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e nos jours, dans une ville de Tokyo partagée entre traditions et modernité. Une jeune fille est abattue au milieu d’un règlement de compte entre yakuzas. Peu après, sa sœur jumelle, déjà éprouvée par d’autres drames familiaux, est victime de phénomènes surnaturels qui mettent sa propre vie en danger. Accompagnée de l’ancien petit ami de sa sœur, elle va trouver de l’aide chez une diseuse d’oracles…
Une superbe couverture annonce la couleur. Les couleurs, devrait-on dire d’ailleurs, tant ce paramètre en général secondaire est l’un des principaux atouts de la nouvelle histoire de Nicolas Jarry (Les brumes d’Asceltis, Maxime Murène). A l’image donc de cette couverture qui exprime la dualité de Tokyo (lumière éclatante de la modernité qui côtoie l’ombre du mystère), cet album fait la part belle à l’ambiance mystique de la mégapole nipponne, joliment restituée par le nouveau venu Djief et la coloriste Joëlle Comtois.
Habilement, Jarry s’engouffre dans ce terrain particulièrement propice au surnaturel, et livre un scénario dans la veine de Ring, la terreur ayant toutefois fait place à un intérêt qui s’essoufle trop vite. Passons sur des scènes à la réalisation douteuse, notamment celle du démon de la douche qui engendre un effet totalement inverse à la frayeur escomptée. Dans l’ensemble, les personnages ne sont guère intéressants (impression renforcée par leurs traits quelconques, manifestement le point le plus perfectible du dessinateur) et surtout, l’intrigue peine à s’installer, engluée dans des légendes obscures que Jarry doit impérativement expliciter. De ce point de vue, l’intrigue secondaire avec le yakuza en fuite est salutaire : même si elle alourdit encore l’ensemble, elle est l’un des éléments les plus accessibles. Mais le rythme demeure particulièrement haché, un comble pour une série basée sur le suspense.
Bref, à moins d’être grand amateur de légendes nippones, ce premier tome ne vaut vraiment que par son graphisme réussi. Le second volet de ce dyptique, prévu dès octobre et même déjà pré-publié, aura fort à faire pour transformer Tokyo Ghost en incontournable du genre.
Voilà un diptyque bien agréable à lire avec une intrigue plutôt pas mal. L'idée de départ est bonne et le déroulement de l'histoire assez bien réussi mais peut être un peu rapide. On va à l'essentiel ce qui fait qu'on survole un peu les personnages et on a pas vraiment l'occasion de s'y attacher. A part ça celà reste une histoire prenante qui se lit bien et on en garde un bon souvenir
Bof. Le scénar est plutôt convenu et ne nous surprend pas. L'adaptation en BD de scénari tel "Ring" ou 'Dark water" me semble encore à ses balbutiements. L'idée n'est pas mal mais relativement mal traitée, ou du moins pas assez en profondeur. Tout semble aller trop vite du début à la fin. LEs personnages ont du potentiel mais ils manquent de profondeur, on ne les découvre qu'en surface ce qui est un peu dommage car cela aurait sans doute permis au lecteur de s'attacher davantage à ceux-ci et d'ainsi faire monter l'angoisse voulue au départ.
Les dessins quant à eux ne sont malheureusement pas à la hauteur de la couverture. Le coloriage me semble beaucoup trop simple et peu adapté à cet univers supposé angoissant. Une plus grande recherche à ce niveau aurait apporté davantage... Mais attendons la suite avant de donner un avis définitif, ce n'est jamais qu'un tome d'introduction.
Cet album que j'ai d'ailleurs bien aimé mérite d'être lu par ceux qui ont particulièrement aimé les films japonais comme Ring, Dark Water, The Grudge, etc. Bref c'est un mélange de tout genre de films sans plagiat !
Sans doute inspirée de légendes diaboliques japonais, c'est une histoire fantastique où, depuis qu'elle a vu à la télévision allumée sans raison sa soeur mourir assassinée dans les bras de son ami, une jeune fille est pourchassée par un esprit au visage repoussant d'un fantôme vêtu d'un masque à la dentition proéminente qui tente de la tuer : Un ami et une vieille dame vont l'aider à chercher la raison de cette traque...