrouvent livrées à elles-mêmes, sous la coupe de l'aînée, Charlie. Tout ce petit monde féminin va devoir s'organiser pour que la nouvelle vie familiale soit possible et où chacune va trouver sa place, entre les obligations de la communauté, et les désirs personnels selon leur âge. Très original ce premier tome est vraiment plaisant, simple, aux dessins aussi naïfs que réussis. J'espère que l'auteur aura les moyens de nous donner la suite.