Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Moi, Edin Björnsson Pêcheur suédois au XVIIIe siècle, coureur de jupons et assassiné par un mari jaloux

04/12/2023 4120 visiteurs 7.0/10 (2 notes)

U ne magnétiseuse propose à Édith de lui révéler sa vie antérieure. Elle la résume en quelques termes : « XVIIIe siècle, en Suède, vous étiez un homme, un pêcheur, vous aimiez les femmes, vous êtes décédé de mort violente, assassiné, sans doute par un mari jaloux ». L’autrice s’inspire de cette poignée de mots pour imaginer la biographie de celui qu’elle aurait été. Edin, bébé malingre, survit contre toute attente. Surprotégé par sa mère et sa tante, il s’émancipe lorsqu’un vagabond de passage s’affirme comme figure masculine et l’invite à prendre ses distances de la structure familiale matriarcale.

Il y a un malentendu dans Moi, Edin Björnsson. Le lecteur s’attend à un récit fantastique sur le thème de la réincarnation, mais il n’en est rien. La trame n’a rien de surnaturelle, elle se montre, bien au contraire, hyperréaliste. Il en résulte un récit austère où la vie constitue une fatalité. Le quotidien demeure âpre et il n’y a que les femmes, généralement accueillantes, pour offrir au héros une forme de réconfort.

Ces dernières forment d’ailleurs le fil conducteur du livre. D’abord, celles qui protègent le gamin, ensuite, les demoiselles qu’il convoite avec gourmandise. En apparence dominées et asservies, elles parviennent, par leur culture ou leurs charmes, à tirer leur épingle du jeu. Les hommes évoquent, pour leur part, la liberté et l’affranchissement. Ils s’enivrent et partent à l’aventure, loin d’un nid familial douillet, quoiqu’étroit. En filigrane, se lisent une société rude, la pauvreté, la maladie et la dureté des gens.

L’artiste adopte un trait relâché, rappelant celui de Gipi. Ce dessin se marie harmonieusement à la texture rugueuse du récit. Aussi, la colorisation en demi-teintes et l’abondance de clairs-obscurs soutiennent la tonalité d’une narration plutôt sombre.

Un petit conte réaliste, porté par des personnages attachants.

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Moi, Edin Björnsson
Pêcheur suédois au XVIIIe siècle, coureur de jupons et assassiné par un mari jaloux

  • Currently 3.25/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 3.3/5 (4 votes)

  • Édith
  • Édith
  • 11/2023 (Parution le 25/10/2023)
  • Éditions Oxymore
  • Noctambule
  • 9782385610135
  • 106

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    Aslan Le 30/10/2023 à 12:25:01

    J'aimerais beaucoup acheter cette BD pour pouvoir la lire car je suis un inconditionnel du style d'Edith. Malheureusement l'éditeur a cru bon de bouziller les 13 000 exemplaires de cette édition originale très attendue en collant sur le troisième plat une espèce de cadran qui marque plusieurs pages du dernier cahier de cornes, voire de trous, voire de plis particulièrement dégueulasses. Donc, toute ma sympathie à Edith, mais je ne vais pas dépenser 20,95 EUR pour un exemplaire pourri par cette initiative malheureuse de l'éditeur.