A
u royaume d'Arialantë, l'intronisation des providences choisies par la déesse est sur le point de débuter. Les jeunes femmes désignées par le cristal de la déesse rencontrent une par une le pape. Durant ce temps, Yulith enquête afin de découvrir qui a attenté à sa vie. Sur les conseils de l'un de ses gardes, elle se plonge dans l'histoire du palais et du royaume. Ce faisant, la vérité sur la cérémonie et sur son rôle se dévoile...
Ce récit de fantasy coche toutes les cases de la nomenclature du genre. Le personnage principal épouse une destinée, aidé par des compagnons hétéroclites aux motivations diverses. C'est ainsi que les otaku découvrent les raisons qui poussent Kirick à agir dans l'ombre de sa Providence. De plus, ces derniers ont aussi le droit à une révélation sur la véritable nature de la cérémonie et du destin des jeunes femmes soit disant choisies. Sur ce point, le scénario ne verse pas dans l'originalité et va même jusqu'à émousser les thèmes qui faisaient son originalité jusqu'à présent . Ainsi, la ségrégation sociale disparait progressivement pour laisser place à un discours comportant des poncifs. Concernant l'amitié, elle aussi subit la rapidité de la fin de l'intrigue avec la mise à l'écart progressif du personnage de Kyte. Enfin, la fin (très) ouverte, laisse, justement, sur sa faim. Elle en est même frustrante, en dépit de la postface de la créatrice de la novel originelle Hana Amasaki, qui tente de la justifier.
Les graphismes de Tsukasa Arima rehaussent le tout. Au-dessus de ce qui est habituellement visible dans ce type de manga, les dessins bénéficient de détails et de décors appréciables. Il en est de même dans les choix de composition de planches, qui, parfois, s'aventure hors du gaufrier.
The unexpected gooddess est une mini-série de fantasy qui reste adressée à un lectorat adolescent. Les autres peuvent chercher une autre quête.
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