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lors que l’humanité triomphait des machines à l’issue de la Guerre du Jugement Dernier, le super ordinateur Skynet préparait déjà sa revanche en mettant en veille des Terminators juste avant la fin du conflit. Lorsqu’une occasion se représentera, ils seront réactivés pour achever leur mission de destruction. Des siècles plus tard, la découverte des Aliens leur en donne la possibilité : leur ADN permet de créer une nouvelle génération d’androïdes.
Mais c’est sans compter sur une race de chasseurs, les Predators, prêts à tout pour arrêter cette armée qui menace l’équilibre de l’univers, y compris à placer à leur tête un être bâtard, fusion de l’Homme et de l’Alien : Ripley !
Alors que le cross-over entre la série Aliens et celle des Predators est désormais connu de tous, plus rares sont les lecteurs qui savent que l’éditeur Dark Horse avait poussé, et ce depuis les années 90, la logique jusqu’au bout en proposant des histoires mêlant ces bêbêtes à d’autres héros comics (Superman, Batman, Green Lantern). Ici, le scénariste des Chroniques de l’Ere xénozoïque publié par Akileos, livre une histoire assez bien ficelée qui a l’avantage de relier très adroitement la période du film Alien IV à celle de l’après Terminator III. Même si l'histoire est beaucoup moins sombre que les films Aliens, on retrouve néanmoins un bon récit d’aventure et de baston S-F, agrémenté de nombreux éléments tirés des trois franchises. Le lien très logique entre celles-ci représente à la fois le point fort du récit et son point faible car l’originalité de l’intrigue aurait mérité sans doute plus qu’une simple histoire de série B. Il est étonnant de voir très vite arriver la conclusion et la bataille finale, après une longue digression sur l'origine du cross-over et sur la menace représentée par les Terminators,
Côté graphique, le trait réaliste et détaillé de Mel Rubi est parfait pour la description de l’environnement choisi. De plus, il parvient à rendre, de manière très fluide, l’action et les combats. On peut regretter néanmoins un trop plein de couleurs criardes, affaiblissant le côté « angoissant » des évènements comme il sied généralement aux histoires dans lesquelles ces gentils xénomorphes sont impliqués.
Aliens vs. Predator vs. The Terminator aurait pu donc devenir une très bonne série de Science-Fiction si les auteurs (et l’éditeur) n’avaient pas voulu la limiter à un seul Arc. Ajoutez un graphisme trop ronflant et vous obtenez finallement une histoire réservée seulement aux plus convaincus des afficionados des trois franchises.
7/10 Très bon album, le coté, le mélange des 3 films m'a bien plu, j'adore le coté chaos, guerre, un peu comme akira....Très violent ouvrage...