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A u 17è siècle, la British Trading Alliance et la Dutch Merchant Compagny s’affrontent pour la domination commerciale de l’Océan Indien. Aucune bassesse n’est à négliger, aucune fourberie n’est assez vile pour arriver à ses fins. Tout s’achète, même les pirates, avec lesquels il faut composer. Sauf Dalal Al’Qasim, fougueuse capitaine, détenue à bord du Royal Destiny qui l’emmène vers le gibet. Sa beauté et son flegme la font passer pour une sorcière. À bord, se trouve Waleran, dix-sept ans, jeune homme idéaliste, qui souhaite devenir cartographe. La sérénité du voyage est brutalement interrompue par l’attaque de deux navires, venus délivrer la prisonnière. Pendant qu’un combat inégal fait rage sur le pont, un duel s’engage dans la cale, entre Waleran et un matelot qui voudrait abuser de la détenue, avant que la mort ne les emporte tous. Dalal est délivrée. Prenant le commandement, elle propose aux survivants de rallier sa cause, promettant une vie de liberté, de justice et d’égalité. Waleran franchit le pas. Il fait alors rudement connaissance avec Jacob Nay, autre scélérat des mers, Orimbalo, le second et Najwa, tireuse d’élite. Waleran fait sien leur langage, leurs mœurs et leurs idéaux et, au fil du temps, se fait accepter par la communauté. Mais l’équipe de Nay se fait bientôt massacrer. Qui est responsable ? Qu’est-ce qui lie la British Trading Alliance au sultanat de Sohar ? Quelle quête personnelle anime vraiment Dalal ?

Skull And Bones est un jeu vidéo développé par Ubisoft. Ce studio et Glénat s’associent pour en proposer en développement sous la forme d’une bande dessinée. C’est au scénariste Nicolas Jarry (Elfes, Le Crépuscule des dieux) et au dessinateur Marco Pellicia (Breizh, Mask And Dust) qu’échoit la mise en œuvre de ce projet. La connaissance du jeu n’est pas nécessaire à la compréhension de l’album ; ce one shot se suffit à lui-même. S’il est légitime de s’interroger sur ce qu’il est encore possible d’apporter à un univers aussi investi que celui de la piraterie (voir l’ouvrage de Philippe Tomblaine, Pirates et corsaires dans la bande dessinée – Des bulles à l’abordage !, L’àpart éditions), le lecteur est vite rassuré. Les innovations tiennent en trois points essentiels : d’une part, le point de vue du narrateur, jeune homme qui choisit de vivre chez les flibustiers, les « autres » étant alors les différentes royautés tentant de se partager le globe ; d’autre part, le choix de camper une héroïne à la tête de cette Cour des Miracles au long cours ; enfin, la dimension économique et financière de l’intrigue, emmenant les ficelles scénaristiques de Largo Winch ou d’IR$ à bord des goélettes. En y ajoutant de beaux développements sur les techniques de combat en mer, des personnages réellement construits et épais et un sens du découpage affirmé, cela donne un album prenant, aux qualités indéniables.

Le jeune italien, Marco Pelliccia, qui n’est encore guère connu dans l’Hexagone, propose une mise en image rigoureuse et sans faille. Même si son trait manque encore de personnalité, s’il doit s’affirmer et apprendre à être plus audacieux, il restitue parfaitement les atmosphères, les tensions et la violence des situations. Les aventures maritimes n’ont pas fini d’enflammer les imaginations et d’animer le Neuvième Art.

Par F.Houriez
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Skull and Bones (Jarry - Courtois - Pelliccia)
Sans pitié

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