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ar l'intermédiaire d'un mystérieux messager, Mika reçoit des nouvelles de son père, condamné à la peine capitale pour une partie de paintball qui a mal tourné. La surprise est d'autant plus grande qu'il est sensé avoir été exécuté des années plus tôt et n'avoir donc pas participé à la guerre que les humains ont mené contre les Müdes, une race d'ET belliqueux. La découverte de son journal de bord va changer la vie de la jeune fille qui se met en tête de monter une expédition intersidérale pour, officiellement, un motif scientifique.
A la découverte de ce premier tome d'Eclipse plein comme un oeuf, le lecteur risque d'être assailli de références. Elles concernent aussi bien le genre que le ton général, le graphisme que l'histoire. De quoi estimer, a minima, être en terrain connu. Les souvenirs se bousculent parce qu'ils sont nombreux, mais les évocations, le plus souvent utilisées à bon escient, ne pénalisent pas le récit, alerte et riche de ce qu'on a pu aimé ailleurs. Le ton c'est celui des séries B de SF qu'on a pu voir au cinéma mais aussi dans la collection du même nom chez Delcourt et plus sporadiquement au détour de quelques réussites présentées par Soleil. Le style de Vastra, auteur de Mâchefer avec Fred Duval (le hasard existe-t-il ?), est taillé pour le genre et conforte évidemment cette impression. Il parait évident qu'il pourrait s'intégrer sans peine parmi les invités pour un Chroniques de Sillage, un Carmen et Travis ou un éventuel spin-off des Naufragés d'Ythaq par exemple. Les cases, nombreuses, fourmillent de détails et à l'occasion de clins d'oeil, le jeu avec les fonds de planche est utilisé avec efficacité lorsque l'opportunité se présente. Tout ceci permet de faire passer allégrement une mise en place de l'histoire méthodique mais un rien fastidieuse qui use d'allers-retours chronologiques sans pour autant sombrer dans la confusion.
Du côté du scénario, les repères ne manquent pas non plus. Les plus évidents coïncident avec les emprunts amicaux à Starship trooper, de ses aliens belliqueux et en apparences invicibles à ses réunions massives de troupes qui en rappelaient déjà d'autres, de sinistre mémoire, en passant par le recours aux journaux télévisés pour prendre des raccourcis dans le déroulement des évènements. Si l'on ajoute les droïdes construits autour de cerveaux humains qui n'ont pas renoncé à leur libre-arbitre, les hologrammes plus vrais que nature et quelques autres menus détails, on se croirait presque dans une synthèse des incursions de Paul Verhoeven dans la SF et le fantastique. La dimension critique et acerbe du hollandais en moins puisque l'orientation d'Eclipse semble explicitement privilégier l'aventure et le dépaysement. C'est sans doute sur ce dernier point que la réserve majeure a propos d'Au-delà se focalisera. La dernière partie de l'album avec son lot de faune et de flore exotique tranche singulièrement avec ce qui précède. Il est évident que le prologue est achevé mais l'escapade sur Sanxtet n'apporte finalement pas grand-chose et l'humour qui occupe alors une place majeure semble avoir été emprunté ailleurs. Pas plus que le reste diront certains, mais à une nuance près : il s'autorise à marcher sur des plates-bandes qu'il aurait gagné à éviter en se concentrant sur son registre de départ (gare au syndrôme Jar-Jar Binks !). Autant garder ce qu'il y a de meilleur et rejeter le reste.
Loin d'avoir les lourdeurs d'une compilation d'éléments aux airs de déjà-vu, Eclipse compose avec des ingrédients qui ont fait leurs preuves et les agence pour proposer une entrée en matière qui place la série sous de bons augures. Pas de révolution du genre en vue, mais si elle distille quelques trouvailles inventives ici et là, comme celles dont savent se parer certains films bénis des fans de "genre", alors le pari risque d'être gagné.
De la SF pour enfants. Si vous ne trouvez pas rédhibitoire de lire une histoire avec des personnages aussi plats les uns que les autres, avec une histoire qui prend parfois ses lecteurs pour des enfants (la fameuse énigme, par exemple), avec un scénario cliché et parfois ridicule, peut-être saurez-vous apprécier Eclipse. Pour ma part, j'ai trouvé l'ensemble terriblement médiocre, voire mauvais.
Un début d’histoire assez prometteur avec un dessin tout à fait correct. Une jeune femme, à la recherche de son père, est prête à traverser toute la galaxie et à affronter tous les dangers pour le retrouver.
Cependant, de gros bémol à cet emballement : une chronologie plus simplifiée aurait sans doute aidé le lecteur. Les nombreux flash black du début de l’histoire et la quantité d’information dévoilée peuvent apparaître contradictoires. Ainsi, comment expliquer que la guerre contre les extra-terrestres soit gagné en 2383 alors que la rébellion des soldats cyborg terriens a lieu en 2380 ? Je trouve également que l’héroïne et son amie n’ont pas vieillies d’un pouce quand on passe de leur époque université (elles avaient alors 18 ans) à 8 ans après en 2396 (où elles préparent leurs expéditions).
Enfin, sur le dessin, la dernière page de l’ouvrage qui sert de final loupe son coup, non seulement par manque d’explication, mais également dans le trait du dessin beaucoup moins bon que sur les autres planches. Par ailleurs, ce futur dévoilé ne me semble pas assez travaillé : c’est comme si la Terre n’avait connu que peu de progrès par rapport à notre époque actuelle. Ça fait beaucoup de critiques… Cette BD a du potentiel et pourra peut-être rivaliser avec d’autres space-opéra en perdition.
Cependant la lecture du tome 2, bien qu'agréable, ne m'a pas renforcé dans cette conviction. Le ton est beaucoup trop léger. Les auteurs n'ont pas fait preuve d'une réelle originalité en empruntant la mythologie grecque sur le Minotaure. Cet épisode ne fait pas avancer grandement l'histoire. Le dessin paraît même en perte de vitesse au niveau de la qualité graphique. Le pire, c'est qu'on ne croit pas une seconde en la véracité d'un tel scénario. Comment une fillette peut-elle être à la tête d'un vaisseau expérimental et faire son intéressante ? J'ai du mal à avaler certaines pilules.
Le 3ème tome va renouer avec le premier c'est-à-dire avec une science fiction dans la plus pure tradition. Exit la mythologie grecque ! Il apporte un dénouement attendu à cette histoire. Action, suspense et rebondissements sont les ingrédients de cette bd estampillée dans le genre détente. C’est la fin d’une trilogie qui laisse la place ouverte à un second cycle. Cependant, je doute fort d’une suite en raison d’un piètre succès commercial lié en partie à une concurrence féroce sur ce créneau avec des séries déjà bien implantées sur le marché (Sillage, Carmen Mc Callum…).
Note Dessin : 3.25/5 – Note Scénario : 3.25/5 – Note Globale : 3.25/5
fantastique!!dés le départ l'histoire m'a passionné!!le dessin est vraiment bon...je conseille cet bd!!et j'ai plus que hate de connaitre la suite
J'ai eu un peu peur de me farcir une resucée de Aquablue et une histoire déjà fatigué à peine commencé...
Et puis non ! Au final j'ai lu la BD avec beaucoup de plaisir et me suis bien fait "attrapé" par le scénar et les différents personnages, donct certains d'ailleurs sont à peine abordée. Vivement le suite donc...
Un premier tome très réussi d'une nouvelle série de sf, introduction de la quête de la belle mika pour retrouver son père. Je suis assez étonné de la densité de cet album. Après l'avoir lu, au vu des intrigues développées, je me demande encore comment les auteurs ont réussi à faire tenir tout ça sur un seul album de 46 pages ! Les dessins de vastra sont très beaux, ses extra-terrestres et ses cyborgs sont superbes, rien à dire. Vivement la suite...
Globalement c'est un bon premier tome qui présente un potentiel quant au développement de l'intrigue plutôt intéressant. Il y a pas mal d'éléments qui font qu'on accroche (la recherche du père, la révolte des cyborgs, la découvertes de planètes ET). Bref un bon premier album mais qui demande quand même un second album pour confirmer l'intérêt du développement de l'intrigue.
Voila une superbe serie qui vient de voir le jour.
Amis Bedephiles , un nouveau joyau indispensable va devoir entrer dans vos bedetheques.
esperons que le tome 2 soit aussi bon que celui-ci, que le temps va me sembler long...
Pas mal, mais sans génie, notamment coté dessin.
Le scénario - assez convenu - ouvre pas mal de possibilités. A suivre donc...
Si vous ne connaissez pas, préférez Sillage.
Cette nouvelle série présente beaucoup d'atouts. Le sujet traité, la recherche d'un père par sa fille dans un univers à la Star Wars peuplé d'aliens ressemblant à des Raptors aurait pu dérapper dans le déjà vu et lu. Mais tous ces clins d'oeil construisent un style et l'on se prend à dévorer cette histoire qui se passe dans un espace qui ressemble à un fond marin. On y croise des poissons sympathiques mais aussi des prédateurs... A suivre avec un vif intérêt !
Excellente science fiction qui démarre bien !
Une nouvelle saga est née !
Découvert par pur hasard, je l'ai ouvert et j'ai de suite eu la conviction que je tenais là une perle rare...C'était une attirance presque magnétique....La lecture m'a conforté dans ce sentiment, une série S.F. qui renouvelle le genre avec un excellent Vastra au crayon ....Une future grande série sans aucun doute, à suivre donc...avec impatience....
Amis de BDGEST vous pouvez acheter les yeux fermés......
Une pure BOMBE !
je l'ai vu, je l'ai feuilleté, je l'ai acheté !
Un début d'histoire assez commun qui décolle très vite vers d'autres horizons.
Les couleurs subjugent le trait de Sebastien Vastra.
Un MUST!
Un succès du style Sillage ?! Peut être !