L
e plus félin des détectives débarque à la Nouvelle Orléans. La faute à l'ami Weekly, qui, envoyé par le What's News faire un reportage sur le blues, lui a "dégoté" une affaire : retrouver la trace de Sebastian Fletcher, un pianiste de jazz surdoué mais héroïnomane, disparu en laissant derrière lui sa femme enceinte. Faust Lachapelle, son producteur et mécène, s'en inquiète, d'autant que, malade et voyant lui-même la mort approcher, il souhaite "tout laisser en ordre" avant le grand départ. Pour Weekly, c’est l'occasion de passer du bon temps à Big Easy. Pour Blacksad, c'est une sale affaire de plus qui commence, et les choses sont bien plus compliquées...
Cinq ans (soit le laps de temps durant lequel étaient parus les trois premiers albums) se seront écoulés avant que Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido ne fassent paraître un quatrième opus de Blacksad, leur série désormais culte pour une large part du public bédéphile : une durée qui ne pouvait que renforcer les attentes déjà très élevées liées à chaque nouveau titre depuis Quelque part entre les ombres... Des attentes que le duo d'auteurs a semble-t-il décidé de déjouer ; car au programme de L'Enfer, le silence, s'il n'y a certes pas de véritable révolution, il y a bien évolution et rénovation.
Le dessin de Guarnido reste globalement conforme à ce que l'on connaît : autant dire qu'on est dans le domaine de l'excellence. Ceux qui regrettent l'infléchissement adopté après le premier volume feront partie des rares à y trouver à redire. Néanmoins, cette première manière se retrouve un peu dans la scène, très marquante, où le félin part à la pêche aux renseignements sur le trafic de drogue dans un bar interlope, l'Ebony Lounge. A contrario, il est vrai aussi que certaines cases du début semblent curieusement simplifiées, telles celles représentant la prise de contact entre Blacksad et Ted Leeman, un collège / rival : presque cartoonesques, elles contrastent de façon assez étrange avec le reste de l'album et le contenu même de la scène. Mais ce sont là des cas isolés. L'ensemble se situe dans la pure lignée des précédents volets, avec quelques morceaux de bravoure particulièrement admirables, comme une scène de déjeuner dans les trouées d'ombres et de lumières des arbres environnants, ou encore l'antre toute en chandelles de Madame Gibraltar, inquiétante experte ès vaudou à qui Faust Lachapelle a recours pour prolonger son existence. Quant à la faculté de Guarnido à donner vie et expression à ses personnages semi-animalisés, elle est toujours aussi réjouissante.
Parmi les nouveautés – il y en a –, on notera les visions sous héroïne de Sebastian qui ouvrent, fût-ce de manière ponctuelle, sur un univers visuel jusqu'à alors inexploré par l'auteur. L'abandon de l'usage d'une couleur dominante pour l'album est un autre point d'importance : la Nouvelle Orléans offre au contraire à la palette de Guarnido l'occasion d'un débordement multicolore (et pas seulement pour représenter l'exubérance de la fameuse parade du Mardi gras) sans précédent dans la série.
C'est la première fois – mis à part un bref passage par Las Vegas – que l'action de Blacksad se situe non plus dans une cité indéterminée, représentation d'une Amérique rêvée, ou du moins recréée, mais dans un lieu bien localisé, la Nouvelle Orléans. L'Enfer, le silence se veut en effet un véritable hommage à cette ville, comme le spécifie la dédicace, qui précise que "sa musique et son âme imprègnent chaque recoin de cette histoire". La Nouvelle Orléans, berceau du jazz, là où les enterrements se terminent en swinguant, ville de contrastes culturels et sociaux, se révèle un territoire idéal tant pour la plume de Díaz Canales que pour les pinceaux de Guarnido. La plongée dans le monde du jazz et du blues proposée ici apparaît, somme toute, comme une évolution logique eu égard à la place de plus en plus importante qui y était accordée dans les albums précédents. Dans le premier tome, un orang-outang, animant de sa guitare électrique l'ambiance sinistre du Cypher Club, prédisait en quelque sorte le trajet que notre héros s'apprêtait à faire, "down to the cemetery". Dans Arctic Nation, la citation prenait les dimensions d'une planche, avec les paroles du célèbre Strange fruit de Billie Holiday en contrepoint des préparatifs du détective pour assister à l'enterrement d'un leader raciste lynché par les siens. Dans Âme rouge enfin, That old black magic accompagnait plus longuement encore les ébats de John et d'Alma, et fournissait au volume son amer mot de la fin. Cette fois c'est donc tout un album qui plonge le lecteur dans cet univers et ses contrastes : la transformation d'une musique de rue en industrie, la drogue comme fréquente compagne funeste de la création, la douceur d'une berceuse chantée à un enfant, l'engagement d'une chanson revendicatrice qui vient, enfin, briser un silence infernal... De plus, si le manichéisme n'a jamais été de mise dans Blacksad, il faut reconnaître que ce quatrième tome offre des portraits tout en nuances particulièrement réussis, qu'il s'agisse de Sebastian Fletcher, touchant jusque dans ses erreurs, ou de Faust Lachappelle, peut-être l'un des personnages les plus marquants de la série, tout entier perdu dans ses contradictions. Les déboires de Weekly, systématiquement frustré dans ses espérances libidineuses par le déroulement de l'enquête, offrent par ailleurs des moments de détente comiques assez réussis et appréciables au regard de la tonalité sombre de l'album.
Mais les plus spectaculaires infléchissements de L'Enfer, le silence, se situent du côté de la structure même du scénario. Les trois tomes précédents proposaient des intrigues globalement linéaires, malgré quelques flashbacks explicatifs, procédé classique dans le cadre du polar. Ici, c'est tout l'album qui est construit sur une succession de retours vers le passé, librement articulés autour de la trame principale dont l'essentiel se déroule en une seule nuit. Et comme si cet éclatement du récit ne suffisait pas aux deux auteurs, de nombreuses zones d’ombres demeurent au final. La chronologie de ces flashbacks n'est pas toujours évidente ; rien, même, ne permet de dater précisément certains d'entre eux. Plusieurs questions restent ouvertes (qui se cache derrière le costume démoniaque ?... quel jeu joue Mme Gibraltar ?... etc.), et si le lecteur attentif pourra toujours faire sa propre enquête, espérer apercevoir un indice dans tel ou tel détail, les réponses ne lui en seront jamais explicitement et définitivement données. Qu'ils y trouvent matière à un surcroît d'intérêt, ou qu'ils y voient des limites à la réussite du procédé, le fait est que les habitués de la série pourront avoir un peu l'impression de passer, comparativement aux autres titres, du film noir classique à Mulholland drive... Si l'on ajoute que l'on peut s'interroger même sur un possible glissement du côté du fantastique, on comprendra que ce quatrième opus de Blacksad se démarque assez radicalement des précédents, même si l'on en retrouve l'ambiance générale et la plupart des grands traits caractéristiques.
Avec L'Enfer, le silence, Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido se sont surpassés, et prouvent leur niveau d'exigence pour offrir une suite digne du mythe Blacksad. Mais en plaçant la barre encore un peu plus haut, les deux compères augmentent d'autant plus les attentes liées à la série, laissant aux lecteurs espérer encore mieux pour le futur tome 5.
Un bon polar comme on les aime! Le dessin est toujours a son firmament et chaque page est un regal pour nos mirettes. Blacksad croise le destin d'une troupe de musiciens jazz de Nouvelle- Orleans dont le groupe s'est disloque et certains membres tombes dans la degenerescence. Alors, qui est coupable de ce triste destin?
Ce tome est toujours aussi fort au point de vue graphisme et palette de couleur. Les tons s’harmonisent parfaitement avec l’ambiance du Jazz de la nouvelle Orléans.
Ici, nous suivons une enquête sur un pianiste.
Comme dans le tome 3, l’histoire va parfois trop vite, (BD environ 60 pages), et certains passages sont assez confus. Mais celle-ci, plus intéressante, fut plaisante à lire.
John BLACKSAD se retrouve à la Nouvelle Orléans avec son ami WEEKLY pour enquêter dans le milieu des musiciens de jazz. Mais très vite les choses se compliquent et l’enquête s’oriente vers le passé et des événements ayant profondément marqués dans leur chair les protagonistes de l’histoire. Il faudra triompher de l’omerta pour faire éclater la vérité et rendre leur la dignité.
Le scénario a ici un fond historique moins dense que dans les deux albums précédents, on n’y retrouve pas les évocations politiques de l’époque. A contrario, l’atmosphère trépidante de la Nouvelle Orléans y est très palpable avec l’ambiance des boîtes de jazz et d’une vie nocturne débridée. Que dire des magnifiques pages des scènes du carnaval que nous livre Guarnido, c’est sublime ! C’est aussi un beau témoignage du silence collectif dans lequel s’enferme souvent les victimes d’un scandale par peur de représailles, avec en toile de fond une justice pas toujours rendue au mieux pour les plus humbles de la société.
Blacksad s’aventure du côté de la Nouvelle-Orléans pour une enquête poisseuse dans le milieu du Jazz et va se retrouver mêlé à un sordide secret ressurgi du passé, au milieu de personnages plus interlopes les uns que les autres…
Le scenario, sans doute moins exaltant que les précédents, ne hisse pas tout à fait ce 4ème tome à leur niveau, mais le dessin de Guarnido est toujours aussi génial, notamment le personnage de "Little hand", à la caractérisation exceptionnelle.
Le meilleur des 5 tomes, et de loin. Des dessins toujours aussi magnifique et un scénario exceptionnel. j'ai pris une grande claque.
5/5 c'est EVIDENT
Les Blacksad ont été un peu difficiles d'accès pour moi, pourtant l’anthropomorphisme y est maîtrisé sans aucune comparaison possible. Cet album est mon préféré. Outre le scénario, il renvoie à la fois des couleurs chatoyantes et alternées, mais également des sons, de la musique, de la foule, de la vie et tout cela en opposition à son titre "L'enfer, le silence"; c'est tout le contraire justement. Cet album est à Blacksad ce que Ubik est à K.Dick.
C'est le plus beau de la collection. Je crois que là, les auteurs ont exploité l'ensemble de leur talentueux outils de création en incorporant du vaudou de la nouvelle Orléans, des changements de couleurs éblouissants, le jazz de la croisée des chemins, des pages sous des ombres d'arbres... un petit chef d’œuvre.
Pour moi : Flamboyant.
À peu près égal au tome 3, et plus sombre ,même si l’histoire aurait mérité de se dérouler sur plusieurs tomes mais Blacksad ne se déroule généralement pas en di-triptyques... 18,5/20
Un album que j'ai lu en plusieurs fois, et bah j'ai bien eu du mal à suivre l'histoire. J'avais déjà eu du mal avec le final du T.3 mais sur ce T.4 c'est tout le long que le déroulement de l'intrigue est : soit trop complexe pour moi, soit trop complexe pour tous le monde, soit vraiment mal foutu ... Probablement un peu des trois. Dommage, dans ce cadre super plaisant et coloré qu'est la Nouvelle-Orléans, ce dénouement avait tous pour me laissé sur le c*l avec ce wouaaaaw que j'ai eu jusqu'à maintenant en refermant un album de Blacksad.
Et bien non, j'ai juste mal au crâne et j'ai peur pour le prochain album.
Une scénario très bien maîtrisé avec une intrigue bien tordue dont on est loin de se douter avant la fin de l’album comment elle va se terminer, un nouveau cadre (celui de la ville de New-Orleans) des plus appréciables, de nombreux nouveaux personnages tous plus attachants les uns que les autres, une ambiance « jazzy » sympathique, et un dessin toujours aussi admirable : tous les ingrédients d’un bon BLACKSAD sont réunis dans cet album qui est pour moi le meilleur de la série à ce jour.
Y a pas à dire Blacksad, c est mieux quand c est sombre! Et puis c est tout! J etais très déçu du Tome 3, celui ci reprend un peu du poil de la bête... Si j avais un conseil a donner aux créteurs, c est prenez votre temps pour le 5 les gars, si il vous faut dix ans pour faire un tome exquis alors faites le! Dessins toujours impec', plus lissé parfois qu auparavant.. et ce rêve... et ce chat roux ... je n ose espérer qu une autre intrigue plus profonde se cache la dessous... au risque d etre déçu au prochain numéro... m ais avouez que ca relancerait clairement la machine! Wait and see...
Qualité graphique (dessin et couleur) supérieure au vol.01 (10/10 pour le graphisme hors lettrage).
Toujours pas de retour du lettreur, Dargaud utilise une police plus subtile que dans le volume 2, il y a plus de variation dans les caractères et il y a des différences de hauteur pour mieux imiter l'écriture manuscrite.
p17: à lire en écoutant le morceau de musique (Devil's Gonna Get You - Bessie Smith)
p53: à lire en écoutant le morceau de musique (Summertime - Sam Cooke)
Après tout ce temps j'ai envie de dire : c'est tout.
Le dessin est toujours magnifique et original, mais peut être avais je perdu le côté "Ouah" des premiers, parce que là j'ai pas trop accroché.
je préfère et de loin les deux premiers albums que j'avais vraiment trouvé fantastique
Le choc initial de la découverte de "Blacksad" - avec son principe séduisant d'appliquer un graphisme très Disney à l'univers du polar noir, très noir - passé, la fièvre est largement tombée autour de la série de Canales et Guarnido, aussi c'est sans grands enjeux que paraît ce quatrième tome d'une série qui semble avoir fait long feu. Et "L'Enfer, le silence" ne changera pas la donne : quelques idées séduisantes - le cadre de la Nouvelle Orléans en plein Mardi Gras, la rencontre de l'univers musical avec celui de la corruption politique, l'apparition d'un personnage mystérieux dont on imagine qu'il reviendra dans les prochains tomes - qui ne débouchent finalement sur pas grand chose : "Black Sad" souffre d'un clair déficit de poésie, d'âme, ce qui est rédhibitoire quand on s'essaye à une relecture de l'univers du polar sans pour autant en proposer une vision suffisamment post-moderne. La lecture de "l'Enfer..." reste plaisante, en particulier au niveau graphique (regardez les pages 34 et 35, superbes), mais sans plus...
Après 5 ans d'attente voici le nouveau Blacksad avec un belle couv bleu somme toute assez alléchante ! La question est peut-être de savoir ce qu'on peut attendre d'un série qui a marqué à ce point le début des années 2000 ? A chaque fois une nouvelle claque, comme celle que beaucoup d'amateurs de BD on pris avec "Quelque part entre les ombres" et surtout avec "Arctic Nation" ? Ça me semble difficile voir utopique. Guarnido et Diaz ne pouvant de toute façon pas tout réinventer à chaque opus de Blacksad. En revanche, pour le lecteur il est bien difficile de retrouver la candeur des lectures des deux premiers tomes...et, l'attente aidant, on inspecte, on analyse et on commence à pinailler...et ça ne loupe pas avec ce tome 4 bien évidemment ! "Tiens ce plan large me semble un peu baclé", "tiens avec cette scène d'action, Guarnido nous sers un peu la soupe ", "tiens Diaz nous propose un scénar finalement vachement conforme aux tomes précédent", etc. Bref, c'est pas évident de ne pas faire quelques reproches à la nouvelle histoire de notre chat noir préféré. C'est un peu de l'amour vache quoi ! A noter tout de même le dépaysement bienvenue de la Nouvelle Orléans et quelques planches sur une terrasse ombragé qui sont justes incroyables. Mais soyons honnête, si "l'enfer, le silence" avait été le premier tome je suis quasi persuadé qu'on aurait été nombreux à crier au génie...
Le scénario de ce quatrième tome m'a semblé parfois un peu confus même si il reste bon dans l'ensemble.
J'aurai aussi aimer plus de liaisons avec les albums précédents.
D'un autre côté, n'en demande t-on pas trop à cette série qui a débuté en mettant la barre très haute il y a qques années ?
Ce quatrième tome des enquétes de notre chat préféré m'a plutot plu dans l'enssemble, meme si les deux premiers restent les meilleurs.
Le dessin bien qu'il est légérement changé ne me dégoutte pas.
Je suis déçu par cet album, l'histoire est tirée par les cheveux, inexploitable sur un seul volume. Je la trouve condensée; on ne comprend pas, on passe d'un évènement à une autre, dans d'autres lieux sans lien apparent réellement.
La qualité graphique est moins puissante mais le coup de génie sur les animaux est là, surtout sur l'expression des émotions.
EN bilan: histoire qui méritée d'être approfondie sur 3 albums.
Album dispensable à côté de l'énorme attente qu'il suscitait. Déçu à sa lecture, je ne suis pas rentré dans l'histoire malgré son énorme potentiel et les thèmes très intéressants qui sont évoqués, mais le découpage, les ellipses et les retours en arrière sont trop difficiles à suivre.
Reste les trognes dont certaines sont très réussies et très expressives mais l'ensemble de la mise en image semble plus terne, est-ce du aux couleurs que je ne trouve pas terrible.
Au total un album inégal malgré les têtes animales des personnages qui restent géniales.
J'ai un peu moins accroché sur ce tome que sur ceux précédents, il faut dire que comme il finit sur un sourire, ca change ; vue que dans les 3 tomes précédents il y a toujours une fin avec un questionnement ou un regret qui reste à chaque fin d'épisode, là, rien de tout ca et ca manque un peu : l'album laisse moins de traces quand on ferme la BD, c'est dommage.
Sinon ca reste de la bonne BD même si on commence à sentir un certain relachement dans le dessin (certains diront rodage), je préfères quand on sent que ca coule pas tout seul et qu'on ressent plus les efforts d'un cadrage ou d'une couleur, la a aucun moment on ne sent le moindre risque qu'il soit de cadrage ou d'aptitude : le dessinateur ne semble pas s'être mis en danger.
Si ce 4eme tome est moins fouillé niveau dessin, le scénario est lui chaotique avec de nombreux flashsbacks et un découpage pas toujours le plus limpide qui soit; bref la le risque a bien été pris mais pas calculé au mieux, du moins après une première lecture.
Bref je suis un peu décu de ce 4eme volet, peut etre plusieurs lectures ou le 5eme tome à venir enleveront cette déception.
Lu ce weekend en salle de lecture et en rentrant chez moi, j'ai feuilleté les 3 premiers tomes. Pour moi la différence est flagrante au niveau dessin. Dans ce tome 4, les dessins sont parfois flous, imprécis, mêmes sur les dessins grand format (Carnaval). Quelle baisse de régime par rapport à la netteté et la fluidité des premiers tomes. Au niveau scénario, bonne chance à celui qui comprend tout dès la première lecture. Dommage que cette série s'épuise déjà après seulement 4 albums. Surtout que le lecteur méritait mieux après tant d'annés d'attente.
Toujours aussi bon l'histoire de notre chat préféré.
La Nouvelle Orléans, on y est. Belle mise en image de cet univers. Son carnaval, son jazz, ses musiciens, sa drogue... ça saute aux yeux avec plein de couleurs. Une ambiance bien retranscrite, surtout les bas fonds d'un certain désespoir du jazz avec ses aspects glauques.
Scénario classique et en apparence simple, le pouvoir et l'argent contre le milieu du jazz pas toujours rose.
J'aurais aimé quelques belles images scénarisées "à l'américaine" genre arrêt sur image, comme dans les deux premiers tomes. Des petits tableaux graphiques traduisant l'atmosphère d'un moment. Mais bon, c'est pas grave. Il y a les images du carnaval qui sont magnifiques.
Un magnifique album à découvrir, en écoutant du jazz bien sur.
Comme tous les avis le précisent, les dessins de ce tome sont une compléte réussite : les planches du repas sous les arbres, la baston dans le bar, les scénes haut en couleur des festivités de la nouvelle orléans. Génialissime....
Le scénario n'est peut-etre pas trés fouillé mais on passe un bon moment à lire et relire ce tome.
A conseiller.
New Orléans, le jazz, la drogue, le carnaval. Un univers que découvrent Blacksad et Weekly au cours d’une enquête qui les mènera sur les traces d’un certain Sébastian, jazzman à la dérive, dont les jours semblent comptés…
Même si la série est relativement récente, Blacksad suscite un engouement tel que ce nouvel album était très (et trop !) attendu.
Globalement, le dessin est toujours aussi bon même si, parfois, certaines cases où certains dessins laissent transparaître une différence de traitement qui, dès lors, apparaît comme quasiment anachronique.
Parallèlement, à l’image de ces vieux thrillers des années 50, le scénario se tient parfaitement. Tout juste peut-on également regretter, ça et là, des «petits riens » qui viennent troubler la qualité de l’ensemble.
En résumé : un album en retrait par rapport à ses illustres prédécesseurs mais qui reste cependant largement au-dessus de la production actuelle.
Je viens tout juste de terminer ce 4eme Opus.
Comme d'habitude le scénario est le point faible mais comme d'habitude je reste sous le charme.
Cette fois çi l'histoire et si compliquée dans sa structure ( flash-back mal précisés, ...) qu'il faut parfois revenir en arrière pour se "reconstruire soit même" l'intrigue.
Paradoxalement je me suis pris au jeu, cela m'a forcé à me concentré un peu plus sur les images et les textes.
On avale pas un blacksad comme un Lanfesut.
Bon voilà, pour finir une fois de plus l'ambiance est remarquablement recréé, les pesonnages bien travaillés. Je me demande uniquement qui peut bien être cet "ange gardien" qui apparait aussi en page de garde à la fin, avec un enfant dans les bras?
Ce quatrième album est réussi même s'il n'atteint pas les sommets des 3 précédents. Peut-être que l'attente a un peu éteint notre engouement.
Le scénario est celui d'un polar classique et la vision de la Nouvelle Orléans est splendide. Mais lz scénario nous laisse sur notre faim.
Les dessins valent par contre à eux seuls le détour et justifie l'excellente note de l'ouvrage.
8/10.
Je suis assez surpris par certains avis très durs sur cet épisode. Certes si on le compare par exemple au n° 2 qui est mon préféré, il lui manque un peu de sa profondeur qui aurait pu en faire un chef d'œuvre. Malgré cela, le scénario nous plonge dans une intrigue qui nous fait côtoyer le milieu difficile des musiciens de jazz confrontés à la vénalités de ceux qui possèdent le pouvoir et l'argent. Rien d'original en soit sur le fond. Par contre sur la forme, l'action se situe à la nouvelle Orléans, une ville très particulière. Les planches traduisent parfaitement la folie de cet endroit. L'ambiance sombre des boites enfumées où circulent alcools et drogues alterne parfaitement avec la luminosité des "scènes extérieures. Les planches 34 et 35 sont un parfait exemple du travail qui a été fait pour traduire l'ambiance très festive de cette cité. Alors oui si la tristesse profonde des musiciens qui jouent est le pendant de la joie exacerbée de ceux qui l'écoutent, les auteurs ont réussi à nous passer le message à travers un bon polar qui arrive au mot fin sur les paroles tristes de "Summertime"; des paroles qui résonnent comme une promesse ! Je reste persuadé que cette approche de la BD mérite amplement que l'on s'y arrête...
La sortie d'un "Blacksad" reste toujours un évenement, malgré le jeune âge de la série. Les auteurs nous amènent à la Nouvelle-Orléans, avec son jazz mais sans son bayou. L'enquête policière est certes classique mais narrée de manière assez désordonnée, ce qui peut nuire à la lecture.Des indications scénaristiques du genre "deux jours plus tôt" aurait été d'un bon secours sur certaines pages (page 6, par exemple). Une autre réserve réside dans le rôle joué par le sauveur de notre bien aimé détective.(page 41)ou bien dans le baiser volé pendant la parade. Hormis cela, l'album est de très grande qualité, et bien au dessus du précédent, à mon humble avis, avec quelques innovations comme les pleines pages oniriques ou encore la scène du carnaval. Et je suis resté admiratif des couleurs employées, et surtout du changement de ton d'une page à l'autre (admirez la scène du restaurant-pages 20 et 21- où lumière et ombre se marient parfaitement; histoire de nous faire baver d'impatience avant la sortie du tome 2 de "l'histoire des aquarelles", ). A lire et à dévorer d'urgence.
Le dessin est toujours aussi bien mais le scénario n’est vraiment pas top. J’ai dû relire la fin pour voir si j’avais bien tout compris ! Non vraiment je suis un peu déçu. Le rebondissement est prévisible, un peu comme dans les albums précédents. L’ambiance est excellente mais c’est tout.
Le scénario n'est toujours pas terrible mais bon ça on s'y habituait. Par contre, le dessin qui était franchement somptueux a perdu, selon moi, de sa superbe. On a l'impression que c'est l'album qu'on a sorti vite vite pour les fans du chat détective, certains dessins me semblent un peu vite faits. Je suis déçu de ce tome même si cela reste une série indispensable!