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uest américain, années 1850. Jonathan, un adolescent, hérite d’une mine d’or. Il s’y rend avec une petite troupe hétéroclite composée d’un déserteur, d’une prostituée, d’une religieuse défroquée après avoir été forcée par son père à prendre le voile, d’un Amérindien rejeté par sa tribu et d’un esclave en fuite. Le voyage s’avère périlleux, d’autant plus que l’ancien militaire est recherché par l’armée, la nonne par son paternel, le noir par un cowboy qui en a gros sur le cœur et le gamin par un bandit convoitant son bien. L’expédition n’est pas de tout repos, tout ça pour une excavation apparemment hantée.
Dans ce second tome de la série Six, le récit signé Philippe Pelaez progresse. Le lecteur a de plus en plus d’informations sur les différents protagonistes. Les fils narratifs se montrent nombreux, mais le scénariste les résume en les faisant tous se croiser à la fin de l’album. La chronologie des événements n’est pas toujours facile à suivre, disons qu’il vaut mieux rester attentif.
La galerie de personnages apparaît particulièrement intéressante. Bien que contrastés, ils convergent tous dans la même direction. Peut-être un peu trop. Pour le moment, il n’y a que l’homme blanc pour s’annoncer comme une menace à la cohésion de la bande. De façon générale, l’adversité provient de l’extérieur ; il faudra que, tôt ou tard, des dissensions éclatent entre les membres de cette clique d’écorchés aux profils disparates.
Javi Casado accompagne le projet d’un beau dessin réaliste qui sent la sueur, la poudre et la poussière. Le jeu des acteurs est juste, à l’exception de la femme d’Église, comme si l’artiste avait du mal à bien saisir les expressions de la beauté fatale. Les scènes d’action sont spectaculaires ; elles sont soutenues par un montage nerveux, des onomatopées tonitruantes et des marques de mouvement rappelant que lorsqu’un gentil ou un méchant dégaine son six coups, tout va très vite.
Un bon western, joliment crado. Il évoque Ladies with guns ou Undertaker, lesquels confient eux aussi les premiers rôles à des héros atypiques.
J'aime cette série prévue en quatre Tomes le dessin est très réussi avec de belles couleurs nous attendons la suite avec impatience. Dommage qu'il y est cette scène inutile d'humour où un chien est tué. On aime les animaux
L'aventure continue pour nos six compères que rien ne prédestinait à être réuni.e.s.
Le dessin et le découpage sont millimétrés, le scénario haletant. C'est vivant, vibrant, sans concession.
Une belle réussite dans la lignée du 1er tome.