A
yumi a tapé dans l’œil de Takahisha. Lorsqu’elle lui demande de coucher avec elle, il est tout surpris, mais son bonheur est terni par l’absence de sentiments forts éprouvés par sa belle.
Epris d’Aiko, la chérie de son grand frère, Shû les imagine sans cesse en plein acte et cela le tarraude. Le jour où il avoue ses sentiments, la damoiselle se donne à lui et devient son « amoureuse secrète ».
Un écrivain en panne d’inspiration recueille une lycéenne inconnue. Fou d’elle il entreprend un nouveau roman, espérant qu’elle restera près de lui. Mais elle préfère sa liberté.
Ne supportant plus la perfection de la jolie Yoshikawa, Kuraki tente de rompre, sans succès.
Mamiya retrouve son ancienne petite voisine, Tomoka, dans son lycée. D’abord gêné qu’elle s’accroche à lui, il succombe peu à peu à son charme juvénile.
Amoureuse de Kyôichi, un otaku froid et distant, Minako peine à le saisir, pourtant elle ne peut se passer de sa présence.
School, sex and socks, c’est ainsi qu’on pourrait résumer les six récits qui composent le premier tome de Girl friend. Six histoires, autant d’amourettes lycéennes, autant de plongées dans les premiers émois et les premiers rapports. Les relations des protagonistes adolescents apparaissent d’emblée bancales tant sexe et manipulation y sont présents, mais elles restent des premières expériences, celles qui sont essentielles bien que faussées. Les doutes s’évaporent dès qu’un regard ou un baiser viennent pour les effacer. Certaines nouvelles sont crédibles, d’autres fleurent le fantasme, toutes montrent cette tendre maladresse de la jeunesse qui cherche à communiquer ses sentiments. Par ailleurs, plus que les affres des cœurs, ce qui ressort de l’album de Masaya Hokazono, c’est l’importance de la sexualité et le désir d’avoir des rapports pour entrer dans le monde mystérieux de l’homme et de la femme. L’amour, donc, chez les personnages féminins, semblent se limiter au sexe. Côté graphisme, le dessin de Court Betten est inégal quoique d’assez bonne facture. Classique, il se démarque en mettant l’accent sur les grands yeux – apparemment – innocents des héroïnes, leurs rougeurs et leurs bouches pulpeuses qui semblent avoir connu le passage répété d’un gloss.
Au final, sans être inintéressant, Girl friend ne se révèle pas être un titre vraiment accrocheur. On y trouve les prémices des amours biaisées ainsi que des déceptions flagrantes vites mises de côté pour faire place à des coucheries… et c’est tout.
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