36000 seconds in a day 1. Tome 1

S urnommés les « fumistes », Yuri Nishina, Aoi Shida, Mashiro Kagami et Shin Mayama seize ans, passent leur temps à mener des enquêtes sur des sujets saugrenus. Quoique beaux gosses, leurs publications loufoques et leur look ringard semblent plomber toute possibilité de succès auprès des filles. Ce qui arrange le quatuor. Mais quand le hasard s’en mêle, le jeu de l’amour s’anime. Premier frappé, Nishina se retrouve à tenter d’apprivoiser l’épidermique Ema Kanô, du club manga, qui semble décidée à lui mener la vie dure.

Déjà forte de onze volumes au Japon où elle a été adaptée en drama, la nouvelle série de Ryoko Fukuyama (Masked noise, Nosatsu junkie) est une comédie romantique pur jus, en milieu scolaire. Les mangaphiles y trouveront tous les ingrédients d’un bon shojô avec sauce au miel et pointe d’humour bon enfant. À ceci près que l’autrice a quelque peu interverti les rôles, puisque c’est le quatuor masculin dont les cœurs battent la chamade et font dans la mignonnerie, notamment Nishina – accro aux manga sentimentaux - et Kagami. Cela ne les empêche pas, à l’instar des figures féminines, d’avoir des caractères affirmés. Leur côté décalé – passions et sujets d’expérimentation – amène un sourire et les rend amusants. D’ailleurs, l’ambiance joyeuse l’emporte dans ce récit mené tambour battant, malgré quelques passages laissant entrevoir des aspects plus sérieux. Les présentations se font rapidement et les péripéties s’enchaînent, venant chahuter les émois qui bourgeonnent. Graphiquement, le dessin fait la part belle aux ressentis dans de grandes cases souvent cadrées sur les visages. Le découpage dynamique et l’expressivité font le reste.

Bon début pour 36000 seconds in a day qui devrait ravir les amatrices et amateurs de bluettes.