À l’aube du deuxième conflit sino-japonais, en 1937, les regards de deux enfants se croisent sur le quai de Shanghai. La fillette, Yaya, issue d’une riche famille de commerçants, se prépare à passer un concours de piano. Le garçon, Tuduo, multiplie les acrobaties pour glaner quelques pièces et satisfaire ainsi son protecteur, le redoutable Zhu. Leurs origines sociales, radicalement opposées, auraient dû empêcher toute rencontre. Pourtant, les premiers bombardements précipitent la fuite de Yaya et Tuduo et unissent leurs destins parmi les décombres d’une ville ravagée par la guerre.
Un an après la découverte du Juge Bao, les éditions Fei présentent le premier tome d’une nouvelle série, La Ballade de Yaya. Si les personnages ont été imaginés par Patrick Marty, le scénario a été confié à Jean-Marie Omont, accompagné au dessin par Golo Zhao, confirmant ainsi le principe de collaboration franco-chinoise. Clairement destinées au jeune public, les aventures de Yaya, accompagnée de son piaf très bavard, Pipo, apportent au genre un sacré vent de fraîcheur. L’apparente légèreté du récit permet d’aborder des thèmes beaucoup plus graves, de l’exploitation infantile à l’exode de la population de Shanghai vers Hong-Kong. Malgré un petit format à l’italienne, les grandes cases permettent d’apprécier le joli travail de Golo Zhao, rehaussé par des couleurs aux tons pastel.
La rencontre improbable de deux enfants venant d’univers antinomiques, une conscience, façon Jiminy Cricket, incarnée par un mignon petit oiseau… Le scénario emprunte clairement quelques recettes à succès. Pourtant, l’impression de « pas assez », à la fin de la lecture, prouve la qualité de ce petit ouvrage et laisse augurer d’une suite emplie de promesses.
À l’aube du deuxième conflit sino-japonais, en 1937, les regards de deux enfants se croisent sur le quai de Shanghai. La fillette, Yaya, issue d’une riche famille de commerçants, se prépare à passer un concours de piano. Le garçon, Tuduo, multiplie les acrobaties pour glaner quelques pièces et satisfaire ainsi son protecteur, le redoutable Zhu. Leurs origines sociales, radicalement opposées, auraient dû empêcher toute rencontre. Pourtant, les premiers bombardements précipitent la fuite de Yaya et Tuduo et unissent leurs destins parmi les décombres d’une ville ravagée par la guerre.
Clairement destinées au jeune public, cette petit BD format poche / italienne aux dessins pas vraiment manga et servis par les couleurs très douces de Golo Zhao, ravira les enfants. Un vrai plaisir pour les yeux. Certes, l'amitié de cette rencontre improbable peut paraître un brin naïve (Candy, princesse Sarah..) mais pourtant l'histoire est crédible et surtout passionnante. On se laisse entraîner par ses deux enfants pétillants d'énergie aux milieux d'une guerre qui ne les concerne pas mais qui constitue un bon terrain de jeux. L’apparente légèreté du récit permet de toucher à des thèmes beaucoup plus graves, comme l’exploitation infantile et l’exode de la population en temps de guerre. Jolie découverte que voilà, j'ai hâte de connaître les autres tomes.
Superbe petite chose que cette bédé.
La guerre arrive. Deux enfant se rencontrent involontairement dans ce chaos...
Nos deux héros sont très attachants. D'accord c'est un peu caricatural, la petite fille riche rencontrant le garçon pauvre des rues. Mais l'histoire tient la route.
Quant au dessin de Zhao il nous en met plein la vue. Le trait est fin, précis et efficace. Beaucoup de détails dans les cases. La première double page est magnifique et l'intérieur de la chambre de la petite fille est très bien rendu dans le style "kitch anglais des années 30". Ici on ne retrouve pas le style habituel des mangas. Et les couleurs sont très "aquarelles" ce qui adoucit la narration. Un vrai plaisir pour mes yeux. Superbe.
Une belle petite découverte. Vivement la suite...
Cette petite série (surtout par le format) est une histoire trés vive, gaie (malgré le drame de la guerre sino-japonaise), les personnages sont attachants, haut en couleurs (atout majeur de cette série).
Un bon moment de détente...