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écemment promu au poste de directeur de la CIA, Harve Lawrence accumule déjà les succès sur le terrain. Il a déjoué une tentative d'assasinat, limité les conséquences d'un attentat et démasqué un officier des stups corrompu. Ces actions, aussi brillantes soient-elles, cachent une tout autre vérité : Lawrence a provoqué ces incidents pour ensuite en tirer tout le bénéfice. Cet homme est prêt à tout pour arriver au sommet du pouvoir, y compris travailler avec la Scala, une mercernaire redoutable, à ses risques et périls.
Mais où est donc passé l'agent Alpha ? La question se posait, à la fois au propre comme au figuré, car dans le tome précédent, Jeux de Puissants, il n'était que l'ombre de lui-même en étant écarté de l'action sur le terrain, se morfondant avec sa collègue Sheena dans leur bureau. L'intrigue se passait très bien de son héros, au point de se demander si Mythic n'aurait pas dû arrêter la série et utiliser ses scénarios pour des one-shots, laissant ainsi une impression très décevante sur le dernier album.
Que chacun se rassure, Scala apporte un regain d'intérêt. La mise à l'écart de l'agent Alpha avait pour objectif de le ménager face aux dangers du terrain, en reconnaissance de ses actions passées. Son opiniâtreté l'amène pourtant au coeur de l'action, jouant une partie d'échecs dangereuse face à un des directeurs de la CIA. L'auteur continue d'entraîner ses lecteurs dans l'univers complexe et secret de l'agence la plus connue mais aussi la plus opaque des Etats-Unis. Cette fois-ci, le complot a lieu au sein même des bureaux de Langley. Cette plongée au coeur du monde du renseignement est très sombre et très dense, ne laissant aucune illusion sur la réalité du travail des agents secrets. Mythic dépeint un univers où les manipulations sont monnaie courante, les trahisons l'unique moyen de survivre, où une meute de loups apparaît civilisée comparée à ces hommes. Face à un scénario si riche, le dessin de Jigounov est adapté aux contraintes de ce récit d'espionnage : réaliste, nerveux et très documenté. Son trait est efficace et élégant tout en maintenant cette qualité présente depuis le début de la série.
Scala conclut un dyptique intense à la documentation fournie, digne des romans du maître en la matière, Tom Clancy. Le scénariste a, de nouveau, réalisé une histoire passionnante.
>> Lire la chronique du tome 8, Jeux de Puissants, par Maximus
Un diptyque explosif ! (tomes 8 et 9)
J'adore le rythme et le concept de cette série.
Sur ces deux albums les héros Alpha et Sheena sont en retrait, spectateurs des manigances gouvernementales orchestrées par le propre directeur de la CIA.
Le personnage de Scala est exceptionnel ! Une figure de 9ème Art. Qui elle ne fait pas de figuration et sait faire le ménage autour d'elle.
Les dessins et les couleurs sont magnifiques. Jigounov a un sens du détail qui donne envie de s'attarder sur les vignettes.
Le scénario est dense (on a plus à lire que dans un Blake et Mortimer). C'est bien construit, comme tout ce que fait Mythic, mais il manque le petit truc qui fait que cela pourrait être parfait.
Merci messieurs.
Cet avis vaut pour la serie jusqu'a ce numero : je suis fan , meme si les histoires sont un peu identiques , le scenario nous maintient sur l'action en permanance , le dessin est parfait , le decoupage de meme , bien sur on peut trouver des defauts : oui je sais les deux heros " je t'aime , tu mù'aimes pas , on s'aime pas " n'est pas nouveau mais on suit avec plaisir leurs enquetes , j'apprecie sans borne
Fin de la quatrième mission de notre agent de la CIA.
Encore une fois trahison et suspens sont au rendez-vous et le plaisir de lecture est total.
On regrettera que les missions finissent trop vite tant notre plaisir est grand.
Digne d'un grand film d'espionnage.
8/10.
Avis pour la série,
L'histoire d'un jeune homme, Alpha, qui entre dans la CIA est confronté aux problèmes mondiaux lié avec les USA, aussi bien la Russie, le Royaume Unie, l'Europe.
On se croirait un peu comme à la télé ( comme Alias) c'est se qui me plait, à la différence que c'est mieux grace au dessin.
En bref une bonne série.
Très bonne suite, meme si je regrette la place qu'y tient Alpha, trop en retrait et manipulé. Scala est la véritable heroine, bien qu'elle soit du mauvais cote. Tres bon album.
Après un volume ou l'agent Alpha était un peu en retrait (même complètement écarté) de l'action sur le terrain, on peut enfin le retrouver en grande forme. Cet album nous dépeind le monde du renseignement comme étant sombre, plein de magouille, d'alliances et de trahisons en fonction du sens du vent (et de la meilleure façon de se couvrir) bref de manière pas très jolie et pourtant très crédible. Dans tout celà Alha n'est pas le grand héros qui dévoile une conspiration au sein de la CIA afin de servir les intérêts carrièriste d'un de ses directeur mais plutôt le grain de sable qui par un enchainement d'évènements va entrainer l'auto destruction de toute cette conspiration. Bien sûr Alpha assure le minimum et arrive à temps pour récolter tous les lauriers mais il ne démasque pas les vrai responsable de toute la machination (qui finissent quand même par payer leurs actes mais d'une manière plus... sanglante) et ça fait de lui un héros crédible. Ce genre d'histoire reste en dehors du cliché du héros qui saute d'un hélicoptère sur un train, évite le souffle d'une explosion, fait deux ou trois salto et en ressort frais comme un gardon et même pas décoiffé c'est bien ça change.
Les albums 8 et 9 sont agréables à lire. Les chassés croisés entre nos deux héros et Scala cette tueuse au service de l'argent maintiennent un bon suspence. L'univers des puissants est bien décrit mais la fin reste sans surprise.
Une série qui reste fidèle à ses origines, toujours du plaisir à feulleter l'ouvrage, les énigmes sont bien ficelées.