Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

L'Éducation des assassins 1. Les délices de l'Orcan

06/10/2008 13091 visiteurs 6.2/10 (5 notes)

A u cœur d’un écosystème unique, se trouve l’orcan, une plante parasite aux propriétés mystérieuses. Sa floraison, tous les sept ans, marque l’ouverture, selon d’anciens rites chamaniques, de la cérémonie du renouveau. Lors des festivités s’organisent de grandes bacchanales donnant lieu à toutes sortes de licences et de débordements. La nuit venue, des hurlements bestiaux emplissent la forêt. De passage, deux étrangers terrifiés choisissent de prendre la fuite avec les enfants du village, de peur de voir ces derniers sacrifiés sur l’autel d’un culte primitif et barbare. L’échappée se fait errance et c’est en esclaves que les enfants rejoindront Iskander, la capitale de l’Empire.

Avec Les délices de l’Orcan, Étienne Le Roux (Les serments de l’Ambre, La mémoire dans les poches …) livre un récit dense, entre péplum et fantasy, où la magie se mêle à l’évocation d’une Antiquité versant peu à peu dans l’obscurantisme. Ainsi Iskander figure-t-elle une Rome décadente, où la gestion de la Res Publica est réservée à une élite et la plèbe contrainte à la servitude. Dans ce monde sombre et violent, l’innocence enfantine sera, on l’imagine, rudoyée. Le propos se veut politique, le drame humaniste, le conte initiatique et la fresque aventureuse. Les promesses sont tenues et Étienne Le Roux propose, à défaut de renouveler le genre, un scénario convaincant. Ordonné autour d’un long flash-back, l’album, découpé en trois parties, offre une narration à la fois riche et complexe. L’univers semble particulièrement fouillé et l’auteur laisse transparaître une belle assurance, quand bien même il signe là son premier scénario !

Le dessin, d’un grand classicisme, est particulièrement détaillé et s’enorgueillit de quelques trouvailles visuelles. Ainsi la description envoutante de l’Orcan ou certains décors impressionnent. La variation des tons, de l’ocre aux différentes nuances de gris, l’utilisation de couleurs directes, ou encore l’association de l’aquarelle et de la colorisation informatique sont du plus bel effet. On regrettera de temps à autre un manque de contraste et de lisibilité, ainsi que le placement un peu approximatif de certaines bulles.

Il faut, en tout état de cause, saluer une mise en place concluante et un essai assurément transformé. Deux tomes sont à venir, de quoi parfaire L’éducation des assassins...

Par D. Lemétayer
Moyenne des chroniqueurs
6.2

Informations sur l'album

L'Éducation des assassins
1. Les délices de l'Orcan

  • Currently 3.50/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 3.5/5 (66 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    bedegar lagaffe Le 06/09/2008 à 14:47:10

    Un dessin coloré, lumineux et frais. Etienne Le Roux travaille ici en couleurs
    directes. Le scénario est prenant et relativement dense. Après l'introduction,
    plaisante, le dernier tiers est très prenant. Une future grande série que je
    classerais au niveau d'Alim le tanneur. Vivement le second tome...