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D ire que Selymes a une dent contre Sherlock Holmes est un euphémisme, ce qui peut, pour un suceur de sang, se révéler redoutable. À peine remis de son combat avec Chanes, le célèbre détective doit affronter le courroux du chef des vampires qui voit d’un très mauvais œil son empire ainsi que ses réseaux sociaux ébranlés par les exactions de son ancien protégé. Le deal est simple : Sherlock doit retrouver et tuer Chanes s’il ne veut pas que le docteur Watson et sa femme subissent quelques vilaines morsures. Peu d’indices, mais un sens aigu de la déduction ainsi qu’une parfaite connaissance des drogues ou autres substances dont il est coutumier vont aider le fin limier dans ses recherches. Pour le reste, une provision d’eau bénite fera bien l’affaire.

Il ne faudrait surtout pas prendre le titre de ce diptyque au premier degré. Sherlock Holmes et les vampires de Londres, ce n’est pas très glamour. Pire, la comparaison avec l’intitulé d’un film de série Z n’est pas très éloignée. D’autant que le début du tome précédent, mettant en scène la première opposition Holmes vs Créatures du mal, pouvait sembler légèrement kitsch, un peu comme si John Steed s’essayait au kick-boxing avec une armée de morts-vivants. Il ne faut pourtant pas oublier deux choses. Tout d’abord, l’album s’inscrit dans une nouvelle collection dirigée par Jean-Luc Istin, 1800, qui « met en scène des héros de la littérature du XIXe siècle, évoluant dans un univers aux accents fantastiques », ce qui peut justifier certaines libertés prises avec le roman original. Mais aussi le talent de Sylvain Cordurié (Acriboréa, Les Seigneurs de Cornwall…) qui, sous de fausses apparences de farce grotesque, livre un scénario solide aux multiples ramifications.

La première difficulté était certainement d’inscrire un personnage éminemment populaire dans un scénario original, de ne pas le rendre trop lisse tout en exploitant son côté sombre. La deuxième était sans doute d’éviter le piège de l’histoire burlesque ou caricaturale et d’offrir, à la place, une enquête, dont les contours sont certes clairement fantastiques, mais qui rappelle aussi fortement les romans de Conan Doyle. Pour ces deux aspects, l’auteur a rendu une copie presque sans faute. Si les aptitudes d’Holmes au combat au corps à corps prennent parfois un peu trop le pas sur ses capacités hors-norme de raisonnement, son penchant pour l’opium est remarquablement bien exploité.

Laci, ayant déjà collaboré avec Sylvain Cordurié sur Le Céleste Noir, livre un travail accompli. Plus à l’aise pour les décors, remarquablement détaillés, que pour les visages, parfois changeants d’une scène à l’autre, il contribue à installer une ambiance souvent glauque dans un Paris ou un Londres dont les rues sont sales, brumeuses et inquiétantes. Il apporte sa propre vision d’un Sherlock Holmes dont les traits sont tirés, les cernes apparents, témoins d’excès en tous genres.

Avec Mister Hyde contre Frankenstein, Sherlock Holmes et les Vampires de Londres ouvre de la meilleure façon une collection très prometteuse. D’autant que les sorties rapprochées des tomes constituant chaque série devraient contenter les plus impatients.

Par L. Gianati
Moyenne des chroniqueurs
6.7

Informations sur l'album

Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres
2. Morts et Vifs

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