Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Hellblazer (100% Vertigo) 1. John Constantine, Hellblazer - Toutes ses machines

08/03/2007 14626 visiteurs 7.3/10 (4 notes)

J ohn Constantine est détective. Ou médium. Ou un peu des deux, allez savoir. Il résout à sa manière les affaires les plus ténébreuses incriminant démons et autres incarnations des enfers. Chas, son ami, confident et chauffeur occasionnel l’appelle à la rescousse : sa petite fille est tombée dans le coma sans aucune raison apparente, comme plusieurs dizaines de personnes avant elle. Au désespoir, il a donc décidé de contacter celui par qui le malheur arrive. Constantine, le magicien cynique des temps modernes, qui entre en enfer et négocie directement avec les démons…

Série fleuve (plus de 200 numéros parus) et culte ayant déjà donné lieu à une adaptation hollywoodienne, Hellblazer restait étonnamment discrète de ce côté-ci de l’Atlantique. Les éditions Toth ont déjà défriché le terrain, en sortant 3 recueils, mais leur faible disponibilité ne leur a pas ouvert les portes du grand public. Panini se lance donc dans l’arène, et entame la publication par une aventure relativement récente.

Voir une citation dithyrambique de Neil Gaiman en tête de couverture, affirmant haut et fort que ce volume est « l’histoire de Constantine la plus complète à ce jour » est plutôt engageant. Et la couverture elle-même annonce la couleur : l’univers de Constantine est sombre, très sombre. Les planches de Leonardo Manco restent d’une noirceur totale, que ce soit lors des représentations du taciturne personnage principal dans son trench-coat élimé ou lorsqu’apparait un dieu de la mort bien décidé à se repaître de chair fraîche… Sans être renversant, le graphisme est donc efficace et accompagne à merveille l’ambiance glauque du récit.

Mike Carey, à qui s’adressait la prose lyrique de Gaiman, brode une histoire grand-guignolesque et sans temps mort. John Constantine devient presque héroïque sous sa plume, véritable exploit si l’on connaît son passé plus que trouble. Car s’il doit négocier sa propre survie avec plusieurs créatures totalement amorales et se complaisant dans le sang, les viscères et le malheur, il ne perd jamais de vue qu’il doit avant tout sauver une petite fille d’une damnation éternelle. Ce côté presque gentillet (mais tout reste relatif, dans le petit monde de Constantine) peut étonner ou dérouter le connaisseur, mais il offre probablement une porte d’entrée plus abordable que nombre d’histoires bien plus désespérées déjà sorties aux Etats-Unis.

Cette première publication est une réussite éditoriale : Panini a mis les petits plats dans les grands, avec une traduction de qualité, une impression et un papier à l’avenant, et une couverture intrigante. À noter aussi, un dossier copieux en fin de volume présentant un historique de la série, et permettant de découvrir la perception du personnage qu’en ont les différents auteurs s’étant succédés (de son créateur Alan Moore à Garth Ennis en passant par Paul Jenkins). Reste le choix de l’histoire publiée qui, loin d’être médiocre ni même moyenne, n’est probablement pas la plus représentative de l'oeuvre.

Par G. Colié
Moyenne des chroniqueurs
7.3

Informations sur l'album

Hellblazer (100% Vertigo)
1. John Constantine, Hellblazer - Toutes ses machines

  • Currently 3.59/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 3.6/5 (29 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    zemartinus Le 01/09/2007 à 16:37:00

    Récit horifique et profondément sombre. Du mal à accrocher véritablement au côté "magie noir" del'histoire pour moi qui ne suis pas un habitué de cette série (peu de tomes ont été traduit e français), mais l'ambiance est là, et le personnage de John Constantine toujours aussi irrésistible. Vraiment pas mal du tout.