O
céan Atlantique Nord. L’armée des Etats-Unis a investi la station scientifique « Physalia », immergée à plus de cinq cent mètres de profondeur. Elle doit mener à bien une mission dont les géologues ignorent tout. Mais une série de meurtres survient soudain et met en émoi la population de la station.
Dans ce 4ème épisode, Nando découvre l’histoire de Samir Naha, plongeur de combat américain chargé de couler le Diodon pour le compte de son pays. De son côté, Zarko est capturé puis torturé par la police militaire. L’inspecteur Wang s’efforce de lui faire avouer les raisons qui l’ont conduit à assister Helliot dans l’assassinat de plusieurs militaires. Et Mikky, quant à elle, tente d’aider au mieux ses deux amis.
Empruntant largemment à quelques films hollywoodiens du genre (entre autre Abyss et The Cube), les auteurs dépassent la simple histoire d’aventure pour nous offrir un huis clos haletant au fond des océans, laissant la part belle aux relations interpersonnelles et aux états d’âmes des protagonistes. Entre le secret lié à ce bateau coulé, la présence d’espions à bord de la station, l’opposition entre scientifiques et militaires, les problèmes personnels de Nando et les manipulations du psychiatre de bord, on avait du mal à s’y retrouver durant la lecture des trois premiers albums. Maintenant que le voile se déchire peu à peu, on commence à prendre conscience que cet enchevêtrement d’évènements et de problèmes forme un tout cohérent, irrémédiablement lié à la mission autour du Diodon. Pour connaître le fin mot de l’histoire, il faudra attendre le prochain album. Le suspens reste donc entier, sans que le lecteur se sente pour autant floué.
Quant au dessin, une certaine baisse de régime est à noter par rapport au début de la série, celui-ci se faisant moins précis et même parfois caricatural.
Le Diodon est donc une suite plus qu’honorable aux trois premiers albums de la série. Espérons tout de même que l’on ne devra pas encore attendre deux ans pour avoir la suite des aventures sous-marines de Nando, Zarko et Mikky.
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