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Back to Perdition 1. Tome 1

13/09/2010 8968 visiteurs 6.5/10 (2 notes)

1994, dans le Nord de l'Australie. D’épais nuages s’approchent de Perdition, une ferme à crocodiles qui maintient ses employés sous le joug de la terreur. Seule la présence d’une jeune femme blonde dénote avec l’hostilité de l’endroit. Alors que le déluge se rapproche, c’est surtout la colère de Connors, le maître des lieux et le père de la belle, qui est à redouter. Ce raciste notoire vient en effet d’apprendre que sa fille chérie sort avec l’un des noirs qu’il exploite. Fou de rage, il envoie un chasseur sans scrupules à leurs trousses. La tempête gronde de plus en plus fort …

Associés de longue date (Règlement de contes chez Soleil, Welcome to Hope et Parce que le paradis n'existe pas chez Bamboo), les deux Damien (Marie et Vandenstraeten) se lancent dans un nouveau polar sordide, entièrement dans l’esprit de Welcome to Hope.

Situant ce diptyque Down Under dans un endroit lugubre, aux mains d’éleveurs xénophobes et surplombé d’un ciel aussi menaçant que les crocodiles qui y grouillent, les auteurs invitent donc à découvrir un nouveau bled où les hommes se font justice eux-mêmes et qui n’a absolument rien à envier au trou perdu qu’ils avaient ironiquement baptisés «Hope». Une fois le décor planté et l’idylle contre-nature découverte par le paternel d’Angie, le récit prend des allures de road-movie assez classique. Le rythme s’accélère et la traque sans merci distille bien vite son lot d'abominations et d’horreurs. Le suspense monte crescendo jusqu'à cette dernière page qui laisse présager que le pire n’est malheureusement pas encore atteint.

Si cette histoire d’amour entre un aborigène et une blanche n’hésite pas à mélanger les couleurs, la colorisation adéquate de Cyril Saint-Blancat se cantonne principalement à des tons aussi sombres que les perspectives d’avenir de ce couple mixte. Derrière une couverture qui préfigure le contenu de ce thriller jubilatoirement noir, Vanders livre des visages hargneux, dont la dureté fait autant froid dans le dos que la bêtise et la cruauté qu’ils dissimulent. Les paysages boueux, le bestiaire sanglant et le ciel orageux contribuent à installer une atmosphère pesante, parfaitement en accord avec l’ambiance glauque et malsaine instaurée par le scénario.

Si la route qui mène à Perdition ne déborde pas d’originalité, elle est cependant marquée par l’efficacité d’un duo parfaitement rodé et adepte de polars bien sombres …

Par Y. Tilleuil
Moyenne des chroniqueurs
6.5

Informations sur l'album

Back to Perdition
1. Tome 1

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Note: 3.7/5 (31 votes)

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 01/09/2020 à 15:34:54

    J'ai bien aimé cette bd mais devant le peu d'enthousiasme, je m'étonne quand même un peu. C'est vrai que l'histoire est simple mais elle a le mérite d'être claire et plutôt bien construite.

    Honnêtement, on a envie de découvrir la suite de cette histoire d'amour entre une jeune femme blanche et un aborigène. Il est question d'une exploitation de crocodiles dans la région de Darwin en Australie. Peu de bd ont pour cadre un tel sujet. Le thème central est le racisme qui va conduire à une traque sans merci du jeune couple à travers le bush.

    J'ai adoré ce mélange entre un ciel orageux, un paysage boueux et la meute de crocodiles sanglante à l'image d'un propriétaire terrien haineux qui souhaite récupérer sa fille. On baigne véritablement dans l'horreur absolue. Ce thriller haletant est sans concession notamment avec des scènes d'action spectaculaires. Back to Perdition nous mènera assez loin ...

    meuillot Le 09/06/2015 à 23:50:22

    Rien que la 1ere de couverture de ce tome donne le ton : elle est sombre, sanglante. Les crocos sont présentés tels de redoutables prédateurs prêts à avaler le moindre morceau de viande. Cette illu est superbe d'intensité, de noirceur et plante le décor pour celui qui ouvrira l'album. Vanders a un talent de dingue ! Dessiner ces jolies p'tites bêtes de façon si réaliste et surtout avec une précision quasi chirurgicale : regardez bien comment toutes ces bébêtes s'enchevêtrent les unes sur les autres, c'est un vrai tableau cette couv ! Pas très gai, je vous l'accorde, mais superbement rendu.

    Le titre, "Back to perdition" ne fait que créditer un peu + le monde dans lequel le lecteur va entrer. Si on connaît la paire créatrice de cette oeuvre, on se doute bien qu'on va passer un moment lugubre mais tellement efficace !

    Et ce 1er opus confirme toutes nos espérances qu'on attend d'eux. Vanders nous plonge dans une ambiance (très) pluvieuse, agrémentée de personnages aussi durs dans leurs traits de visage que dans leur comportement. Ce dessinateur possède une faculté incroyable à retranscrire des scènes intenses et anxiogènes. Personnellement, je suis fan.
    C. Saint-Blancat, à la couleur, a su harmoniser le tout en alternant le sombre (beaucoup de scènes de nuit) et les couleurs chaudes (zones désertiques) sans fausse note !

    Je "pinaille" juste à la planche 47 pour quelques cases qui ne m'ont pas paru compréhensibles (au niveau de la gestuelle). Je crois également qu'il y a deux astérisques qui sont censées renvoyer à des notes de bas de page qui... n’apparaissent pas....

    Pour en faire une oeuvre complète il faut un bon scénar. Aucun problème avec D. Marie. Son histoire, sur fond de racisme, père protecteur-taré, ferme de prédateur, n'est peut-être pas originale (encore que) mais elle tient la route puisque tout est crédible.

    Le Wet (grosse période pluvieuse en Australie) va servir de prétexte pour nourrir un contexte noir, sans pitié ou l'aborigène n'as pas sa place (vraiment dur la représentation du racisme) qui plus est si l'un d'eux s'éprend de la fille d'un homme dont la raison et la sagesse ne font pas partie de ses qualités premières.

    La chasse commence.

    Définitivement ravi de connaitre (après Welcome to Hope) le boulot de ces auteurs ! Voyons voir l'issue imaginée !