S
un Xiaotian, 17 ans, se fait couper les cheveux et fugue après que son petit copain l’ait quittée. Ayant trouvé une annonce passée par une compagnie théâtrale, Les Vagues Humaines, elle se présente au metteur en scène, monsieur Jiang qui accepte de l’engager comme assistante. Une cohabitation, faite de petits tracas et de taquineries tendres, commence entre ce trentenaire et l’adolescente…
Avec 80°C, série en huit albums, Yao Fei La (La Rêveuse) entend donner un aperçu de la jeunesse chinoise et de ses préoccupations à travers une série d’histoires tournant autour de la quête du bonheur et de l’Amour. Le sujet n’a rien d’original et se retrouve sous toutes les latitudes. Dans ce premier tome, la manhuaji parvient à proposer un récit plein d’humour et porté par le duo que forment Xiaotian et monsieur Jiang. La différence d’âge et de vécu entre ces deux personnages permet d’amener une évolution de leur vision respective de la vie et des sentiments. Au fil des pages, on assiste à ce subtil changement qui s’initie progressivement. Cependant le côté vie ordinaire s’avère trop plat et sans surprise, car rien ne vient vraiment pimenter l’histoire. Simple, le dessin se veut relativement réaliste, met l’accent sur l’expressivité des protagonistes, mais pâtit d’un aspect trop brouillon.
Le premier tome de 80°C, à la saveur douce-amère comme l’existence, se laisse lire facilement. On s’en contente.
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