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Donjon Parade 9. Nécromancien pour de faux

21/04/2025 220 visiteurs 7.0/10 (1 note)

H orous étant d'astreinte au Donjon, il a demandé à Herbert de prendre sa place au 28e congrès des nécromanciens. Qu’il se fasse discret et ne fasse pas de vague, personne ne devrait remarquer le stratagème. Trois gaffes et deux impertinences plus tard, ce plan si bien fignolé s’écroule. Duel, distorsion de l’espace-temps, galipettes avec une ex-conquêtes du magicien à tête de vautour, qu’est-ce qui pourrait être pire ? La fin du monde ? Non, quand même pas… Quoique… Marvin, au secours !

Un Donjon Parade, en plus d’être rigolo, se doit d’être contenu et ne peut pas faire mentir la légende déjà écrite. Cela ne l’empêche pas de glisser ici ou là quelques petits détails ou références piquantes à un épisode ou un autre. Nécromancien pour de faux représente le parfait exemple de ce cahier des charges. Les héros habituels, les passages obligés (un ancien gardien de l’épée) et une succession de situations loufoques engendrées par un Herbert déchaîné sont au programme. En bonus, au milieu de cet enchaînement jouissif, Lewis et Joann ont réussi à glisser une apparition connue de tous et d’une importance majeure dans l’époque Crépuscule à venir. Le résultat s’avère parfaitement boulonné et pas moins rythmé. Que demander de plus ? Un dessinateur inédit pardi et pas le moindre, puisqu’il s’agit de Delaf !

Co-créateur des Nombrils et repreneur officiel de Gaston Lagaffe, le Québécois montre qu’il en a sous le coude et pas qu’un peu. Sur trente pages denses, remplies de créatures hautes en couleurs et en énergie, il propose un album grouillant de vie. Mieux encore, il arrive à imposer sa patte personnelle, sans rien enlever à l’univers déjà existant. Oui, Herbert n’est pas exactement comme d’habitude et Horous a un visage moins décharné que précédemment. Et alors ? Les personnalités ne changent pas, elles gagnent juste un petit supplément de caractère, voire de profondeur.

Nécromancien pour de faux
, mais réel plaisir de lecture, ce Donjon Parade neuvième du nom ne déçoit pas, bien au contraire ! Bravo, Messieurs !

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Donjon Parade
9. Nécromancien pour de faux

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Note: 4.7/5 (3 votes)

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L'avis des visiteurs

    Arkadi Le 19/04/2025 à 08:47:38

    Et beh voila un tome pas piqué des hannetons!

    Ce qui est bien avec "Parade", c'est que pas besoin d'être en phase avec la mécanique des évènements. La ligne temporelle est arrêté entre deux albums, et les joyeux drilles d'auteurs peuvent s'en donner à cœur joie avec les joyeux drilles du Donjon! Et ça se refuse rien! Tout y passe version sale gosse à profusion!

    Et c'est forcement drôle de bêtises d'adolescent, d'enfantillage excessive, de n'importe quoi en surabondance car une action bête enclenche une réaction plus bête encore qui réenclenche un comportement (et donc une nouvelle action) plus débile toujours pour se sortir de situations whatsefeusquesses toujours plus idiots.

    Alors forcément ça va vite en lecture (la narration file à la vitesse de la lumière). On est dans le comique de Buster Keaton question fluidité et rapidité. Et c'est vraiment drôle! Car, jamais on ne sait ou nous mène les élucubrations de Marvin et des autres de la bande. Et ce pouvoir de la surprise narrative et de la surenchère nous interpellent.

    Question dessin, J'avais déjà adoré la reprise de Delaf chez Gaston , là j'adore tout pareil! ça fonctionne à merveille. Tout est tordu, surabondant de propositions d'ambiance avec une prédisposition à la saleté. Et, si le cadrage demeure toujours classique (ça c'est mon hic chez tout Donjon), les couleurs, les formes les expressions sont parfaits de maitrise. On ressent la nécromancie et les relents de poubelle. Même que les nécromanciennes sont très sexy.

    Un excellent opus

    minot Le 19/04/2025 à 00:43:05

    Encore un album hilarant qui part d'une idée sacrément bien trouvée : qu'Horous, ne pouvant se rendre à un congrès de nécromancie, demande à Herbert de prendre sa place tout en essayant d'être le plus discret possible. Évidemment, connaissant la vantardise d'Herbert et sa propension à enchaîner les gaffes plus grosses que lui, la situation ne pouvait que partir en sucette ... ce qui ne va pas manquer d'arriver, et même au-delà de nos espérances ! Quiproquos, magie débile, plans foireux et conneries cosmiques sont de la partie, et la lecture de cet album est hilarante de bout en bout.

    La participation de Delaf aux crayons est clairement la surprise du chef, tant on n'imaginait pas le retrouver un jour dans cette série où s'expriment habituellement des dessinateurs davantage issus du monde de la BD alternative, lui qui a un style graphique humoristique très formaté et fidèle aux codes graphiques de l'école franco-belge classique. Alors certes, pour du DONJON ça peut manquer un peu d’originalité, mais l'ensemble s'avère tout de même vachement plaisant, avec un trait joyeux tout en souplesse, qui véhicule à la perfection l'humour qui se dégage du scénario imaginé par Sfar et Trondheim.