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issionnaire mandaté par le Vatican pour résoudre des énigmes complexes, Odilon Verjus est confronté à un nouveau mystère. A bord du zeppelin où il a embarqué en compagnie de son accolyte Frère Laurent, une série de meurtres inquiète les voyageurs. Les victimes, des soldats nazis, vont vite devenir une source d'inspiration pour une des passagères : la romancière Agatha Christie.
Avec le septième tome des tribulations du missionnaire aventurier, Yann (Pin-up, Les Eternels ...) s'inspire du célèbre roman d'Agatha Christie : « Dix Petits Nègres ». C'est peut-être le seul intérêt de cette histoire. Cet hommage respecte l'esprit du roman mais le manque de finesse du Père Odilon Verjus (même s'il s'agit justement de l'un de ses traits de caractères) nuit au récit, et finit assez rapidement par lasser. Yann a déjà prouvé son humour acéré, notamment avec Les Innommables ou Spoon et White, humour que l'on ne retrouve pas dans cet album. Et les références historiques ou la présence de Joséphine Baker ne rélèvent pas le récit. En revanche, rien à redire en ce qui concenre le dessin de Verron qui est parfaitement adapté à ces aventures humoristiques, qu'il illustre depuis le début avec une mise en scène efficace.
Jouer la carte de l'humour au Troisième degré et du décalage est un exercice périlleux, ce n'est pas nouveau mais c'est ce qui vient à l'esprit après la lecture de cette nouvelle aventure d'Odilon Verjus, plus apte à manier les baudruches que les Zeppelin.
J’étais un peu orphelin de la série Le Maltais qui m’avait beaucoup plu.
Puis j’ai découvert Odilon Verjus alors que 3 albums étaient déjà parus. Et j’ai adoré ! L’humour, l’histoire, les clins d’oeils, etc..
On sent dans ces albums un bon travail de recherche historique de base, et une minutie dans le scénario et surtout dans le découpage qui rendent schizophrène : on veut vite d’autres tomes mais on souhaite quand même que Verron prenne son temps pour nous ciseler çà. Zut alors !
A conseiller aux amateurs de bonnes BD. Et vivement…